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PSG – Nice 0-0, 23/11/03, Ligue 1 03-04

Pedro Pauleta balle au pied (Ch. Gavelle)

Dimanche 23.11.2003, Championnat de France, Ligue 1, 14e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – O.G.C. NICE  0:0 (0:0)
– 34 843 spectateurs.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, Talal El-Karkouri, Frédéric Déhu, Gabriel Heinze – Fabrice Fiorèse, Lorik Cana (Romain Rocchi, 86′), Modeste M’Bami, Branko Bošković – Reinaldo da Cruz (Alioune Touré, 86′), Pedro Pauleta. Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Fabrice Fiorèse et Bernard Mendy.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2003-04 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Action chaude dans la surface niçoise (Ch. Gavelle)

Action chaude dans la surface niçoise (Ch. Gavelle)

Pauleta déséquilibré dans la surface (Ch. Gavelle)

Pauleta déséquilibré (Ch. Gavelle)

Reinaldo (Ch. Gavelle)

Reinaldo (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta balle au pied (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta balle au pied (Ch. Gavelle)

Le tifo du Virage Auteuil (Mouvement Ultra)

Le tifo du Virage Auteuil (Mouvement Ultra)

… et celui du Kop de Boulogne (Mouvement Ultra)

… et celui du Kop de Boulogne (Mouvement Ultra)

"L'enfer du Kop" (Ch. Gavelle)

« L’enfer du Kop » (Ch. Gavelle)


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Quelque chose a manqué…

Entre un fort sentiment d’injustice et celui d’une prestation besogneuse, Paris a laissé filer de nouveaux points à domicile. Et même si le courage de Fiorèse (but refusé) et la volonté de Boskovic (balle de but à la 90e) n’ont pas manqué, Nice s’en est bien sorti. Il a donc manqué quelque chose. Un geste, une bonne décision mais sûrement plus, un brin de réussite.

Si au final, la prestation de Monsieur Duhamel suscitera bien plus interrogation que colère, il faut voir les choses telles qu’elles sont : Paris a encore laissé filer quelques précieux points dans son antre du côté de la Porte de Saint-Cloud. Car avant même d’entamer les débats avec les joueurs de la Côte d’Azur, les confrontations de la veille avaient permis de mesurer l’ampleur de la tâche à remplir. Monaco, Lyon, Marseille et Sochaux n’avaient pas fait le moindre faux-pas la veille, Paris n’avait donc pas le choix s’il voulait rester au contact de ce peloton effréné, il lui fallait gagner.

Une victoire qui de toute façon est impérative dans son antre, d’autant plus que c’est Marseille et le stade Vélodrome qui attend les Parisiens au bout de la semaine qui suit. Pour ce faire, Vahid Halilhodzic a opté pour un renfort offensif supplémentaire pour soutenir Pauleta en pointe. Reinaldo a donc tout à gagner dans un rôle à la fois de relayeur et de joueur d’appui. Mais c’est tout de même des côtés que le danger se fera le plus pressant lors du premier acte. Si les centres de Boskovic ne trouvent pas encore preneur, la pression s’exerce belle et bien sur le flanc de Scotto et de Bigné.

Reinaldo derrière Pauleta

C’est sur une touche jouée sur ce même côté que s’illustrent parfaitement les consignes du coach parisien. Boskovic sert Reinaldo dans l’axe qui cherche puis trouve Pauleta dans le dos de la défense niçoise. La remise instantanée de l’international portugais à Fiorèse ouvre le champ d’un joli tir à ras de terre de son passeur numéro un. Mais pour cette fois, Gregorini peut dormir sur ses deux oreilles (13e).

En fait, il manque toujours le dernier geste parfait pour que Paris, qui a une emprise réelle sur cette rencontre, ne puisse la concrétiser de façon significative. Nice procède par contres, et sur l’un d’eux, Meslin offre un joli coup-franc à Everson. Le Brésilien s’y reprend à deux fois avec la complicité de M.Duhamel qui note du grabuge dans la surface de réparation. La première trouve les gants d’Alonzo (31e), la seconde, elle, ne trouve personne.

Paris tente alors à nouveau quelques percées sur ce flanc gauche friable. Reinaldo (débordement et tir pas assez appuyé, 36e) puis Cana qui contourne deux obstacles adverses (centre qui est repris par Mendy avant d’être contré, 38e) s’y collent tous les deux, avec le même insuccès. Juste avant la pause, Dehu qui a vu que Nice tardait à se replacer, tente une longue ouverture depuis son camp vers Reinaldo. Aussitôt, Reinaldo se retrouve face à Gregorini, mais son plongeon n’est pas suffisant pour lui permettre de dévier le ballon (42e).

Les esprits s’échauffent

Et dès le retour des vestiaires, Paris va se charger de remettre très vite la pression sur les buts adverses. Sur un service aérien, Boskovic saute plus haut que Gregorini. Grâce à son coup de tête dos au but, l’international serbo-monténégrin peut s’essayer au retourné acrobatique, mais là encore la réussite le fuit (46e). Au passage, la pommette gauche de Gregorini percute le genou de Pamarot, et il faut quelques instants au portier niçois pour retrouver sa lucidité.

C’est chaud donc, et tous les signes laissent à penser que ce n’est pas le jour. Les centres fuyants vers Pauleta ne font pas le bonheur du goleador portugais pas plus que celui de Fiorèse. Ce même Fiorèse qui use les nerfs de Varrault, son gardien nocturne. Et même lorsqu’il s’engouffre dans la surface peu après l’heure de jeu, l’arbitre ne bouge pas plus un ongle (66e). Ce n’est décidément pas le jour, pas le soir. On se dit pourtant que Paris va enfin voir ses efforts récompensés lorsque sur une action parfaitement construite et initiée par Pauleta, M’Bami glisse instinctivement à gauche pour Boskovic.

Un crochet et un tir du droit enchaînés suffisent à mettre Gregorini en difficulté, Fiorèse a suivi et n’a plus qu’à catapulter le ballon dans les filets. Explosion de joie de courte durée puisque le premier adjoint de Monsieur Duhamel a levé son drapeau. Le jaune flotte sur le Parc, comme pour ce but que Paris réclame et qui s’achève sur la même couleur : celle du carton que l’arbitre brandit à Fiorèse, coupable d’avoir envoyé – de rage – le ballon dans les tribunes (70e).

Aux pieds de Boskovic

Il faut dire que la tension est montée d’un cran, puisqu’une minute auparavant Meslin aurait pu lui aussi ouvrir la marque. A la seule différence, qu’il n’y avait rien à contester sur la main ferme qu’Alonzo lui présenta en opposition et en guise de sauvetage (69e). Finalement, du haro parisien sur le but niçois, l’histoire retiendra la dernière minute de cette rencontre comme celle qui aurait dû tout changer. Il n’en sera rien, on s’en doute.

Touré tout juste entré en jeu s’engouffre dans la surface niçoise. Si son tir est l’objet d’une jolie parade de Gregorini, que dire de celle qui suivra alors que Boskovic récupérera le ballon à bout portant pour finalement le remettre dans les gants du portier niçois. Le but grand ouvert pour son pied gauche n’a pas suffi à atténuer son manque de fraîcheur. La lucidité en moins, l’international serbo-monténégrin se prend le visage dans les mains, il sait…

Ce n’était donc pas son soir, pas plus que celui de tous ses coéquipiers. Et au fond, entre tristesse et amertume, le sentiment final qui règnera est bien celui d’un nouvel acte manqué. Une bêtise qu’il s’agira d’aller réparer ailleurs qu’au Parc. A Marseille ?

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Entraîneur du PSG)
« Nous n’avons pas su imposer notre jeu en première mi-temps. En seconde période, mes joueurs ont été plus inspirés mais nous nous sommes heurtés à un bloc de neuf ou dix joueurs à vocation défensive. Malgré tout, nous nous sommes créés quatre occasions nettes. Il y a également un but refusé pour un hors-jeu et deux fautes non sifflées sur Fiorèse et Pauleta dans la surface. Les internationaux ont également accusé le coup physiquement en fin de rencontre. C’était un match pour Pauleta, malheureusement ce n’est pas lui qui a hérité des deux-trois ballons dangereux. Mon équipe a peut-être encore peur d’évoluer au Parc des Princes. Nous allons maintenant récupérer avant le prochain match à Marseille. Ce sera une toute autre rencontre, un événement sportif. »

Gernot Rohr (Entraîneur de l’OGC Nice)
« C’est un bon résultat pour Nice, car il n’est pas évident de faire match nul au Parc. J’ai retrouvé ce soir l’état d’esprit niçois. Je n’ai rien à dire sur l’arbitrage, ce match n’a pas été particulièrement engagé. Malgré la pression du public, l’arbitre est resté fort. Nous aurions même pu réaliser le hold-up parfait en concrétisant l’une de nos occasions. J’ai le sentiment d’avoir affronté une meilleure formation que l’année dernière. »

Frédéric Déhu (Défenseur et capitaine du PSG)
« Il faut persévérer, travailler, et nos efforts vont finir par payer. Mais ce soir, je ne vois pas pourquoi on devrait se mettre à douter. Nous avons fait preuve de détermination, mais nous n’avons pas connu la réussite escomptée. Comme face à Lens, nous sommes tombés sur une excellente défense. Il faudra maintenant aller chercher ses points perdus à l’extérieur. On sait ce dont nous sommes capables de faire. »

Lorik Cana (Milieu de terrain du PSG)
« Il y a des choses positives, d’autres moins. Notre première mi-temps n’a pas été à la hauteur de la deuxième. Nous n’avons pas encore suffisamment de maîtrise technique et tactique pour déjouer les plans des équipes qui viennent au Parc pour défendre. Du moins, nous y arrivons par intermittence. J’attends maintenant notre prochain match au stade Vélodrome avec impatience. Nous avons hâte d’y être afin de montrer à nos supporters de quoi nous sommes capables. Ce sera d’ailleurs mon premier OM-PSG. »

Modeste M’Bami (Milieu de terrain du PSG)
« Nice est resté bien en place derrière. Nous avons réalisé une mauvaise entame de match avant de bien réagir par la suite. Nous avons maintenant une semaine pour préparer notre prochain match à Marseille. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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