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PSG – Nice 2-3, 08/04/95, Division 1 94-95

Raï contrôle (Ch. Gavelle)

Samedi 08.04.1995, Championnat de France, Division 1, 32e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – O.G.C. NICE  2:3 (1:1)
– 33 230 spectateurs. Buts : Pascal Nouma, 24′, Oumar Dieng, 34′ contre son camp ; Sandjak, 54′, Chaouch, 70′, Raï Oliveira, 92′.
L’Équipe du PSG : Luc Borrelli – Antoine Kombouaré, Alain Roche, Oumar Dieng – Bernard Allou, Francis Llacer, Jean-Philippe Séchet (Raï Oliveira, 60′), Valdo Filho, Patrick Colleter – Pascal Nouma, Patrick Mboma. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Alain Roche.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

Réplique (modèle du commerce) maillot domicile 1994-95, version manches courtes, collection http://maillotspsg.wordpress.com

Maillot domicile 1994-95 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Action chaude dans la surface niçoise

Action chaude dans la surface niçoise

Patrick Colleter

Patrick Colleter

Patrick Mboma

Patrick Mboma

Raï contrôle (Ch. Gavelle)

Raï contrôle (Ch. Gavelle)

Le bas du Virage Auteuil

Le bas du Virage Auteuil


Compte-rendu (Paris Go!) :

QUELLE SALADE !

A la vue de ce match, on peut se demander si le PSG a encore envie de jouer les six derniers matches du Championnat de France. Manque de conviction ou de motivation, peu importe, un club tel que le PARIS SAINT-GERMAIN FOOTBALL CLUB doit assurer le spectacle et surtout le résultat. Principalement devant ses « clients »… A force de se chercher des excuses, le public manifeste son mécontentement… ce qui nous a rappelé la fin de l’ère BORELLI !

Laminé 4 à 0 au match aller lors de la quatorzième journée, l’OLYMPIQUE GYMNASE CLUB DE NICE COTE-D’AZUR se rendait au Parc des Princes avec l’objectif de ne pas prendre une volée du même calibre et, si possible, de partager les points avec les hommes de Luis FERNANDEZ. Mission à priori délicate mais pas impossible, trois jours après la déconvenue de Milan, et vu le onze aligné par le coach parisien. En effet, hormis Alain ROCHE et Francis LLACER, les neufs autres titulaires face à l’armada italienne n’étaient pas présents sur la pelouse. Pour les quelques 33 000 spectateurs payants, cela était un peu dur à avaler… Mais bon, le PSG possède un banc bien fourni, désireux, qui plus est, de montrer sa valeur. Dont acte.

Dès les premières minutes de jeu, l’on se met à penser que la soirée va être tranquille pour les « rouges et bleus » qui, même s’ils ne forcent pas trop leur « talent », parviennent à inquiéter la défense azuréenne. Illustration à la 8ème minute où, bien décalé par Bernard ALLOU, Patrick M’BOMA oblige Lionel LETIZI à une jolie parade suite une non moins jolie frappe du gauche à ras-de-terre.

Son compère, Pascal NOUMA, n’est pas en reste puisqu’après avoir manqué de peu le cadre d’une reprise de la tête (17ème), il ouvre le score de bien belle façon. On joue la 24ème minute et Candido Filho VALDO, après avoir hérité du ballon de Jean-Philippe SECHET, vient fixer la défense niçoise avant d’adresser une superbe ouverture pour l’ancien Cannois qui après avoir évité la sortie du gardien, parvient à redresser la course du ballon et à le glisser sous la transversale. Cela commence donc plutôt bien pour la soi-disante « équipe B » du PSG. La suite de la rencontre va, hélas, s’avérer différente.

Dix minutes après l’ouverture du score, les hommes d’Albert EMON vont tirer profit d’une première bourde de la défense parisienne. Sur un centre, à priori sans grand danger, venu de la droite, Liazid SANDJAK récupère le ballon mal renvoyé par Antoine KOMBOUARE et tire aussitôt au but. Le cuir n’est pas cadré mais Oumar DIENG, bien involontairement, va remédier à cela en le détournant dans le coin gauche des cages de Luc BORRELLI… Un petit coup de pouce qui aurait pu être évité mais ce soir-là, les Franciliens ont du coeur (mal-heureusement pas à l’ouvrage) et vont surtout le démontrer en seconde période.

Effectivement, les 45 minutes restantes vont avoir le don d’énerver une bonne partie du stade, voire la totalité, si vous mettez de côté la quinzaine de supporters des Aiglons. Face à un milieu de terrain pas assez combatif et devant une défense plus que perméable, les coéquipiers de Liazid SANDJAK (76 matches en Dl et 4 buts sous les couleurs du PSG de 1986 à 1992) vont profiter de la moindre brêche. Et cela va payer. Une première fois à la 54ème minute où, après avoir récupéré le ballon dans son camp, le capitaine niçois, Frédéric MARTIN alertait Mohammed CHAOUCH, l’international marocain, prolongeait pour l’ancien parisien qui ne se faisait pas prier pour doubler la mise d’un extérieur du pied droit. Silence de mort dans un Parc des Princes abasourdi. Une poignée de minutes plus tard, Luis FERNANDEZ rappelle sur le banc Jean-Philippe SECHET et lance Souza Veira de Oliviera RAI pour tenter de recoller à la partie.

Néanmoins les actions offensives, quand il y en a, ne sont pas d’ordre à véritablement inquiéter Lionel LETIZI. Au contraire, c’est l’OGCN qui continue à réciter sa leçon de réalisme devant les buts. En un, vous prenez SANDJAK, en deux, Frédéric TATARIAN et en trois Mohammed CHAOUCH. Le premier décale le second sur le côté droit, celui-ci met en orbite le dernier qui ne se pose pas de cas de conscience et trompe une troisième fois Luc BORRELLI.

Dans les travées, le silence laisse place à la grogne puis aux sifflets envers la prestation proposée ! Tantôt les noms des joueurs normalement titulaires sont scandés, tantôt les « Olés » ironiques accompagnent chaque passe des visiteurs. Ça sent la cassure mais même le but réussi par RAI à la dernière minute, joli but d’ailleurs, n’empêchera pas les Parisiens de se faire copieusement huer au coup de sifflet final. Décidemment, on ne s’ennuie pas cette saison. Même si ces divertissements sont durs à avaler…

Notes des joueurs :

BORRELLI : 11/20. Titularisé à la place de Bernard LAMA, Luc n’a pas grand chose à se reprocher sur le trois buts niçois. Ses défenseurs lui ont vraiment joué un sale tour…
KOMBOUARE : 9/20. Son duel avec Liazid SANDJAK a tourné court. Un manque cruel de concentration.
ROCHE : 12/20. Le capitaine parisien a dû se sentir bien seul en défense et n’a pas pu combler la passivité de ses coéquipiers.
DIENG : 8/20. Aïe, aïe, aïe ! La série de bons matches vient de prendre un sérieux coup d’arrêt. Un but contre son camp, des interventions à la « mord-moi-le-noeud »; une sérieuse remise en question s’impose.
ALLOU : 7/20. Mis à part une bonne passe pour M’BOMA en début de match, le stagiaire du PSG a été plus que discret.
LLACER : 10/20. Francis a eu certes le mérite de se battre mais n’a pas pu empêcher la débâcle de son équipe.
SECHET : 9/20. Un tel manque de combattivité commence à devenir énervant pour rester poli. Le manque de compétition n’explique pas tout. Remplacé par RAI à la 60ème minute et auteur d’un joli but.
COLLETER : 10/20. On a connu Patrick plus entreprenant et mieux inspiré même si en seconde période il a tenté de rameuter les troupes.
VALDO : 12/20. Non retenu contre les Milanais, Candido a démontré sa soif de match en étant à l’origine des deux buts et en bousculant la défense niçoise. Malheureusement mal soutenu par ses partenaires.
NOUMA : 12/20. Troisième but de Pascal cette saison. Bien qu’esseulé sur le front de l’attaque, il a bien pesé sur la défense adverse et s’est montré dangereux à plusieurs reprises.
M’BOMA : 8/20. Le néant total excepté une bonne occasion en tout début de rencontre détournée par LETIZI.


Le stade :

Le Parc des Princes


Loic
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