Sélectionner une page

PSG – Poissy 1-1, 25/02/73, Division 3 72-73

Dimanche 25.02.1973, Championnat de France, Division 3, Groupe Ouest, 20e journée (2e place) à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. –  A.S. POISSY  1:1 (1:0)
– 1 225 spectateurs. Buts : Christian André, 9′ ; Herbette, 56′. Arbitre : M. Leclercq.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierPatrice Zbinden, Bernard Béréau, Éric Renaut, Michel BéhierRobin Leclerc, Jacques LaposteMichel Marella, Christian André, Bernard Dumot, Othniel Dossevi. Entraîneur : Robert Vicot.
L’équipe de Poissy : Leplat – Gros, Lecole, Tiramani, Linotte – Ryda, Madeleine – Fontin, Langlois, Fruhauff, Herbette. Entraîneur : Quenolle.


Maillot utilisé :

Domicile Montréal 1972 1973

Maillot domicile 1972-73


Photos du match :

Les Sangermanois avant le coup d’envoi du derby des Yvelines… (photo J.-L. Mollet)

… et leurs voisins pisciacais (photo J.-L. Mollet)

Christian André devancé par un défenseur de Poissy, sous les yeux d’Othniel Dossevi

Le Pisciacais Langlois au-dessus de la mêlée (photo J.-L. Mollet)

Christian André à la lutte (photo J.-L. Mollet)

Une partie du nombreux public ayant investi le Camp des Loges pour ce derby (photo J.-L. Mollet)


Compte-rendu :

[Match retour du derby yvelinois (le Paris-SG avait remporté le match aller à Poissy). Ce sont les parisiens qui vont ouvrir le score par André sur un cafouillage. S’en suivra une domination stérile du PSG qui se soldera, comme souvent, par une égalisation contre le cours du jeu. Les parisiens ne vont cependant pas baisser les bras et repartent à l’assaut les buts pisciacais, malheureusement sans plus de succès.]

Presse (merci à Stéphane Grandvalet) :

Cette fois il n’y aura pas eut de vainqueur dans le derby des Yvelines. Paris-Saint-Germain et Poissy sont restés dos à dos à l’issue d’une bonne partie de football que les 1500 spectateurs du Camp des Loges ont pu apprécier. C’est le Paris-Saint-Germain qui allait ouvrir le score dès la neuvième minute par son attaquant André, 1-0 à la mi-temps. La seconde mi-temps vit l’égalisation des joueurs de Poissy à la 56e par Herbette. Malgré ce bon match nul, Paris-Saint-Germain ne profite pas du match nul que le leader Quevilly à concédé sur le terrain d’Evreux. Paris reste à quatre points de Quevilly et en possède quatre d’avance sur son plus dangereux poursuivant Evreux.

Le Courrier Républicain :

Derby passionné au stade du Camp des Loges

Partage des Points pour Paris-Saint-Germain et Poissy

1.200 spectateurs s’étaient donnés rendez-vous au Camp des Loges pour assister à une rencontre placée sous le signe du derby.

Pratiquant un football très technique avec un milieu de terrain omniprésent la formation du Paris-Saint-Germain allait faire tout le jeu durant les quarante-cinq premières minutes devant une équipe de Poissy privée de ballon, lente, s’entêtant à fermer le jeu. Le football décomposé que pratiquèrent les Sangermanois fut remarquable et ne cessait de troubler les arrières visiteurs véritablement sur des charbons ardents.

C’est donc en toute logique qu’après dix minutes de jeu, le Paris-Saint-Germain possédait une avance d’un but à la marque. L’action fut amorcée sur la gauche par Béhier, relayé par Dumot qui élimina deux arrières de Poissy d’une magistrale feinte de remise de passe, puis il servit André qui catapulta le ballon dans les filets adverses d’un tir à ras de terre (10e).

Dès lors l’équipe de R. Vicot loin de jouer sur son avance mais désireuse au contraire de concrétiser son avance, attaqua constamment en esquissant de bons mouvements offensifs.

Cependant il s’en fallut de peu que Poissy égalise à la 25e minute en effet les joueurs de R. Quenolle sur une de leurs rares contre-attaques allaient obtenir un corner, tiré par Herbette, la balle fut reprise de la tête par Langlois mais elle percuta la barre transversale.

En dépit de cette belle action Poissy ne parvint jamais à rivaliser avec son adversaire qui avait le plus souvent marqué jusqu’à ce moment, le jeu d’une emprise assez considérable où la sûreté collective et la précision des passes étaient indiscutables.

On pensa bien que Dumot lait aggraver le score lorsqu’a la suite d’une, une deux avec André, il déclencha un tir violent des 25 mètres comme un coup de canon que Leplat stoppa dans un réflexe extraordinaire en s’y prenant à deux fois (27e). Vers la fin de cette première mi-temps le match s’équilibra, la formation de Poissy faisant preuve d’un renouveau, d’un regain de vivacité offensive par ses avants à l’image de l’excellent Langlois et de l’ailier Herbette.

La seconde période de jeu ne fut pas à l’image de la première, d’entrée les visiteurs plus entreprenants allèrent faire jeu égal avec les Sangermanois. Les élèves de Quenoile délaissant dans une limite restrictive le jeu défensif qui les caractérise voire parfois négatif, les joueurs de Poissy trop habitués engagement et brutalité et qui à ce jeu n’ont rien à gagner, l’arbitre dut adressé d’ailleurs un avertissement à Tiramani pour agressions illicites et continuelles.

Mais revenons à cette rencontre où les défenses prenaient un ascendant sur les attaques rapidement et incisivement menées de part et d’autre. Et c’est ainsi qu’a la 70e minute sur une contre-attaque, Langlois en position d’ailier droit adressait un centre rapide et tendu qui n’était intercepté par personne et qui parvenait à Herbette en position d’avant d’avant-centre. Son tir faisait mouche.

Il restait vingt minutes à jouer et très vite la défense sangermanoise jusque là irréprochable resserrait sa garde, Leclerc, Laposte pour Paris-Saint-Germain essayèrent de porter des accélérations et de prendre des risques indispensables en venant soutenir les feux follets André, Dumot, Marella, Dossevi mais les avants locaux ne purent concrétiser face à un adversaire attaché à leurs basques et à leur perte.

A la 89e minute, Paris-Saint-Germain bénéficia d’un troisième corner consécutif, la balle reprise une première fois par Dumot fut repoussée par le gardien Leplat, Dossevi récupérait, tirait, Tiramani sauvait sur sa ligne de but, Marella bénéficia du renvoi du ballon mais encore une fois un arrière de Poissy dégageait « in-extremis » sur sa ligne de but. La dernière flambée sangermanoise s’éteignit au coup de sifflet final de l’arbitre.

Les Sangermanois ont évolué sur un rythme plus élevé, Ils firent souffrir la défense de Poissy, ils auraient pu remporter un succès sur leur voisin avec un peu plus de réussite, mais ils se heurtèrent à une formation rigoureuse et intraitable sur l’homme et dans la conception du jeu.

Dans cette équipe du Paris-Saint-Germain, Choquier pour sa rentrée se distingua par son autorité et s’opposa avec netteté aux tentatives adverses, Béréau, Zbinden, Béhier, Renaut s’imposèrent en défense, Leclerc est toujours aussi vaillant et clairvoyant, Laposte a amplement confirmé son retour et Dumot fut terriblement efficace, on aura garde d’oublier le trio André, Morella, Dossevi de nombreux et excellents mouvements offensifs.

Réactions :

Robert Vicot (entraîneur) : « Mes garçons ont essayé de faire le maximum pour pratiquer du beau football contre une équipe qui s’est montrée plus que prudente ».


Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre en 1972

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre en 1972


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)