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PSG – Poitiers 4-1, 30/05/71, Division 2 70-71

Dimanche 30.05.1971, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 30e journée (1re place) à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – STADE POITEVIN F.C.  4:1 (1:0)
– 2 274 spectateurs. Buts : Jean-Claude Bras, 22′ ; Jacques Rémond, 49′, Pédini, 54′, Dominique Delplanque, 63′, Jacques Rémond, 81′. Arbitre : M. Verbecke.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean Djorkaeff, Jean-Claude Fitte-Duval, Jean-Pierre Destrumelle, Fernando CruzBernard Guignedoux, Bernard BéreauDominique Delplanque (puis Jean-Louis Brost), Michel Prost, Jacques Rémond, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Poitiers (les 10 joueurs cités dans France Football) : Delhumeau – Schleider, Bidegarray, Fumeron, Grenouillat – Raspotnik, Daviau (Bonnat, ?’) – Pédini, Gauhier, Corn. Entraîneur : Delcampe.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1970-71


Photos du match :

Les joueurs du Paris-SG posant avant le coup d’envoi (Cruz, Béreau, Djorkaeff, Choquier, Destrumelle, Fitte-Duval , Prost, Guignedoux, Rémond, Delplanque et Bras)

Delhumeau, futur gardien du PSG, ne peut empêcher le but de Jacques Rémond, sous les yeux de Michel Prost

Le portier poitevin n’aura pas été ménagé par les avants parisiens, ici Jean-Claude Bras

Le même Bras balle au pied

Officiellement champions du coupe Centre, Bernard Béréau, Jean-Pierre Destrumelle, Jean Djorkaeff et Jacques Rémond saluent le public aux anges


Compte-rendu (Le Courrier Républicain) :

Paris-Saint-Germain euphorique abat Poitiers

De tous les matches auxquels nous avons pu assister en cette saison… faste 70-71, celui qui opposait dimanche au Camp des Loges devant un nombreux public enthousiaste (recette 22.077 F pour 2.274 spectateurs) le Paris-Saint-Germain à Poitiers, fut de loin le plus sympathique, le plus ouvert et aussi le plus décontracté parce que sans doute les deux équipes n’avaient plus rien à gagner… ni à perdre ! Ce fut donc une rencontre plaisante, toute vouée de part et d’autre à l’offensive, le marquage très large permettant des mouvements spectaculaires par les tentatives au but.

On s’aperçut très rapidement que le Paris-Saint-Germain voulait terminer en beauté ce championnat gagné de haute lutte le 16 mai à Rouen. Il commença par poser de sérieuses banderilles et à la 22e minute, après un superbe centre de Michel Prost, J.-C. Bras ouvrait la marque d’une tête « brossée » qui médusa Delhumeau, diminué il est vrai par un choc violent avec J.-C. Bras un quart d’heure auparavant. Mais les Poitevins ne se donnaient pas pour battus, eux qui précisément manoeuvraient fort bien au centre du terrain, emmenés de superbe façon par un Pedini transcendant jusqu’aux… 17 mètres !

Les Parisiens n’en redoublaient pas moins d’efforts et attirés comme par un aimant vers la cage poitevine… ils ne pouvaient faire moins, à la 49e minute, d’aggraver la marque : cela se passa le plus simplement du monde avec un superbe une-deux Prost-Rémond, terminé par une première tentative de Prost repoussée par Delhumeau et parachevé enfin par une « volée » de toute beauté par Rémond ! 2-0. L’équipe poitevine ne désarmait pas ; sa contre-attaque de la 54e minute, stoppée en sa faveur par un coup franc, lui permit de réduire la marque par Pedini après un slalom et un tir croisé frappé du meilleur cru ! Et aussi bizarre que cela puisse paraître, les hommes de Delcampe allaient avoir, une minute plus tard, l’égalisation au bout du pied de l’avant-centre Gauthier qui voulant trop placer sa balle la catapulta sur le montant gauche de Choquier ! Les Poitevins venaient de laisser passer leur chance. A la 63e minute, le jeune Delplanque sur passe de Prost trompait Delhumeau et… creusait le trou ; à la 80e minute, après une belle combinaison Bras-Prost, Rémond de la tête clôturait inéluctablement la marque à 4-1… sans autre forme de procès.

Le Paris-Saint-Germain a joué dimanche en grand seigneur. Tout lui a réussi parce que ses attaques ont été empreintes d’un sens offensif aigu et parce que ses défenseurs… excellents attaquants, ont créé maintes fois l’ouverture ! Un grand match en somme comme on voudrait en voir souvent.


Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre


Loic
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