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PSG – Quimper 5-0, 06/12/70, Division 2 70-71

Dimanche 06.12.1970, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 13e journée (1re place) à Paris, au Stade Jean-Bouin :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – STADE QUIMPÉROIS  5:0 (1:0)
– 3 081 spectateurs. Buts : Jean-Louis Brost, 24′ ; Michel Prost, 48′, Jean-Claude Bras, 65′, Jean-Louis Brost, 69′, Jean Djorkaeff, 89′ sur penalty. Arbitre : M. Dhumerelle.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean Djorkaeff, Daniel Guicci (Jean-Claude Fitte-Duval, 46′), Roland Mitoraj, Fernando CruzBernard Guignedoux, Bernard BéreauJean-Louis Brost, Michel Prost, Jacques Rémond, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Quimper : Larzul – Quentel, Hemery, Surray, Hémon – Morvan, Yan – Bechennec, Dorval, Rannou, Bois (Guezenec, 70′). Entraîneur : Le Maître.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1970-71


Photos du match :

L’ouverture du score, de la tête, par Jean-Louis Brost, sur un centre de Jean-Claude Bras que la défense quimpéroise pensait devoir sortir (archives S. Bride)

Michel Prost dans la défense quimpéroise, sous les yeux de Jean Djorkaeff (HAC Foot Archives)

Jean-Claude Bras taclé par Morvan, symbole du jeu dur des Bretons (HAC Foot Archives)

Bernard Guignedoux balle au pied sous les yeux du Quimpérois Morvan, au sol


Compte-rendu :

Toujours à la deuxième place du classement, les Parisiens accueillent à Jean-Bouin des Quimpérois  en difficulté.

Comme souvent ces temps-ci, les joueurs de Pierre Phélipon vont se montrer peu à leur avantage en début de match, même s’ils regagnent les vestiaires avec une avance d’un but, grâce à Jean-Louis Brost.

Mais, en revanche, quelle seconde mi-temps ! Les Parisiens vont passer aux pauvres Finistériens pas moins de 4 buts, pour le bonheur des plus de 3.000 spectateurs. Et, cerise sur le gâteau, la défaite de Limoges à Brest permet au Paris Saint-Germain de s’emparer de la tête du championnat, pour la première fois de son histoire !

Compte-rendu (Ouest France) :

Cavalier seul de Paris-Saint-Germain

Le classement actuel du Stade Quimpérois ne peut plus étonner personne. La piètre partie que les Finistériens ont jouée devant Paris -Saint-Germain en fut l’illustration parfaite. A aucun moment, les hommes de Lemaitre n’ont donné l’impression de pouvoir causer quelques inquiétudes aux Sangerminois (sic). La plupart du temps, ils coulèrent après une balle insaisissable. Cela s’explique par le bagage technique de loin supérieur des banlieusards. Il fallut attendre la 29ème minute pour voir le premier tir quimpérois, adressé par Dorval. Choquier n’eut aucun mal à le stopper. Mais déjà Quimper était mené depuis la 9ème minute, par un but de Brost. But assez heureux empressons-nous de le dire, car le centre de Bras en cette occasion, fut complètement raté.

Aux environs de la demi-heure, le jeu se durçit quelque peu. Après un choc entre Hémery et Brost, l’arbitre dut Intervenir à plusieurs reprise, et donna un avertissement à Morvan.

Les Quimpérois sans doute énervés par leur manque de réussite, eurent la tricheuse tendance de commettre de nombreuses Irrégularités.

Au jeu ordonné de Saint-Germain, les Quimpérois opéraient par grands coups de bottes. Les balles expédiées de telle façon, parvenaient bien entendu, la plupart du temps, dans les pieds ou sur la tête des banlieusards, qui an profitaient pour relancer le jeu. Toutefois, aucun autre but ne devait être marqué au cours de cette première période.

Quimper s’écroule

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, c’est au moment où Quimper comprit qu’il fallait jouer au football fait de passes courtes et redoutables, et non rechercher systématiquement le contact, qu’il craqua.

Béreau (46ème), Bras (47ème), furent deux doigts de marquer, mais ratèrent leurs tirs.

Ce n’était que partie remise, puisqu’une minute plus tard (48ème) une centre en hauteur du portugais Cruz trouvait la tête de Prost qui logea la balle dans les filets.

A la 61ème minute, on crut enfin que Quimper allait réduire l’écart. Hémery monté prêter main forte à son attaque, adressait un tir tendu à ras de terre des 20 mètres ; Choquier dut s’y reprendre à deux fois pour capter le ballon. C’est d’ailleurs le seul tir breton qui mérita d’être cité.

Bras, qui, hier, fut très entreprenant, inscrivit le troisième but de son équipe, à la 65ème minute, imité trois minutes plus tard par Brost, à la suite d’une tête de Prost et de Rémond.

Dés lors, les Sangerminois relâchèrent leur étreinte, se contentant de faire circuler la balle. Quimper, véritablement dans un mauvais jour, ne sut pas en profiter. Au contraire, Prost rata complètement son shot (76ème) alors que toute le monde voyait le ballon au fond des buts gardés par Arzul.

Le score paraissait devoir en rester là, quand à la dernière minute, Fleury eut le mauvais réflexe de faucher Béreau dans la surface de réparation. L’arbitre n’hésita pas et montra le point de pénalty. Djorkaeff, exécuteur des hautes oeuvres, ne manqua une si belle occasion.

Au vu de cette rencontre, une classe séparait Saint-Germain de Quimper. Malgré tout, nous ne voulons pu croire que les Quimpérois sont si mauvais que cela. Ils possèdent dans leur équipe, des éléments de bonne valeur.


Le stade :

Le stade Jean-Bouin

Le stade Jean-Bouin


Loic
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