Sélectionner une page

PSG – Rapid Bucarest 0-0, 18/09/01, Coupe de l’UEFA 01-02

Mardi 18.09.2001, Coupe de l’UEFA, 64e de finale, match aller à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. RAPID BUCAREST (Rou.) 0:0 (0:0)
– 23 000 spectateurs environ.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Francis Llacer, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze, Didier Domi – Hugo Leal (Augustine Okocha, 60′), Mikel Arteta, Ronaldinho Gaùcho, Édouard Cissé (Nicolas Anelka, 69′) – José Aloísio, Alex Dias (Joaquim Agostinho, 78′). Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2001-02


Billet :


Fanion :


Photos du match :

Photo Ch. Gavelle

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle

Percée d’Alex (Ch. Gavelle)

Tentative de Ronaldinho


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

La thèse de l’accident ?

Voilà donc un scénario peu ragoûtant. Dominateurs quasi stériles d’une formation roumaine parfaitement regroupée, le PSG malgré cinq joueurs offensifs en fin de rencontre, n’a pu s’offrir la joie du but. Mais c’est surtout d’une qualification pour le deuxième tour de la coupe UEFA, que Paris risque de se priver. Car à Bucarest, ce match retour s’apparentera à un véritable traquenard.

Après Craiova (4-1) et le Steaua Bucarest (5-0), c’est la troisième fois de l’histoire du PSG qu’un club roumain se rend Porte d’Auteuil. Mais à la différence des deux précédents visites, Paris n’a pas offert un festival offensif à son public. Pire, il s’est heurté à une organisation particulièrement bien pensée par Hizo, l’entraîneur du Rapid. En choisissant d’évoluer avec un attaquant de pointe (Pancu), les Roumains ont soigneusement laisser venir des Parisiens enclin à prendre un rapide avantage. Du coup, ils se sont découverts, et ont manqué de peu le pire des scénarios. Car Paris est très vite parti à l’abordage dans cette rencontre.
Aloisio n’a pas tardé à se manifester. Bien lancé par Ronaldinho, il enroule sa frappe qui passe du mauvais côté du montant droit de Dolha (1re). Le ton est donné. Si le Parc n’est qu’à moitié plein, les quelques 20 000 spectateurs présents assistent à un show made in Brésil avec Ronaldinho à la baguette et la doublette Aloisio-Alex en pointe.

C’est pour l’instant le grand à la boucle d’oreille (Aloisio) qui se montre le plus inspiré. Des trente mètres le plus souvent. Alex n’est pas en reste, il essaye de jouer court, notamment avec Llacer qui n’hésite pas à venir prêter main forte à ses attaquants pour ce qui constitue son retour à la maison. Mais sous les yeux de ses parents, Ronaldinho aimerait plus que tout inscrire un but. Son premier avec le PSG. Le talon de Stanciu le prive de ce bonheur (22e). A quelques centimètres près ! Mais « Roni » n’est pas du genre à se prendre la tête, sans attendre il traverse toute la largeur du terrain pour venir offrir une solution à ses attaquants.

Un bon Pancu

Paris sait qu’il doit se mettre à l’abri avant de se rendre la semaine prochaine en Roumanie. Et le temps passe. Après avoir incorporé Okocha (Hugo Leal, 59e), puis Anelka (Cissé, 68e), Fernandez lance maintenant Agostinho dans cette coupe UEFA (Alex, 77e). Les données sont limpides : le PSG veut absolument marquer. C’est tout d’abord Hugo Leal, qui à l’entrée de la surface oblige Dolha à salir sa tunique jaune (55e). C’est ensuite, Heinze qui vient placer sa tête sur un corner de Ronaldinho (61e). Mais surtout ce dernier qui slalome à l’entrée de la surface roumaine, et qui arme une puissante frappe que Dolha est tout heureux de repousser du bout de ses gants (79e).

Mais pour aller de l’avant Paris découvre ses arrières. Les Roumains profitent ainsi du moindre ballon de contre pour pointer leurs nez dans la moitié de terrain du PSG. Une action qui se joue à deux contre trois en faveur des visiteurs, n’est pas loin de faire mouche (82e). Re-belote quelques minutes plus tard, lorsque l’attaquant vedette du Rapid, Pancu, envoie le cuir à quelques centimètres des buts de Letizi (85e). Les Roumains jouent maintenant crânement leur chance. Et cela agace plutôt Luis et les fidèles du Parc. Pancu est vraiment une plaie, un formidable attaquant.
Heureusement que son ange-gardien s’appelait Heinze, ce soir. Les deux hommes ont fait leur match. Un beau match. Au milieu d’un autre, beaucoup moins drôle, celui-là.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)