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PSG – Rennes 0-0, 20/05/03, Ligue 1 02-03

Francis Llacer

Mardi 20.05.2003, Championnat de France, Ligue 1, 37e journée (9e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C.  0:0 (0:0)
– 40 619 spectateurs.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Cristóbal Parralo, Frédéric Déhu (Gabriel Heinze, 46′), Mauricio Pochettino, Francis Llacer – Fabrice Fiorèse, Hugo Leal, Romain Rocchi, Stéphane Pédron – Alioune Touré (Felipe Teixeira, 62′), Chigui Lucau (Ronaldinho Gaùcho, 54′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Romain Rocchi.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2002-03 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2002-03 (collection MaillotsPSG)


Billet :

0203_PSG_Rennes_billet


Programme :


Photos du match :

Stéphane Pédron

Débordement de Stéphane Pédron (Ch. Gavelle)

Hugo Leal

Hugo Leal (Ch. Gavelle)

Ronaldinho provoque...

Ronaldinho provoque… (Ch. Gavelle)

Francis Llacer

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil...

Le Virage Auteuil…

… s'enflamme!

… s’enflamme pour les 10 ans des Tigris Mystic


Vidéo:


Compte-rendu (psg.fr) :

Fermez le banc !

Pas le moindre mouvement de filet pour la der de la saison au Parc. Ce sera la première fois, et ce sera donc la dernière. Ce 0-0 qui arrange Rennes plus qu’il ne le dérange, a surtout offert quelques images mémorables. Comme ces mains qui se serrent (Fernandez-Halilhodzic), ou ces mains qui se claquent (Ronaldinho-Halilhodzic). Le témoin est passé.

Des bancs. Du temps de l’école, dans cette cour où se fabriquent maladroitement nos rêves de grandes chevauchées devant des publics ébahis, on slalomait autour. Ils étaient alors construits en bois.

Des bancs. De plastiques ceux-là. Blancs. Au milieu slaloment des câbles, puis des hommes. Les ballons, eux, sont rangés. Ces obscurs objets de désirs n’attirent pas spontanément l’attention. Nous ne sommes plus dans une cour d’école, enfin on n’y joue plus pour les mêmes raisons.

D’un côté les Bleu, de l’autre les Blanc. D’un côté, un homme qui part, c’est son dernier match sur ce banc, de l’autre, un homme qui visite la cour en passant par l’extérieur. Il a l’œil inquisiteur, un peu voyeur, il sait qu’ici c’est bientôt chez lui.
Alors que faut-il essayer de lire dans une telle rencontre ? Et d’abord, y a-t-il quelque chose de cet ordre ? Sportivement, les données sont claires. Rennes doit gagner ou faire match nul pour sauver sa tête en Ligue 1. Quant à Paris, ses espoirs se confondent avec cette obligation de maintenir une certaine qualité de jeu, pour mieux se préparer à sa finale de coupe de France. Car pour le reste, Paris a depuis belle lurette perdu tout espoir d’atteindre ses objectifs.

Retourné acrobatique de Lucau

Il y a donc des bancs. Ceux-là mêmes où naissent les rêves de grandeur. Vahid a salué Luis. Il y a même ajouté la petite tape amicale derrière la tête. C’était le moment attendu par les zooms des preneurs d’images. C’est désormais en boite.
Des bancs, on est loin d’assister au spectacle d’une dernière virée entre copains au Parc. Si l’on excepte l’abnégation en même temps que le peu d’inspiration dont font preuve Monterrubio et Frei (13e, 26e et 30e). Car Frei est maladroit. Seul aux six mètres, l’international helvète bute sur un Alonzo irréprochable (30e).

Et heureusement qu’il est encore dans le coup, lorsque cinq minutes plus tard, c’est au tour de Jeunechamp cette fois, de voir sa tentative repoussée sur la dernière ligne parisienne (36e). A Paris, il y a bien le jeune Lucau pour montrer sa technique (retourné acrobatique sur une remise de Leal, 24e), mais c’est bien maigre pour inquiéter Cech. Alors, le jeune pensionnaire du centre de formation remet ça avec un peu plus de conviction. A l’origine, on trouve un long changement d’aile de Leal pour Pédron, Lucau tente la demi-volée, mais c’est hors du cadre (45e).

Les bancs sont vides, tout comme l’animation de jeu, vide de sens. Que veut-on au juste ? Rennes a assuré l’essentiel des accélérations cardiaques de cette première période, Paris prendra un peu son relais en seconde période. Surtout lorsque son plus génial slalomeur fera son entrée. De son banc, Luis fait un signe au Gaucho. Sur l’autre banc, et au moment de lui passer dans le dos, Halilhodzic tend sa main à Ronaldinho qui répond volontiers à sa demande. Tout y est, et on peut voir dans ce geste comme un passage de témoin.

Escudé tente le coup du hold up

Des bancs qui n’ont plus qu’à se satisfaire de l’entrée du meilleur joueur de ce championnat, et à qui il ne faut que quatre minutes pour doper l’adrénaline de cette rencontre bien terne (tir sous la barre boxé par Cech, 57e). C’est ensuite à Heinze de faire courir un long frisson dans le dos de Cech. Sur un premier tir lointain, le portier rennais est tout heureux de toucher ce ballon au rebond malicieux (64e). Escudé tente bien le coup du hold up, mais Alonzo est tout heureux d’être sur la trajectoire de sa tête (72e).

Avant de quitter leurs bancs, Fernandez et Halilhodzic ont tout juste le temps d’apprécier les derniers coups de rein parisiens. Une tête de Ronaldinho (74e), puis une dernière frappe lourde de Pochettino (88e) avant que Teixeira ne solde tout cela par une énième parade de Cech (90e), et c’est Paris qui solde ses comptes pour l’exercice. Chacun rejoint alors ses pénates, les bancs sont désespérément vides. Il faut savoir que si le plastique résiste à l’épreuve du temps, les entraîneurs, non.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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