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PSG – Rennes 1-1, 24/04/10, Ligue 1 09-10

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et qualité d'origine:http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2009/1921/22222/match/PSG-Rennes/PSG-Rennes-1-1)

Samedi 24.04.2010, Championnat de France, Ligue 1, 34e journée (11e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C.  1:1 (0:1)
– 32 596 spectateurs. Buts : J.Leroy, 32′ ; Guillaume Hoarau, 64′.
L’Équipe du PSG : Apoula Edel – Christophe Jallet, Zoumana Camara, Mamadou Sakho (Marcos Ceará, 67′), Sylvain Armand – Ludovic Giuly (Péguy Luyindula, 65′), Granddi Ngoyi (Mateja Kežman, 85′), Jérémy Clément, Stéphane Sessègnon – Mevlüt Erding, Guillaume Hoarau. Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Avertissements à Sylvain Armand, Zoumana Camara et Mamadou Sakho.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2009-10 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2009-10 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et qualité d'origine:http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2009/1921/22222/match/PSG-Rennes/PSG-Rennes-1-1)

Ludovic Giuly (Ch. Gavelle)

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Stéphane Sessegnon à la lutte avec Fanni (Ch. Gavelle)

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Duel aérien pour Guillaume Hoarau (Ch. Gavelle)

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Jérémy Clément (Ch. Gavelle)

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La joie des parisiens après l’égalisation d’Hoarau (Ch. Gavelle)


Vidéo (cliquez sur l’image) :


Compte-rendu (psgmag.net) :

Après un triste match à Saint-Étienne, les joueurs parisiens ont su relever la tête et se créer de multiples occasions. Une seule, toutefois, a été concrétisée…

Le match en bref
À une semaine de la finale de la coupe de France, Kombouaré avait aligné une formation classique face à Rennes. Seule la suspension de Makelele imposait un changement à l’entraîneur parisien, et comme souvent ces dernières semaines, c’est Granddi Ngoyi qui débutait la rencontre. Côté rennais, Antonetti était privé des blessés Gyan et Tettey mais disposait, pour le reste, de toute son équipe.

Le premier quart d’heure est nettement à l’avantage des Parisiens, qui se montrent très offensifs. Jallet ne cesse de monter dans son couloir et, par le biais d’un jeu de passe astucieux, Paris se crée les premières occasions : une frappe enroulée de Sessegnon qui rase le montant, une volée de Giuly qui passe à côté, puis une autre volée de Jallet toujours hors cadre. Les débats se rééquilibrent alors quelque peu. Les premiers cartons arrivent — tous pour la charnière central parisienne. Mais Paris continue à jouer haut, et finit par se faire prendre en contre à la demi-heure de jeu.

Sur un coup franc pourtant à l’avantage de Paris, Camara prend l’initiative de s’aventurer dans la moitié de terrain adverse. Au lieu de balancer dans le tas, il adresse une passe peu précise, interceptée par Lemoine, qui lance immédiatement Briand dans le dos de Camara. La défense est désertée et Briand s’infiltre dans la surface. Il réussit à crocheter Camara, revenu au pas de charge, et sert Jérôme Leroy au deuxième poteau, démarqué, qui met le ballon au fond des filets (0-1, 32e). Un but vraiment trop fréquent cette saison, conséquence d’une perte de balle idiote, du comportement de joueurs qui tardent à revenir défendre et, enfin, de la naïveté de Sakho qui ne regarde jamais ce qui peut bien se passer dans son dos.

Après l’ouverture du score, Paris tente de réagir, notamment sur corner où une tête de Hoarau est repoussée sur sa ligne par Lemoine. Mais ce sont surtout les Rennais qui sont galvanisés par ce but. Marveaux parvient à dribbler Sakho et à se présenter face à Edel. Le portier parisien sort superbement et évite le deuxième but. Il sera à nouveau le sauveur du PSG juste avant la mi-temps, quand sur un coup franc repris par Hansson il se détend pour détourner un ballon qui allait en lucarne.

La seconde période reprend sur une grosse domination rennaise. Même si un corner parisien entraîne un nouveau sauvetage sur la ligne de Mvila, les Rennais ont clairement pris l’ascendant sur les Parisiens. Jallet est complètement débordé par les rushs de Marveaux et, par deux fois, celui-ci s’engage dans la surface parisienne. La première fois, il tire sur Edel ; la seconde, à côté. Il y aura également une belle occasion de Jérôme Leroy, dribblant le pauvre Jallet pour tenter un lob en angle fermé qui passe à côté.

On est alors proche du KO pour les Rennais… Pourtant, c’est à ce moment-là que Paris a la bonne idée d’égaliser : Clément ouvre parfaitement pour Giuly. Celui-ci, du milieu du terrain, lance Hoarau dans la surface. Encerclé, l’attaquant parisien décale pour Jallet, qui était monté sur son côté droit. Le latéral centre instantanément sur la tête de Hoarau, cette fois-ci démarqué, qui trompe Douchez (1-1, 64e).

Même si Rennes aura une autre occasion sur corner — tête de Mangane sur le sommet de la barre —, à partir du but, Paris domine outrageusement. Luyindula et Cearà — puis Kezman — sont rentrés, et dans les dix dernières minutes de la rencontre, Paris enchaîne les occasions très franches. Parti du côté gauche, Luyindula dribble puis adresse une frappe sèche qui heurte le poteau. Sur une touche longue de Cearà, Hansson dévie le ballon et l’envoie sur l’autre montant. Enfin, un nouveau corner de Sessegnon — plutôt adroit dans l’exercice pour une fois — permet à Hoarau d’expédier le cuir sur la barre transversale.

Le match s’achève sur une action plus que litigieuse : Erding est séché en pleine surface par Fanni, sans que Damien Ledentu ne juge utile d’accorder un penalty (voir plus bas).

Paris obtient donc un match nul plutôt logique dans l’ensemble, puisque chaque équipe a dominé une partie de la rencontre. Toutefois, le but idiot encaissé et la multitude de situations franches de fin de rencontre font que Paris peut clairement estimer avoir perdu deux points face à Rennes.

Le penalty sur Erding

Il y a dix ans, quand Damien Ledentu voyait Laurent Robert tacler un joueur par derrière les deux pieds décollés, il l’expulsait en tenant des propos peu amènes. Son arbitrage a donc évolué puisque, face à Rennes, il a vu Fanni effectuer le même genre de tacles en pleine surface sans qu’il ne signale la faute. Le commentateur de la rencontre sur Orange Sport, Denis Balbir, a argué qu’il n’y avait pas faute puisque Fanni touchait le ballon, ce qui est une conception intéressante du football : si un joueur donne un coup de coude à joueur, mais que dans le même temps, il a le pied sur le ballon, un arbitre doit-il s’abstenir de sanctionner le coup ?

Au Parisien, Frédéric Gouillard a recours à l’habituel registre de l’hypocrisie pour qualifier la faute sur Erding :

M. Ledentu aurait pu siffler un penalty en faveur du PSG dans les dernières minutes et être un peu plus sévère avec les Rennais en début de partie.

Dans le même article, Gouillard précise pourtant à propos d’Erding :
Il a manqué de percussion mais aurait dû hériter d’un penalty en toute fin de rencontre.
Aurait pu ou aurait dû ?
La réponse se trouve dans un autre article, non signé, du même journal :

Y avait-il penalty sur Erding ?

OUI. Dans le temps additionnel, alors que Paris poussait pour arracher la victoire, Rod Fanni touche le ballon mais déséquilibre Mevlut Erding dans la surface. Une faute synonyme de penalty. Damien Ledentu, l’arbitre, ne l’a pas accordé. « Je suis allé dans son bureau à la fin du match. Il a promis de m’appeler », explique Kombouaré. Lui a revu les images : « Il y avait penalty face à une équipe qui était à l’agonie. Cela se siffle partout ».


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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