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PSG – Rennes 3-1 ap, 15/01/95, Coupe de France 94-95

Contrôle de "Mister George"

Dimanche 15.01.1995, Coupe de France, 32e de finale à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C.  3:1  après prolongations (1:0, 1:1)
– 17 819 spectateurs. Buts : Paul Le Guen, 33′ ; Grassi, 87′ sur penalty ; Denis, 94′ contre son camp, George Weah, 118′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Antoine Kombouaré, Alain Roche, Ricardo Gomes, Francis Llacer – Jean-Philippe Séchet (José Cobos, 82′), Paul Le Guen, Vincent Guérin, Valdo Filho – Raí Oliveira (Pascal Nouma, 66′), George Weah. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Vincent Guérin, Pascal Nouma et Ricardo Gomes.


Maillot utilisé (en version à manches longues, avec liserés de col et de poignets bleus et rouges) :

Maillot domicile Adidas 1994-98

Maillot domicile Adidas 1994-98 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Intervention de Paul Le Guen

Intervention de Paul Le Guen

Attaque de Raï

Attaque de Raï

Jean-Philippe Sechet poursuivi

Jean-Philippe Sechet poursuivi

Tête de George Weah

Tête de George Weah

Ricardo chahuté par Grassi

Coup de coude de Grassi sur Ricardo

Contrôle de "Mister George"

Contrôle de « Mister George »

Le virage Auteuil au soleil...

Le virage Auteuil au soleil…


Vidéo :


Compte-rendu (Paris GO) :

Galop d’essai pour l’introduction dans la compétition fétiche du PSG qui, à coup sûr, va devenir un des principaux objectifs de Luis FERNANDEZ et de son équipe… Entre la Coupe de France et le club parisien, c’est une grande histoire d’amour. Le plat était copieux (belle entrée en la matière qu’un club de première division) mais malgré la victoire, ce fut plutôt laborieux. L’oubli du revers nantais passait par ce match. Au petit trot…

La Coupe de France est une compétition que le PSG affectionne tout particulièrement et le trophée 95 sera, sans nul doute, dorénavant l’objectif prioritaire au niveau national, le championnat de France était sérieusement compromis… En effet, c’est avec l’amère défaite de Nantes dans les esprits, mais aussi dans les jambes, que les joueurs de la Capitale abordèrent ce 32ème de finale face aux Bretons du STADE RENNAIS.

Devant une assistance d’environ 18 000 spectateurs, la formation parisienne ne met pas longtemps à s’appoprier le ballon et dès la 11eme minute, Antoine KOMBOUARE, monté aux avant-postes, place une reprise de la tête qui loupe de peu le cadre. Cependant, l’opposition s’équilibre peu à peu et RENNES, par l’intermédiaire de GRASSI et WILFORD, tente de semer le trouble dans une défense parisienne pas encore totalement remise sur pied. A la demi-heure de jeu, c’est pourtant PARIS qui va le premier trouver la faille. Sur une remise en touche de Francis LLACER, Antoine KOMBOUARE puis RAI, prolongent de la tête pour Paul LE GUEN, posté en embuscade, qui ne se fait pas prier pour ouvrir le score d’une demi-volée du gauche.

Dans la foulée, VALDO, se voyant déstabiliser par JENSEN, se charge lui-même du coup-franc, obligeant Gilles ROUSSET à intervenir en deux temps. Les Rennais, du tout impressionnés, s’enhardissent à l’approche de la pause et sont tout près d’égaliser suite à une reprise de la tête de WILFORD sur la barre transversale. Bernard LAMA a eu chaud… A 1 à 0 à la mi-temps, les seizièmes de finale sont en vue mais il n’y a pas de quoi pavoiser ! D’ailleurs, la seconde période ne va permettre au maigre public de s’enthousiasmer davantage, excepté la quelque dizaine de supporters bretons. Effectivement, la plupart des actions dangereuses seront à mettre à l’actif de Rennais plus que motivés. Ainsi, la première alerte sera l’oeuvre de LAMBERT qui obligera le gardien tricolore à détourner en corner un tir de 25 mètres. A cinq minutes de la fin du temps réglementaire, seconde alerte pour Bernard LAMA qui se voit devancer par l’international helvête GRASSI, le ballon pas-sant de peu à côté du poteau. Cela chauffe de plus en plus dans la surface parisienne et à la 87ème minute, la dernière tentative des joueurs de Michel LE MILINAIRE va s’avérer payante. Alain ROCHE déstabilisant GRASSI en pleine surface de réparation, l’arbitre, Mr COLOMBO, désigne le point de penalty, que l’attaquant suisse transforme en force. La banderole déployée en tribune Auteuil « PSG tourne à l’envers » n’en a que plus de valeur ! Voilà donc les coéquipiers de RICARDO embarqués dans une prolongation qui aurait pu être évitée, mais après le revers de Nantes, personne ne semble vraiment étonné.

Heureusement qu’à la 95ème minute, le gardien rennais et son défenseur DENIS vont avoir la bonne initiative de permettre au PSG de reprendre l’avantage. Messieurs, soyez-en remerciés ! Malgré cette avance, les joueurs franciliens ne sont pas pour autant à l’abri de réactions rennaises, mais vu que ces derniers commencent à en avoir autant dans les mollets que leurs adversaires, le dernier mot sera pour George WEAH qui, à la 117ème minute, enverra un vétitable boulet de canon dans la lucarne droite de ROUSSET. Paris se qualifie à l’arraché…

Réactions :

ROCHE : « On n’efface pas du jour au lende-main un 0-3 à domicile. »

FERNANDEZ : « Je me contente de cette victoire sans la manière. »

LE GUEN « On a voulu se contenter d’un petit 1-0 sans éclat… »

Les notes :

LAMA : 14/20. Le sauveur d’une déroute. Il a sauvé une tête de WILFORD. Il s’est incliné sur un penalty. Il est intervenu à maintes reprises sur des têtes adverses.

KOMBOUARE . 11/20 A l’origine du premier but francilien de la tête, il a assuré le principal à son poste sans génie.

ROCHE : 11/20. Par sa faute, l’égalisation rennaise est arrivé à 3 minutes du temps réglementaire sur une faute anodine qui aurait pu coûté cher. Fébrilité nantaise ?

RICARDO : 11/20. Il n’a pas encore retrouvé sa grande forme qui lui assurait une parfaite maîtrise de son jeu en puissance.

GUERIN : 13/20. Le recupérateur de ballons du match. Toujours avec autant de persévérance, il a été l’un des plus combatifs du onze parisien. Vincent GUERIN prouve de match en match que discrétion (et non médiatisation) peut être synonyme de qualité. A bon entendeur…

LE GUEN : 14/20. Un but. Un travail de marquage sur VASSEUR remarquable. Pièce maîtresse du PSG pour cette rencontre.

VALDO : 12/20. A l’origine des deux derniers buts parisiens, il retrouve son assurance au fil des matches. Le grand VALDO va bientôt être de retour assurément.

SECHET : 11/20. Il a effectué beaucoup de travail mais n’a pas encore prouvé qu’il était indispensable à son poste au PSG. Il progresse au fil des rencontres mais on attend un petit plus pour confirmer son talent. SECHET a été remplacé par COBOS peu avant la fin de la seconde mi-temps.

RAI : 9/20. On attend toujours de la continuité dans le jeu du Brésilien. Il n’a guère brillé. On se demande encore quand aura lieu le réveil de RAI depuis le temps… Il a été remplacé par NOUMA qui a fait preuve de punch, le seul dans l’équipe…

WEAH : 12/20. Il n’a guère brillé mais a marqué le but de la victoire. Alors… A noter qu’une nouvelle fois, il a quelque peu bousculé le gardien adverse lors de l’une de ses chevauchées dont il a le secret.


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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