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PSG – Rosenborg 7-2, 24/10/00, Ligue des Champions 00-01

Peter Luccin et Nicolas Anelka (A. de Martignac)

Mardi 24.10.2000, Ligue des Champions, Première phase, Groupe F, 5e journée (2e place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – ROSENBORG B.K. (Nor.)  7:2 (4:2)
– 39 536  spectateurs. Buts : Frédéric Déhu, 16′, Christian Corrêa, 25′, Nicolas Anelka, 35′, George, 36′, George, 38′, Peter Luccin, 45′ ; Laurent Leroy, 76′, Laurent Robert, 88′ sur penalty, Nicolas Anelka, 92′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Éric Rabésandratana, Sylvain Distin, Bernard Mendy – Stéphane Dalmat, Frédéric Déhu, Peter Luccin (Pierre Ducrocq, 60′), Laurent Robert – Christian Corrêa (Laurent Leroy, 73′), Nicolas Anelka. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Stéphane Dalmat et Lionel Letizi.


Maillot utilisé (à manches longues) :

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)


Billet :


Fanion:


Photos du match :

Frédéric Dehu (Ch. Gavelle)

Frédéric Dehu (Ch. Gavelle)

Laurent Robert

Laurent Robert

Nicolas Anelka

La joie de Nicolas Anelka

La joie de Christian… 2-0

Eric Rabésandratana

Eric Rabésandratana

Tir d'Anelka...

Tir d’Anelka…

… et but! (Ch. Gavelle)

… et but! (Ch. Gavelle)

Peter Luccin et Nicolas Anelka (A. de Martignac)

Peter Luccin et Nicolas Anelka (A. de Martignac)

Le score historique immortalisé... (Ch. Gavelle)

Le score historique immortalisé… (Ch. Gavelle)


Vidéo (résumés des deux mi-temps) :


Compte-rendu (psgmag) :

Pour ce dernier match de poules au Parc des Princes, avant un ultime déplacement en Suède, Paris peut se qualifier ou être éliminé, transformant ce match en un véritable match de coupes.

Poussé par le Parc, le PSG se montre au niveau de l’occasion. En particulier Robert, ce qui est une habitude cette saison. L’ailier gauche va en effet survoler ce match, se retrouvant impliqué dans cinq des sept buts de la soirée.

Dès la quinzième minute, un coup franc de Robert est repris par un défenseur contre son camp, sous la pression de Déhu (1-0, 16e). À cet instant, le PSG prend la seconde place du groupe à Rosenborg. Pour la première fois depuis la première journée, le PSG est en position de se qualifier.

Dix minutes plus tard, Robert tente sa chance de loin. Jamtfall repousse dans les pieds de Christian, qui tire sur le gardien. La balle lui revient, et le Brésilien peut doubler la mise (2-0, 24e).

Avec trois points d’avance sur son adversaire du jour, et une différence de buts particulière en sa faveur (3-3, 1-0 à l’extérieur), le PSG ne peut plus être repris lors de la dernière journée. Mais Paris continue de pousser. Réglé comme un métronome, Robert a une illumination toutes les 10 minutes, et il récidive à la 35e : suite à un une-deux avec Anelka, il transperce la défense norvégienne, mais finit par perdre la balle au point de penalty. Anelka récupère et marque (3-0, 35e).

Cependant, la défense parisienne est bien fébrile cette saison, et cela se ressent lors des minutes qui suivent. Épargnée jusque-là, elle va par deux fois subir la loi de Christer George, qui prend de vitesse Jimmy Algérino : une première fois balle au pied, pour tromper Letizi d’une jolie frappe enroulée (3-1, 36e), puis de la tête sur un centre de Strand, qui a débordé sur la droite (3-2, 38e).

En deux minutes, Paris a encaissé deux buts, et perd ainsi l’assurance de sa qualification. Pire, Paris reste sous la menace d’une égalisation norvégienne, qui replacerait le PSG troisième du groupe F. Juste avant la pause, dix minutes tout juste après son dernier éclair, Robert déborde sur la gauche, et centre pour Luccin, qui marque d’une tête plongeante (4-2, 45e).

Les Norvégiens conservent alors un espoir de qualification, et se montrent beaucoup plus disciplinés défensivement en seconde période. Il faut attendre les quinze dernières minutes pour voir la rentrée de Leroy dynamiser l’attaque parisienne — et dynamiter la défense de Rosenborg. Déjà remplaçant-héros contre Munich, l’ancien Cannois profite d’une longue ouverture de Ducrocq pour lober Jamtfall des 25 mètres (5-2, 76e).

Assuré de la qualification si le score en reste là, le PSG continue de pousser. Robert, l’homme du match, centre en retrait pour Leroy, mais son pied d’appui est accroché par un défenseur. Le penalty est accordé, Robert est récompensé de ses efforts par un but (6-2, 86e).

Dans le temps additionnel, c’est enfin Anelka qui va s’offrir un joli but. Lancé sur la droite par Déhu, il accélère, passe un défenseur, et aggrave le score d’un intérieur pied droit (7-2, 90e).

Le Paris Saint-Germain, troisième du groupe F tout au long de la phase de poules, est officiellement qualifié pour le second tour. Les sept buts marqués par le PSG lors de ce match constituent son record en coupe d’Europe, seulement égalé par la victoire 7-1 contre La Gantoise. Ce match détient également le record du plus grand nombre de buts marqués en coupe d’Europe lors d’un match du PSG (9) et — conjointement avec le 5-0 contre Bucarest lors de l’édition 1997/1998 — constitue la plus grande victoire du PSG en C1.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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