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PSG – Servette Genève 1-0, 02/08/84, Tournoi de Paris 1984

Jeudi 02.08.1984, Tournoi de Paris, demi-finale à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – SERVETTE F.C. (Sui.) 1:0 (0:0)
– 15 000 spectateurs environ. Buts : Jean-François Charbonnier, 70′.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Franck Tanasi, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Yannick Guillochon – Luis Fernandez, Alain Couriol, Gérard Lanthier – Nambatingue Toko, Richard Niederbacher, William Njo-Léa (Jean-François Charbonnier, 50′). Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe du Servette : Burgener – Hassler, Renquin (Besnard, 62′), Henri, Dutoit – Schnyder, Favre, Decastel (Castella, 14′), Barberis – Elia, N’Ti. Entraîneur : Mathy.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1984-85

Maillot domicile 1984-85


Programme :

8485_TdP_programme


Photos du match :

Les Suisses du Servette avant le coup d’envoi (super-servette.ch)

Première -bonne- apparition de William N’Jo-Léa au Parc

Gérard Lanthier (archives C. Yvon)


Résumé vidéo :


Compte-rendu (L’Equipe) :

Charbonnier libère Paris

Un but de Charbonnier et voici Paris en finale de son tournoi. Le seul but d’une première journée un peu tristounette.
Première journée du Tournoi de Paris sans grande animation mais dont le P.S.-G., organisateur, aura le plaisir, ce soir, de disputer la finale contre les Yougoslaves de Split. Première journée avec un seul but au régal des spectateurs, un régal d’ailleurs assez frugal car le spectacle n’avait pas été de grande qualité. Sans doute ce soir les quatre participants auront-Ils l’esprit beaucoup plus libéré.

Décidément, le public parisien n’allait pas avoir beaucoup de chance non plus avec le deuxième match. Pourtant, a priori plus attractif avec un Paris-Saint-Germain qui, au vu de ses derniers matches amicaux, paraissait sur la voie de la bonne forme et un Serviette de Genève déjà bien échauffé, lut aussi, après quelques matches amicaux de bonne facture. Les spectateurs allaient
malheureusement rapidement déchanter, tout au moins en première mi-temps, malgré une opposition tactique intéressante. Les Suisses jouaient souvent la ligne et les attaquants parisiens étaient pris à chaque coup dans le piège du hors jeu ; de leur côté les partenaires de Bathenay tentaient d’Imposer un style plaisant, sobre, précis, mais manquant toutefois d’imagination et surtout de vitesse d’exécution. Les absences conjuguées de Susic (angine) Rocheteau (blesse à la main) Lemoult et Jeannol aux Jeux Olympiques, n’expliquaient pas ces Insuffisances criardes au niveau du rythme.

Dans ces conditions, guère d’occasion de s’enthousiasmer et guère d’opportunité pour les deux équipes d’offrir un spectacle de qualité, et d’ouvrir la marque. On notera seulement un très bon tir de Schnyder qui échoue sur le poteau droit de Barateill (4′) et la remarquable frappe de balle sur coup franc de l’Autrichien Niederbacher (37′), difficilement repoussée par Burgener, tandis que Couriol sauvait le ballon mais ne pouvait conclure. Entre ces deux « événements », on aura seulement noté un bon tir de l’international ghanéen N’Ti et une trouée performante de N’Jo-Léa qui mettait en grande difficulté l’International belge Renquin. Il restait quarante-cinq minutes aux Suisses et aux Français é montrer leur savoir-faire…

Trop d’insuffisances

On devait encore déchanter après le repos, hélas ! Malgré dix premières minutes au cours desquelles Suisses et Français avaient paru empoigner le match avec le sérieux nécessaire et surtout la vitesse d’exécution indispensable. Mals cela n’allait être qu’un feu de pailla maigre quelques bons mouvements au départ, très individuels, de N’Jo-Lea et Niederbacher, d’une part, Barberis ou N’Ti, d’autre part. Pour les amateurs de statistiques. il fallait toutefois signaler un très bel arrêt de Baratelii, sur une reprise puissante de Schnyder, sans doute le Suisse le plus percutant hier soir et qui devait récidiver quatre minutes plus tard (51′). Mals, mon Dieu, que d’atermoiements, que d’à-peu prés, que d’erreurs, que de maladresses techniques énormes à ce niveau. Mathy et Peyroche, les entraineurs du Servette et du P.S.G. ont encore, fort heureusement, une bonne dizaine de jours pour peaufiner leur équipe…

Enfin un but !

Les pires choses ont fort heureusement une fin : il fallut attendre la 170′ minute du tournoi de Paris pour assister enfin à un but
et de surcroit parisien ! lorsque Toko ouvrit pour Fernandez dont le tir était repoussé par le gardien suisse sur le jeune Rémois Charbonnier dont la reprise fulgurante était victorieuse. Jusqu’à la fin de la rencontre les Parisiens fustigés par cette folle réussite manquaient de peu d’aggraver la marque, mais l’eseentiel pour eux était fait : ils participeraient à la finale de leur tournoi. Après sans doute un match assez décevant dans son ensemble, mais qui aura rassuré sur certains aspects l’entraineur Georges Peyroche au plan de la combativité du jeu bien construit, fait de bons mouvements collectifs et accompli par des joueurs de bonne qualité.

Niederbacher prometteur

On ne peut donc pas dire que Paris-Saint-Germain, pour sa première sortie au Parc, aura enchanté son public. Mais l’essentiel a été réalisé en obtenant ce succès aux dépens des vainqueurs de la Coupe suisse. Dans l’équipe parisienne, on aura néanmoins remarqué la sûreté légendaire de BARATELLI, le net retour à la surface de JANVION, présence rassurante de BATHENAY, le retour en condition de FERNANDEZ, les très bonnes ouvertures et passes précises de LANTHIER, les coups de bouter de TOKO, mal terminés cependant, et la belle allure de la nouvelle recrue, l’Autrichien NIEDERBACHER qui apparait à la fois comme un redoutable buteur et un joueur au sens collectif aiguisé. Quand tout le monde aura retrouvé condition, souffle et cohésion, Paris pourrait donc réunir quelque chose de très bien en Championnat.

Compte-rendu (Le Matin) :

Manquant de chance, Servette perd la partie en même temps que Decastel et Renquin.

Hajduk Split disputeront la finale du tournoi de Paris, où Servette affrontera l’équipe brésilienne de Botafogo Sao Paulo pour la troisième place. Battus 1-0 par le PSG, Servette n’a pourtant pas démérité. A deux reprises, Marc Schnyder était près d’ouvrir le score pour les Genevois (3′, tir sur un poteau, 48′ arrêt réflexe de Baratelli). Servette était privé de Geiger et Kok, tous deux blessés. De surcroît, Michel Decastel se blessait à un genou après six minutes déjà. Le Ghanéen Opuku N’Ti allait devenir joueur de milieu de terrain, Castella évoluant en attaque. Enfin, à une demi-heure de la fin, la sortie de Renquin, également touché, enleva de sa stabilité a la défense genevoise.


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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