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PSG – Strasbourg 1-0, 25/09/04, Ligue 1 04-05

Intervention de Sylvain Armand (Ch. Gavelle)

Samedi 25.09.2004, Championnat de France, Ligue 1, 8e journée (16e place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – R.C. STRASBOURG  1:0 (0:0)
– 32 935 spectateurs. But : Pedro Pauleta, 78′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Bernard Mendy, José-Karl Pierre-Fanfan, Mario Yepes, Sylvain Armand – Lorik Cana, Édouard Cissé, Modeste M’Bami (Charles-Édouard Coridon, 66′), Branko Bošković (Fabrice Pancrate, 46′) – Daniel Ljuboja (Reinaldo da Cruz, 80′), Pedro Pauleta. Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissement à Pedro Pauleta.


Maillot utilisé  :

Maillot dom 2004

Maillot domicile 2004-05 (collection MaillotsPSG)


Billet  :


Programme :


Photos du match :

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy devancé (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy devancé (Ch. Gavelle)

Branko Boskovic (Ch. Gavelle)

Branko Boskovic (Ch. Gavelle)

Intervention de Sylvain Armand (Ch. Gavelle)

Intervention de Sylvain Armand (Ch. Gavelle)

Le Kop de Boulogne (Ch. Gavelle)

Le Kop de Boulogne (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil (Ch. Gavelle)

Message clair des Lutece (Ch. Gavelle)

Message clair des Lutece (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (Anthony Baca, PSG.fr) :

Elle est là !

Espérée, attendue, puis touchée du doigt à Lens, la première victoire parisienne de la saison est donc intervenue au terme d’une rencontre crispante face à Strasbourg ! Un but de Pauleta après 80 minutes de jeu, qui lance véritablement la saison du PSG. Avant de se déplacer à trois reprises (Moscou, Bastia et Nantes), Paris vient de prendre une sacrée bouffée d’oxygène.

« Les lâcheurs ne gagnent jamais, les gagnants ne lâchent jamais », Pauleta s’est approprié ce soir cette banderole affichée durant de longues minutes dans le virage Auteuil avant le match. Allongé sur la pelouse au coup de sifflet final de monsieur Ruffray, le buteur portugais reçoit de la part du Parc une salve d’applaudissements. Et si tout n’a pas été parfait ce soir, cette victoire, aussi étriquée soit-elle, suffit amplement au bonheur des Rouge et Bleu.

Emmené par un Ljuboja qui retrouve ce soir le Parc des Princes et ses anciens coéquipiers par la même occasion, Paris n’a plus le choix. Ovationné par son public, l’ancien strasbourgeois allume la première mèche de la soirée. Une merveille de coup-franc qui oblige Cassard à se détendre de tout son long dès la 11e minute.

Le portier du Racing accompagne ensuite en six mètres une puissante frappe de Mendy (18e). Ces deux parades consécutives montrent que Paris a pris ce match par le bon bout. Celui de l’attaque ! Une domination qui s’accentue un peu plus encore sur ce coup-franc de Boskovic pour Yepes. Laissé libre de tout marquage, le Colombien ne peut cependant ajuster sa tête (36e).

Pauleta libère Paris

Face à des Strasbourgeois peu entreprenants, les Parisiens n’arrivent pas à enflammer cette rencontre. Un retourné acrobatique de Boskovic à la hauteur du point de penalty met fin à dix bonnes minutes du Racing. Sans réellement inquiéter Letizi, les joueurs de Kombouaré se décident en effet à jouer. Le moment cependant pour monsieur Ruffray de siffler la pause, non sans que Pauleta n’arme une frappe qui vient flirter avec le poteau gauche de Cassard (45e).

A l’image de ce tir en pivot de Pancrate bien capté par Cassard (47e), le retour des vestiaires se veut nettement plus rythmé. Pancrate donc, puis Ljuboja, mais pas de quoi faire trembler les filets des visiteurs. Et comme le chronomètre joue plutôt en faveur des Strasbourgeois, Vahid Halilhodzic commence à fulminer sur son banc. L’entraîneur parisien lance alors Coridon sur le rectangle vert (M’Bami, 67e).

Déterminés mais parfois trop approximatifs dans le dernier geste, les Parisiens s’exposent alors aux critiques du public. C’est pourtant au plus fort de la tempête que Pauleta profite d’une déviation de la tête de Cissé pour ajuster Cassard du plat du pied (1-0, 79e). L’Aigle des Açores s’envole alors vers Boulogne serrant de toute sa force le logo du club contre son cœur. Mais comme l’indique de la main Halilhodzic à son banc : Patience ! Reste en effet dix minutes. Dix longues et précieuses minutes !

Ce n’est qu’après une ultime tentative de Haggui sur un retourné acrobatique dégagé en corner par Letizi, que monsieur Ruffray siffle la fin de cette rencontre. Un premier succès du PSG qu’il faudra confirmer dès mercredi, face au CSKA Moscou, mais surtout à Bastia le week-end prochain. Pour Paris, plus que jamais, la saison débute ce soir !

Réactions :

Francis Graille (Président du PSG)
« La manière n’était pas là, mais par les temps qui courent nous nous contenterons de cette victoire. Je retiens donc les trois points et la sérénité de Pedro Pauleta au moment de frapper au but. Il n’a pas tremblé. Cela fait quatre mois que nous ne connaissions plus le parfum de la victoire. Cela fait du bien au PSG. Un grand ouf de soulagement a jailli du vestiaire après cette rencontre. Les grandes équipes naissent dans la difficulté. Ce soir, nous sommes heureux et libérés. »

Antoine Kombouaré (Entraîneur de Strasbourg)
« Nous espérions au moins le point du match nul. Nous sommes venus à Paris avec l’ambition de jouer, mais en deuxième période nous avions peur d’aller de l’avant. Le PSG prend donc trois points ce soir, de notre côté, nous cherchons encore l’équilibre. »

Danijel Ljuboja (Attaquant du PSG)
« Cela faisait longtemps que nous attendions cette première victoire. Nous sommes heureux pour notre public ! Peut-être que Vahid va payer le champagne (rires). On a poussé dès les premières minutes du match et cela a fini par payer. Les joueurs ont donné le maximum. Il faut maintenant oublier Strasbourg et se projeter sur notre déplacement à Moscou. Ce soir, le regard des joueurs a changé ! »

Modeste M’Bami (Milieu de terrain du PSG)
« Cela a été difficile ce soir, mais nous voulions absolument ces trois points. Nous sommes soulagés. En première période, nous étions tendus et Pedro (Pauleta) s’est montré patient pour finalement inscrire ce but en fin de match. Je ne sais pas si nous étions malades, mais ces trois premiers points nous font un bien fou ! L’essentiel est là et nous allons maintenant pouvoir préparer les prochains matches à commencer par ce déplacement à Moscou. Nous allons là-bas pour ramener quelques choses. Ce soir, nous avons poussé dans le vestiaire notre premier cri de joie et ça fait du bien.»


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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