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PSG – Strasbourg 2-0, 23/01/19, Coupe de France 18-19

Mercredi 23.01.2019, Coupe de France, 1/16 de finale à Paris au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – R.C. STRASBOURG 2:0 (1:0)
– 43 000 spectateurs environ. Buts : Edinson Cavani, 4′ ; Angel Di Maria, 80′. Arbitre : M. Hamel.
L’équipe du PSG : Alphonse Aréola – Juan Bernat, Marcos Marquinhos, Thiago Silva, Thilo Kehrer – Julian Draxler, Daniel Alves – Neymar (Moussa Diaby, 62′), Eric-Maxim Choupo-Moting (Jesé Rodriguez, 90’+2′), Edinson Cavani, Angel Di Maria (Christopher Nkunku, 86′). Entraîneur : Thomas Tuchel.
L’équipe de Strasbourg : Sels – Aaneba, Martinez, Ndour, Carole (Lala, 46′) – Gonçalves, Liénard, Zemzemi – Da Costa, Mothiba (Zohi, 66′), Grandsir. Entraîneur : Laurey.
Avertissements : Liénard, 10′, Aaneba, 27′, Edinson Cavani, 48′, Thilo Kehrer, 86′.


Maillot utilisé (avec les sponsors spécifiques de la Coupe de France) :

Maillot domicile 2018-19


Photos du match :

Thilo Kehrer balle au pied (Made in Parisiens)

La joie d’Edinson Cavani, Daniel Alves et Julian Draxler (Made in Parisiens)

Angel Di Maria (psg.fr)

Juan Bernat est passé (psg.fr)

Christopher Nkunku, entré en toute fin de match (Made in Parisiens)


Vidéo :


Compte-rendu (CulturePSG) :

Encore une victoire au goût amer

Paris donne l’engagement et se montre vite dangereux : Silva donne un excellent ballon à Bernat. Le centre est puissant mais Cavani trop court d’un souffle dans les 6m (1e) ! La bonne action est finalement la suivante : Thiago Silva joue un long ballon vers Choupo-Moting qui contrôle de la poitrine et sert Cavani dans la surface. Le Matador croise sa frappe victorieusement (1-0, 4e). Malgré ce but précoce, le RCSA tente de se relancer et obtient un premier corner, bien renvoayé par Bernat (7e).

Paris démarre fort et Di Maria percute sur son aile mais il ne peut pas centrer, en bout de course (8e). Bernat n’y parvient pas non plus, obtenant un corner qui aurait pu être un penalty vu le tacle (12e). C’est joué par Neymar finement et il trouve Di Maria seul à 15m qui reprend de peu au-dessus (12e). Strasbourg se montre aussi et Da Costa efface Bernat avant de tirer mais c’est sur Areola (14e). Globalement, Paris a le ballon mais voit le bloc adverse être très renforcé (20e). Le PSG peine à s’approcher du but adverse et c’est Neyamr qui tente donc balle au pied, provoquant un avertissement (27e). Le Brésilien tente sa chance sur un coup-franc direct et Sels l’enlève de sa lucarne (29e). Le n°10 retente sa chance dans une position similaire quelques minutes plus tard mais c’est cette fois-ci de peu au-dessus (34e).

Le deuxième but parisien passe tout près sur une action limpide : récupération d’Alves, talonnade de Cavani pour lancer Di Maria qui centre au second poteau mais Neymar ne cadre pas en taclant le ballon, gêné par un défenseur (35e) ! Dans la foulée, c’est Strasbourg qui frôle l’égalisation sur une mauvaise relance de Thiago Silva. La frappe de Liénard est puissante mais n’attrape pas le cadre d’un souffle (37e). Côté PSG, Neymar botte un corner superbe que Cavani reprend de la tête mais Sels fait un énorme arrêt sur sa ligne (39e) ! Le PSG pousse et finit fort, au point que Di Maria trouve le poteau sur une reprise après une frappe de Neyamr consécutive à un beau mouvement collectif (45e).

A la mi-temps, le 1-0 est donc très bien payé pour le Racing, largement dominé par un PSG qui aura manqué de réalisme après avoir rapidement ouvert le score par Cavani. A la mi-temps thierry Laurey réagit et sort Carole pour Lala mais c’est encore Paris qui est à l’attaque. Cela manque toutefois de précision la plupart du temps et les occasions tardent à arriver (52e). C’est même Strasbourg qui tire, sans se montrer dangereux pour autant (54e). Le PSG parvient enfin à se montrer dangereux quand Draxler envoie Choupo-Moting défier Sels mais c’est encore le portier qui s’impose (55e).

Alors que Neymar se fait massacrer par les tacles strasbourgeois, il se venge d’un sombrero incroyable enchaîné d’un dribble de la tête puis d’une frappe de loin mais ce n’est pas cadré de peu (57e). Cavani tente aussi sa chance sur une remise de Kehrer mais cela manque de puissance pour inquiéter Sels (59e). Souci, à force de prendre des coups, Neymar a réellement mal au pied droit, se fait soigner, retourne sur le terrain puis rejoint les vestiaires en larmes (61e)… Diaby le remplace alors que Maxwell part sermonner le quatrième arbitre pour son laxisme qui a amené la blessure de la star parisienne. Des images de la télévision montrent aussi le Brésilien ayant fait un mauvais appui sur le même pied droit que celui blessé il y a un an pile.

La seconde période se joue sur un faux rythme et le déchet est très présent dans le jeu parisien mais les visiteurs ne font guère mieux alors que la sortie de Neymar a calmé tout le monde (75e). Kehrer tente bien de se montrer dans son couloir mais ses centres manquent de précision et Sels capte par exemple facilement (78e). A force de presser haut, le RCS est en place et Areola doit dégager en corner une frappe contrée (79e). Le PSG fait pourtant enfin le break peu après : relance contrée, cela revient ensuite sur Alves qui écarte côté droit pour Draxler. L’Allemand trouve Di Maria au second poteau qui conclut de près (2-0, 80e).

La partie semble désormais bouclée et Tuchel sort d’ailleurs Di Maria pour Nkunku (86e). La fin de rencontre est étrange, avec Jesé prêt à rentrer, l’adjoint de Tuchel en charge de l’échauffement qui se fait expulser et Strasbourg qui tente une volée qu’Areola capte bien sur corner (90e). L’Espagnole entre finalement en jeu pour les dernières secondes d’une rencontre qui a semblé s’arrêter à l’heure de jeu avec la sortie de Neymar. La victoire parisienne est logique mais encore avec un goût amer suite à cette nouvelle blessure d’une star parisienne.

Réactions (CulturePSG) :

Thomas Tuchel :

Une Coupe de France où il était important de se qualifier :
«Oui, on veut absolument jouer la finale mais il ne faut pas en parler, on doit jouer et gagner chaque match dans les coupes. C’est toujours nécessaire. Strasbourg est une des meilleures équipes de L1 défensivement, c’est super dur de créer des grandes occasions contre eux mais on en a eues beaucoup en 1e mi-temps, on a fait une très bonne mi-temps mais on a oublié de marquer le 2e et le 3e but. On a eu un match bizarre contre Guingamp ici, c’était aussi 1-0 pour nous puis complètement bizarre et on a perdu une occasion de gagner un titre. C’était très dur mais aujourd’hui, nous sommes restés très concentrés, les quatre défenseurs ont bien joué avec une bonne mentalité, les deux n°6 aussi, et il n’y a pas eu d’occasions pour Strasbourg, ce qui était la clé aujourd’hui.»

Un PSG aux deux visages : offensif puis moins bon après la pause :
«Oui, il y a de ça mais ce n’était pas non plus le moment d’être trop strict, trop dur, trop exigeant car on a eu une grande et dure leçon contre Guingamp. A 1-0, on peut sentir que tout le monde est un peu énervé, pourquoi on ne marque pas le 2e ? On a bien commencé la 2e période, les 10 premières minutes, puis on a perdu notre rythme, on a fait trop de mauvais choix et on a perdu beaucoup de ballons faciles. A ce moment-là, le plus important était de ne pas prendre de buts, de ne pas perdre la structure et le contrôle. C’est ce qu’on a fait puis le 2e but a été décisif.»

Un PSG qui joue plus vite et porte moins le ballon ?
(analyse de Gérard Houllier qui ressort ces deux points)
«Oui, car c’est absolument nécessaire à mon avis qu’on joue avec structure et, comme ça, nous sommes plus patients dans les positions : on peut attaquer plus et faire plus d’attaques. Qu’on ne dépende pas de choses extraordinaires mais de choses faciles sur la position, jouer avec une ou deux touches (de balle) maximum afin de créer des situations pour accélérer le jeu. On a fait ça contre Amiens en 2e mi-temps, contre Guingamp durant tout le match puis aujourd’hui en première mi-temps. On doit rester avec ce rythme plus élevé, plus d’attaques et des attaquants dans le camp adverse, dans la surface. C’est nécessaire pour nous et en même temps c’est nécessaire que l’on ferme les espaces en attaque pour avoir beaucoup de récupérations. On a eu beaucoup de récupérations très hautes durant la première mi-temps, moins en seconde où on a perdu notre rythme.»

Des nouvelles de Neymar ?
«Non, il est à l’hôpital et je suis inquiet, oui. Il a voulu sortir. C’est toujours compliqué car c’est le même pied. (Eurosport lui montre l’image de la blessure) C’est le même pied et le même métatarse (que l’an passé) quand il s’est blessé.»

Marquinhos :

Un match sérieux de la part du PSG :
«Oui, c’est ça. Après l’échec en Coupe de la Ligue, on savait que c’était un match de coupe très important, surtout contre une équipe vraiment costaud. On connaissait leur force défensive, mais offensive aussi, donc on a essayé de bien travailler. On savait aussi qu’après le dernier match contre Guingamp, c’était important de montrer une bonne mentalité, de continuer sur cette bonne route. C’est ce qu’on a essayé de faire aujourd’hui.»

Thiago Silva/Marquinhos, une excellente paire :
C’est Gérard Houllier, présent sur le plateau d’Eurosport, qui a cette phrase très flatteuse pour le Brésilien et parle de «ce qui se fait de mieux en Europe» les concernant. Marquinhos répond avec un grand sourire

«Cela fait plaisir d’entendre ça. Nous, on a juste le sentiment que les choses marchent bien parce que toute l’équipe nous aide. On le voit quand on perd le ballon, il y a un pressing des attaquants qui commence tout de suite puis le milieu vient par derrière. Cela facilite et aide beaucoup notre travail en défense. Les ballons qui arrivent ensuite, on essaye de les gérer le mieux possible et de bien communiquer surtout car les équipes qui viennent ici au Parc essayent surtout de bien contrer. Nous, on essaye d’être vigilants et de bien défendre derrière. »

Les sorties de balle travaillées à l’entraînement ?
«Oui, on travaille beaucoup à l’entraînement et le coach est très exigeant par rapport à l’intensité des matches et à la mentalité. Il sait que c’est nous de derrière qui donnons le tempo. Il y a le capitaine et moi qui essaye de suivre l’exemple. On sait que c’est très difficile d’avoir des espaces dans les équipes qui jouent qui contre nous donc quand on a l’opportunité de trouver Neymar, Di Maria ou les espaces devant, il faut aller vite vers l’avant pour qu’ils puissent jouer des 3 contre 1, des 2 contre 2 et essayer d’aller toujours devant.»

De retour en défense depuis quelques matches, heureux ?
«J’ai plus d’habitude mais ça m’a fait du bien de jouer des matches au milieu, ça m’a fait sortir de ma zone de confort et trouver d’autres caractéristiques, d’autres qualités qu’un milieu de terrain doit avoir. J’ai pris ça comme une chose positive pour moi, comme quelque chose qui va m’amener des choses positives pour après revenir en défense et être plus à l’aise que je ne l’étais avant. (Houllier lui signale que c’est bon pour son bagage et Marquinhos reprend) C’est vraiment ça, le coach m’a même plus fait confiance que moi-même. Il m’a beaucoup parlé, beaucoup montré de vidéos afin que je puisse améliorer des choses. C’est un travail totalement différent, un travail où il faut être une machine et ne pas s’arrêter. Derrière, tu défends et après tu donnes le ballon et ce sont les milieux de terrain et les attaquants qui font le jeu. Au milieu, tu dois défendre, attaquer, faire le jeu, organiser, c’est vraiment un autre travail et d’autres courses. J’ai essayé d’en profiter un maximum afin de gagner en qualité. »

Les différences dans le positionnement du corps selon le poste :
«Oui, quand tu joues au milieu du terrain, tu dois regardes les choses avant. Au début, je ne savais pas ça quand j’y ai évolué, c’est quand le ballon arrivait sur moi que je voulais voir le jeu et c’était trop tard. J’ai appris beaucoup sur ça quand j’étais au milieu du terrain. Quand je suis en défense, j’essaye de regarder avant comme quand j’étais au milieu de terrain pour pouvoir sortir le ballon proprement.»

30 matches et 14 matches sans prendre de buts cette saison, un objectif ?
«Avant le match, on parle souvent de nos forces, on connaît celle de notre attaque alors si on n’arrive à ne pas prendre de buts et sachant qu’on sait qu’ils vont marquer au moins un ou deux buts, on esssaye de faire le maximum, de leur donner confiance pour qu’ils se sentent en sécurité derrière afin de faire le travail devant.»

La blessure de Neymar :
«Je ne sais pas, je n’ai pas eu d’information, c’est allé très vite quand je suis revenu, on attend des bonnes nouvelles.»

Thiago Silva :

Le PSG qui continue sa route en Coupe de France :
«Oui, ça continue et le chemin est celui-là. C’était important de jouer chez nous aujourd’hui car, à chaque fois qu’on joue à l’extérieur, c’est difficile surtout parce qu’on joue trois jours après et que c’est un peu plus difficile que d’habitude de voyager. Mais c’était bien de jouer ici au Parc et on rejoue ici dimanche, c’est bien pour la récupération des joueurs.»

Un peu d’inquiétude avec la sortie de Neymar ?
«Je n’aime pas penser à ça mais c’est un garçon très intelligent et je crois qu’il est sorti avant de se blesser à fond et on va voir ce qu’il a. Demain, le docteur va parler avec vous pour vous donner des informations car même-nous n’en avons pas et j’espère que c’est rien de grave. Je ne sais pas s’il va jouer dimanche mais sinon il jouera le week-end prochain. (Le journaliste lui apprend que Neymar est sorti en pleurant) On verra, je ne suis pas docteur pour dire ce qu’il s’est passé mais quand il sort d’un match comme ça en pleurant, c’est quelque chose. Il faut bien voir ce qu’il s’est passé.»


Le stade :

Le Parc des Princes


Loic
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