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PSG – Toulon 2-0, 29/01/78, Coupe de France 77-78

Dimanche 29.01.1978, Coupe de France, 1/32 de finale à Narbonne, au Parc des Sports :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.C. TOULON (D2)  2:0 (2:0)
– 4 655 spectateurs. Buts : Carlos Bianchi, 4′, François M’Pelé, 44’. Arbitre : M. Besory.
L’équipe du PSG : Daniel BernardJean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Ramón Heredia, Gilles BrissonFrançois Brisson, Éric Renaut, François M’PeléPhilippe Redon, Carlos Bianchi, Mustapha Dahleb (puis Lionel Justier). Entraîneur : Jean-Michel Larqué.
L’équipe de Toulon : Marc Duval – Bérenguier, Legros, Lardeyret, Vicent – Iddir, Perlin, Haefflinger (Pool, 87’) – Lubin, Geurten, Pédini. Entraîneur : Marcel Duval.


Maillot utilisé (avec peut-être quelques variantes) :

Domicile Adidas Coupe de France Hechter

Maillot domicile Coupe de France 1977-78


Photo du match :

François M’Pelé (archives MK)


Compte-rendu (France Football) :

L’ASTUCE DE PARIS-S.-G.

Jamais, peut-être, cette saison, les trois vedettes de l’attaque parisienne n’avaient été aussi passives qu’en ce 32e de Coupe, contre Toulon. Et pourtant, c’est Bianchi d’abord (4′) et M’Pelé ensuite (44′) qui ont fait le résultat sur une envolée de Dahleb sur la gauche, et un corner tiré cette fois de la droite par le même Dahleb. Certes Bianchi, M’Pelé et Dahleb ont été le plus souvent entravés, ficelés et gardés à vue par Lardeyet, Perlin et Bérenguier.

Mais ils auraient pu tout de même en faire davantage pour répondre à l’attente des gens du rugby qui avaient versé près de 14 millions de centimes aux guichets pour voir de près ces authentiques vedettes du football professionnel.

Apparemment, les Parisiens craignaient les Toulonnais et ils savaient par ailleurs que, la veille, Laval et Lens étaient tombés devant des équipes de Division II.

Tout bien pesé, c’est le goal Bernard qui a fait le plus pour son équipe durant la première période en stoppant des actions de Haefflinger, Lubin, Pedini et Geurten qui s’étaient adroitement infiltrés au travers de la défense parisienne. Mais dans cette sorte de partie de « flipper », ce son finalement les plus astucieux et les plus opportunistes – à savoir Bianchi et M’Pelé – qui ont fait la décision, alors que les plus vaillants, tels Geurten et Haefflinger, devaient rentrer aux vestiaires la tête basse et les jambes lourdes.

Après la victoire des siens, Jean-Michel Largué, remarquait : « Il est très rare qu’au niveau des 32es, les matches soient spectaculaires ». Les Parisiens ont donc fait ce qu’ils devaient. La démonstration sera peut-être pour plus tard.

Réactions :

Jean-Michel LARQUÉ « Le résultat avant tout ! »

Voilà une bonne chose de faite ! s’est exclamé J.-M. Largué, après la qualification du Paris – Saint – Germain. Comme on lui faisait remarquer que le public narbonnais aurait peut-être préféré la manière au résultat, l’entraîneur du P.-S.-G. a réagi : « Dans une épreuve K.-O. comme la Coupe, l’essentiel est de gagner. Il nous fallait être à la fois vigilants et réalistes. C’est la raison pour laquelle ceux que l’on attendait le plus, à savoir Bianchi, M’Pelé et Dahleb ont évolué en tributaires du reste de l’équipe. Ils ont ainsi exploité deux bonnes occasions de but et participé le plus souvent à des mouvements collectifs en se repliant.

Je me méfiais, quant à moi, des Toulonnais comme je me serais méfié, d’ailleurs, de tout autre équipe de Deuxième Division. Et les résultats acquis samedi par Dunkerque et Toulouse ne pouvaient que fortifier ma position.  »


Le stade :

Le Parc des Sports

Le Parc des Sports


Lien :

La fiche du match sur Paris.canal-historique


 

Loic
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