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PSG – Toulon 2-3, 05/10/91, Division 1 91-92

Valdo assiste, impuissant, à une frappe toulonnaise

Samedi 05.10.1991, Championnat de France, Division 1, 13e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.C. TOULON  2:3 (1:0)
– 25 926 spectateurs. Buts : Daniel Bravo, 28′ ; Revelles, 64′, Christian Pérez, 70′, A.Blanc, 86′, L.Rodriguez, 88′.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Antoine Kombouaré, Ricardo Gomes, Geraldão Pereira, Pierre Reynaud (Bernard Pardo, 21′) – Laurent Fournier, Bruno Germain, Paul Le Guen, Valdo Filho (Amara Simba, 77′) – Daniel Bravo, Christian Pérez. Entraîneur : Artur Jorge.
Avertissements à Paul Le Guen, Bernard Pardo et Ricardo Gomes.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1991-92 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1991-92 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Geraldao

Geraldao

Valdo assiste, impuissant, à une frappe toulonnaise

Valdo assiste, impuissant, à une frappe toulonnaise

Le Kop de Boulogne à l'entrée des joueurs

Le Kop de Boulogne à l’entrée des joueurs


Vidéo :


Compte-rendu (France-Football) :

28′ : débordement de Fournier sur la droite, centre, Bravo reprend et marque (1-0).
64′ : sur une mauvaise passe en retrait de Kombouaré, Revelles récupère le ballon et vient battre Bats (1-1).
70′ : passe de Bravo à Pérez, qui s’est engagé à la limite du hors-jeu et qui s’en va marquer le deuxième but parisien (2-1).
86′ : bon travail de Meyrieu sur la gauche, au terme d’une contre-attaque, centre en retrait dévié par Rodriguez à destination de Blanc, qui marque d’un tir en coin (2-2).
88′ : sur une erreur de Geraldao, Revelles récupère le ballon, centre pour Rodriguez, qui marque le troisième but de la victoire toulonnaise d’une superbe frappe du pied droit (2-3).

Note du match : 13/20

Réactions :

Bravo : «C’est incompréhensible…

Secousse pour le P-SG. Trois buts d’un coup, d’un seul, et première défaite de la saison face à Toulon. Fausse note dans une partition toujours inachevée.

– Daniel, tout le monde tombe des nues…
– Oui. Et nous les premiers. Y a-t-il une explication à cette défaite ?
– J’ai senti, dès le début du match, que nous n’étions pas dans un très bon jour. Une impression bizarre. Pourtant, nous avons mené deux fois, et c’est au moment où le plus dur était fait que nous avons plongé.
– On a vanté, depuis le début de saison, la solidité de votre défense. Samedi, elle a craqué…
– On s’est battus tout seul. On a commis des fautes inhabituelles. On a aussi manqué de belles occasions en première mi-temps. Au repos. on doit mener 3-0. En fait, c’est un ensemble de petites choses qui ont produit ce mauvais effet.
– C’est d’autant plus regrettable que, dans le même temps, Monaco s’est incliné chez lui devant Toulouse…
– On craque au plus mauvais moment. Au moment même où se présente une formidable opportunité.
– N’est-ce pas la preuve qu’on est allés trop loin, dans les éloges, avec le P-SG ?
– Une défaite ne doit pas tout remettre en cause. La valeur de l’équipe, son potentiel de performances, l’ambiance. Tout cela est d’ores et déjà acquis. Faut-il donc passer d’un extrême à l’autre et dénigrer ?
– Non, mais Paris a peut-être dévoilé ses limites samedi.
– Il ne fallait pas rêver. On a une bonne équipe dont l’unique objectif est d’être européenne en fin de saison. On n’a jamais parlé du titre de champion. Marseille est plus fort.
– Vous ne craignez pas les effets secondaires à cet échec retentissant, à savoir une certaine décompression…
– Au contraire. C’est un avertissement. Qui nous prévient de toute euphorie. Mais nous savions bien qu’un jour ou l’autre on connaîtrait la défaite. Même si nous ne pouvions imaginer que cela se produirait au Parc et devant Toulon.
– Justement, n’étiez-vous pas trop sûrs de vous avant ce match ?
– Non. L’équipe n’a pas pour habitude de prendre ses adversaires à la légère. Depuis le début de la saison, nous les avons tous respectés. Et c’est aussi grâce à cette attention de tous les instants que nous avons obtenu de bons résultats.
– Pourtant, on a senti l’équipe un peu dilettante.
– C’est toujours l’impression qui se dégage lorsqu’une équipe ne tourne pas normalement.
– Paradoxalement, on vous a beaucoup vu.
– J’occupe un nouveau rôle depuis le début du Championnat. Et mes qualités physiques me permettent de le tenir honorablement. Je commence à bien me situer, à flairer les bons coups. Je progresse.
– On ne peut pas en dire autant de l’équipe, globalement.
– C’est bien français de tout jeter après un mauvais match. Si on le gagne – et c’était presque fait -, on aurait dit que Paris était grand et en route pour le titre. Entre ces deux comportements, il s’agit simplement, avec réalisme, de trouver le juste milieu.
– La suite ne vous inquiète donc pas ?
– On a pris un coup de bâton. Mais le groupe a suffisamment de ressort et de force morale pour surmonter ce coup dur. Et puis il y a cette ambition, cet objectif européen. L’erreur demande rectification. Mais elle génère, heureusement, une motivation supplémentaire.
– Si l’on vous dit que Paris a joué sur un nuage et au-dessus de ses moyens depuis le début de la saison…
– Les progrès ont été constants. Match après match, on a donné un peu plus. On oubliera vite, j’en suis sûr, ce couac de samedi. Parce que la base est là. Les fondations sont déjà solides. Et elles nous mettent à l’abri d’un désastre. »


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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