Sélectionner une page

PSG – Ujpest 3-0, 19/09/02, Coupe de l’UEFA 02-03

Ronaldinho balle au pied

Jeudi 19.09.2002, Coupe de l’UEFA, 1/64 de finale, match aller à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – ÚJPEST F.C. (Hon.)  3:0 (3:0)
– 20 000 spectateurs environ. Buts : Ronaldinho Gaùcho, 12′, Mauricio Pochettino, 23′, Martin Cardetti, 43′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Frédéric Déhu, Maurizio Pochettino, Gabriel Heinze – Cristóbal Parralo, Paulo César, André Luiz (Hugo Leal, 56′), Jérôme Leroy – Fabrice Fiorèse (Francis Llacer, 77′), Ronaldinho Gaùcho, Martin Cardetti (José Aloísio, 61′). Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé :

img_5398

Maillot domicile 2002-03 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme (non officiel) :


Fanion :


Photos du match :

Contrôle de Hugo Leal

Contrôle de Hugo Leal

Jérôme Leroy

Jérôme Leroy

La joie de Ronie après l'ouverture du score

La joie de Ronie après l’ouverture du score

Frédéric Déhu

Frédéric Déhu

Gabriel Heinze

Gabriel Heinze

Ronaldinho balle au pied

Ronaldinho balle au pied

Les Tigris Mystic en Auteuil Rouge

Les Tigris Mystic en Auteuil Rouge

Les Lutece Falco

Les Lutece Falco


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Le pied dans une série ?

Comme il y a de fortes similitudes entre cette victoire et celle acquise quelques jours plus tôt face à Strasbourg, on pourrait croire que Paris a enfin trouvé son rythme. Le rythme d’une équipe capable de sceller le destin d’une rencontre dans la première demi-heure et de contenir les assauts de ses adversaires. Mais on ne s’y risquera pas. Pas encore cette fois.

Deux cent. Ni plus, ni moins. En nombre de pantalons, de paires de chaussures, de colères aussi, de larmes encore, bref de moments de vie, on se dit que Luis a déjà vécu un long bout de vie sur le banc parisien. Et ses hommes lui ont montré la plus belle façon de fêter l’évènement. Par une victoire. Et quelle victoire, celle d’un groupe qui chasse l’ennui match après match. Un groupe qui construit son avenir sur les décombres de trop longues saisons sans succès. Car Paris doit toujours plaire. Et vite. C’est le lot des grandes équipes.

Pour ses retrouvailles avec l’Europe, Paris qui n’a plus goûté à ce parfum si spécial depuis le 6 décembre 2001 et une élimination face aux Rangers de Glasgow, a un sourire crispé. Si l’adversaire n’est pas un nom, il représente tout de même un opposant qui n’a rien à perdre mais bien tout à gagner en faisant des  » coups  » dans la  » grande  » Europe du ballon rond (cf. : défaite de Manchester face à Zalaegerszeg, 1-0, nda).

Et c’est en effet Ujpest qui prend les devants dans cette rencontre. Un jeu à trois entre l’ancien castelroussin, Kovacs et ses deux compères, Tokody et Korolovszky offre l’occasion à ce dernier de donner le premier coup de tête, mais sa balle piquée n’est pas cadrée (3e). Rien de bien grave mais Paris est prévenu. Et comme face à Strasbourg, il ne va pas falloir une foultitude d’occasions aux hommes de Luis Fernandez pour trouver le chemin des filets.

Deux buts avant la demi-heure

Un long centre au deuxième poteau de Cristobal trouve la tête de Ronaldinho. Le Brésilien croise son coup et trompe Vlaszak pour la première fois de la soirée (13e). C’est le schéma idéal pour attaquer une rencontre que l’on imagine piégeuse.
Mais Paris maîtrise plutôt bien son art, comme ce 3-5-2 qui ne laisse que peu de place aux longs ballons. Paris remonte vite les ballons, et souvent en jeu court. Dans ce registre, le travail de Jérôme Leroy est remarquable. Tout comme à ses côtés ou Cristobal et Paulo Cesar s’en donnent à cœur joie. Bref, c’est une production de bonne qualité, sans fioriture ni déchet. Mais les Hongrois sont là, et leurs contre-attaques n’ont rien de stériles. Trois minutes après le premier but parisien, Tokody s’embarque à droite et centre fort devant le but de Letizi. Le dernier rempart de Paris repousse d’un bras ferme ce ballon qui ne demandait qu’à trouver des pieds hongrois.

Et Paris repart de plus belle. Cette fois c’est sur coup de pied arrêté qu’il se montre le plus dangereux. Deux fois Andre Luiz expédie le cuir vers Boulogne (13e et 18e) avant qu’il ne laisse cette fois sa chance à Paulo Cesar. Le pied gauche de ce dernier est parfaitement cadré et file vers la lucarne, mais Vlaszak y met les gants puis les poings et écarte le danger en corner. Comme c’est le long du couloir gauche, c’est le même Paulo Cesar qui s’y colle. Cette seconde chance, le Brésilien ne la manque pas. Son coup de patte trouve la tête de Pochettino qui s’arrache au marquage de Juhar, et trouve pour la seconde fois de la soirée la terre promise (25e). Deux buts dans la première demi-heure c’est un peu moins bien que face à Strasbourg, mais c’est quand même ce que l’on appelle du rendement. Revigoré par cette précieuse victoire du week-end dernier, Paris a semble-t-il trouvé la bonne formule.

Jérôme Leroy impressionnant

Ce diable de Paulo Cesar qui remet ça quelques instants plus tard en s’offrant une longue course de quatre-vingt mètres et un une-deux sur une talonnade avec Ronaldinho. A bout de souffle, son centre-tir trouve le filet derrière la transversale hongroise (32e). Mais ce n’est qu’une nouvelle alerte pour les joueurs de Szabo, car Paris va remettre le couvert. C’est le meilleur buteur actuel de Paris qui va logiquement apporter sa touche dans cette soirée maîtrisée de bout en bout. A l’origine, il y a un centre de Fiorèse sur lequel se jette le lutin argentin. Son premier coup de patte est suffisant pour accompagner le ballon au fond des filets (44e). C’est le coup de massue pour les compagnons de Kovacs.

En seconde période, Paris n’en rajoute pas des tonnes et se contente de gérer en bon professionnel une rencontre qui ne peut plus lui échapper. Et même si Luis a connu quelques renversements de situation dans ce cas de figure (cf. : La Corogne), il n’y a pas à Ujpest le même talent que dans l’équipe galicienne.

D’ailleurs, si ce n’est un bon premier mouvement entre Leroy – excellent hier soir – Paulo Cesar et Andre Luiz (la frappe de ce dernier finira en corner, 54e). Ou encore ce puissant coup-franc de Ronaldinho boxé des deux poings par Vlaszak (67e), on ne dénombrera pas grand chose de bien excitant à se mettre sous la dent. Mais Paris avait choisi de faire le métier en première période. Et bien lui en a pris car en ayant tué le match dans la première demi-heure, la bande à Fernandez s’est mise à l’abri de son chat noir en même temps que des mauvaises tempêtes qui frappent souvent les mois de septembre.

Pour son deux-centième match sur le banc du PSG, c’est donc le plus cadeau que ses hommes pouvaient lui offrir. Et si Luis Fernandez n’aime pas bien les statistiques, il conviendra que pour l’occasion certaines sont quand même plus heureuses que d’autres.

Réactions :

Luis Fernandez (Entraîneur-Manager du PSG)
 » 3-0 c’est un bon résultat mais il ne faut surtout pas manquer de respect à cette équipe, il nous reste un match retour à préparer pour nous qualifier pour le deuxième tour. Mais je reste prudent car je n’oublie pas que la saison dernière nous avions gagné 4-0 contre le Rapid de Vienne et nous étions menés 2-0 au bout de vingt minutes. Nous avons fait une bonne première mi-temps qui nous a permis de gérer la seconde. Ujpest a toujours cherché à produire du jeu, d’ailleurs la première occasion est hongroise. Nous avons encore un peu trop tendance à nous précipiter vers l’avant du coup nous perdons trop de ballons. Les six buts inscrits face à Strasbourg et ce soir révèlent la qualité du jeu produit par le PSG.  »

Andras Szabo (Entraîneur d’Ujpest)
 » Je suis satisfait du jeu produit ce soir. Je déplore les grossières défensives commises par mes joueurs. Le score ne reflète pas la physionomie du match. Nous avons manqué de réalisme. Le PSG ne nous a pas sous-estimé et a réalisé une remarquable performance. Il reste encore un match retour à négocier au mieux.  »

Jérôme Leroy (Milieu récupérateur du PSG)
 » Nous avons confirmé notre prestation face à Strasbourg. Aujourd’hui l’objectif reste de remporter une troisième victoire sur nos trois rencontres à domicile. Nous avons rendu le match facile en ouvrant le score rapidement. La rentrée de Ronaldinho permet aux autres joueurs de briller. Le championnat reste tout de même prioritaire sur la coupe UEFA. Bastia est une équipe solide, et nous allons voir ce dont nous sommes capables.  »

Andre Luiz (Milieu offensif du PSG)
 » Je pense avoir trouvé ma place après une bonne période d’adaptation. Le jeu produit par le PSG est plus technique que celui que l’on jouait à Marseille. La présence de mes coéquipiers brésiliens me facilite la tâche. Cette nouvelle victoire à domicile nous permet d’engranger de la confiance, et il faudra en faire de même face à Bastia. 3-0 c’est insuffisant pour se qualifier mais suffisant pour ce soir.  »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)