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PSG – Vannes 3-0, 06/05/73, Division 3 72-73

Dimanche 06.05.1973, Championnat de France, Division 3, Groupe Ouest, 28e journée (2e place) à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. –  U.C.K. VANNES  3:0 (2:0)
– 463 spectateurs. Buts : Bernard Dumot, 6′, Michel Marella, 25′ ; Éric Renaut, 87′. Arbitre : M. Lempereur.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierPatrice Zbinden, Bernard Béréau, Éric Renaut, Didier Ledunois (Bernard Lambert, 70′) – Robin Leclerc, Jacques LaposteMichel Marella, Christian André, Bernard Dumot, Jean-Louis Brost. Entraîneur : Robert Vicot.
L’équipe de Vannes : Le Pêcheur – Ayoul, Le Héno, Brosse, Le Deridor – Le Nevanen, Gauthier – Hervé, Le Pinru (Le Moing, 70′), Jauniau, Thomas. Entraîneur : Le Chenadec.
Expulsion : Ayoul, 85′, Le Héno, 85’.


Maillot utilisé :

Domicile Montréal 1972 1973

Maillot domicile 1972-73


Photos du match :

Tentative de Christian André, de la tête


Compte-rendu :

[Grâce à ce succès logique (buts de Dumot, Marella et Renaut) face à un adversaire qui termine la rencontre à neuf (deux expulsions), le PSG accède officiellement à la D2 devant… 463 spectateurs présents au Camp des Loges.]

Presse (merci à Stéphane Grandvalet) :

Paris-S.-G. facilement

Match ponctué de nombreux coups de sifflets et d’avertissements.
Dès la sixième minute, Dumot ouvre la marque puis à la 25ème minute, c’est Marella, bien servi par Laposte, qui trompe Le Pêcheur. Vannes n’a pratiquement rien montré, seul Hervé surnageant.
En seconde période, les attaquants sangermanois se heurtent à une défense vannetaise très virile. André étant notamment fauché dans la surface de réparation par Ayoul. Les incidents survinrent à ce moment là, Ayoul étant expulsé ainsi que Le Héno, qui eut un vilain geste.
La fin de la rencontre se déroule dans la confusion, si ce n’est que Renaut inscrivit le troisième but à la 87ème minute sur une passe d’André.

La Liberté de la Vallée de la Seine :

Nouvelle victoire de PARIS-SAINT-GERMAIN

Agréable à suivre en première période, cette rencontre entre Paris-Saint-Germain et Vannes (qui lutte pour éviter la relégation) dégénéra après la pause, au point que l’arbitre (dont les décisions tardives échauffèrent les esprits) fut obligé de renvoyer aux vestiaires deux joueurs bretons Ayoul et Le Heno.
Auparavant, Paris-St-Germain en petite forme s’était tout de même montré supérieur à une très faible formation de Vannes
Dumot (6e minute) inscrivit le premier but pour Paris-Saint-Germain d’une magnifique reprise de volée dans la lucarne à la suite d’un centre de Marella, le même Marella parti à la limite du hors jeu trompant une seconde fois le gardien Le Pêcheur d’un maitre-tir dans le coin droit après 25 minutes de jeu.
Après les incidents de la seconde période, Renault inscrivit le troisième but à la suite d’une lumineuse ouverture de l’avant-centre André.

Le Courrier Républicain :

Paris-St-Germain, la 2ème Division c’est fait !

Paris S.-G. victorieux devant Vannes par 3 buts à 0 a gagné le droit de jouer en 2e division l’an prochain ; en effet, quelque soit les résultats des deux dernières rencontres de ce championnat, la formation de R. Vicot se trouve mathématiquement et définitivement à l’abri et elle ne peut plus être désormais rejointe par Evreux qui compte 5 points de retard. Quévilly, leader de ce groupe ouest, ayant pour sa part refusé d’accéder à la hiérarchie supérieure.
Il manquait un tout petit point pour que le Paris S.-G. FC puisse accéder l’an prochain à la 2e division, ce point, les joueurs de R. Vicot l’ont multiplié par deux en inscrivant trois superbes buts, tout en réalisant un football de bonne qualité, ponctué d’un artifice de tirs au but puissants décochés de tous les azimuts du terrain, notamment par les Leclerc et Zbinder, mais essentiellement par Renaut, grand réalisateur de cette qualité de coup de pied. Mais, la vaillante équipe de Vannes bousculée, dominée techniquement et physiquement, fit preuve de bonne volonté les 90 minutes durant et mis toutes ses forces en défense pour limiter les dégâts et par là même le score qui aurait pu être plus lourd, mais en contre partie, elle accèda par l’intermée diaire de timides contre-attaques, lesquelles ne parvinrent jamais à Choquier car Ledunois puis Lambert (68e), Zbinden, Béreau et Renaut, Souverin et Impérial en défense faisaient étouffer dès leur surface de réparation toutes ces tentatives dans l’oeuf.
On sentait bien dès les premières minutes de jeu que la cause de Vannes serait difficile à plaider et qu’il ne faudrait pas regarder à la défense d’énergie pour contrer et se rucher comme de la peste, de la verge des tourbillonnants attaquants locaux en constante permutation, car les Sangerrnanois qui développaient un football rapide et varié et qui sollicitaient souvent les ailes échouèrent d’un
cheveu sur une première tentative de Leclerc, mais à la 6e minute Ledunois au centre du terrain adressa un long centre à Marella placé en embuscade sur l’aile droite qui, instantanément, perçait la défense et d’un centre au premier poteau, obligeait Le Héno à intervenir au plus pressé en dégageant de la tête, mais Dumont surgissait et acrobatiquement reprenait de volée le ballon qui alla se loger dans la lucarne droite des buts défendus par Lepêcheur. Ce but splendide fut le signal d’un grand chambardement, les hommes de Vicot plus fins techniciens et plus entreprenants exercèrent une pression certaine, admirablement soutenus par un milieu de terrain très actif et pourvoyeur d’excellents ballons : Brost (11e), André (16, 22e), Zbinden (18e), Dumot (19e), Renaut (20e).
Le deuxième but fut l’oeuvre de Marella et comme le précédent il fut remarquable dans sa réalisation, bénéficiant du ballon au centre du terrain, l’ailier droit du P.S.G. s’engouffrait entre Gauthier et Brosse, poursuivant sa course effrénée et en lutte avec Ayoul se présentait dans les 18 m et d’un tir terrifiant à ras de terre trompait imparablement le malheureux Lepêcheur.
A la 85e minute, on crut au penalty quand André, seul face au but fut fauché de manière irrégulière, mais l’arbitre en jugea autrement et siffla un coup franc tout en expulsant Le Héno pour cette faute caractérisée, une confusion s’en suivit de même que l’expulsion d’Amestoy [Note : en fait Ayoul].
A neuf, les visiteurs s’offraient comme une proie facile et à la 87e minute Renaut aggravait la marque. Puis, on en restait là.
Dimanche 13 mai à 15 h, au camp des Loges, un terrible quart de finale pour le compte de la Coupe de Paris, il opposera le tenant (Paris S.-G.) au club de Chatou, dirigé par l’ex-Sangermanois Menou. Supporters, Sociétaires, venez nombreux encourager votre équipe !


Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre en 1972

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre en 1972


Loic
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