PSG – Videoton 2-4, 24/10/84, Coupe de l’UEFA 84-85
Mercredi 24.10.1984, Coupe de l’UEFA, 1/16 de finale, match aller à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – VIDEOTON S.C. (Hon.) 2:4 (0:2)
– 20 000 spectateurs environ. Buts : Szabo, 2′, Szabo, 27′ ; Czongradi, 53′, Czongradi, 71′, Dominique Rocheteau, 75′, Dominique Rocheteau, 82′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-Claude Lemoult, Gérard Janvion (Gérard Lanthier, 46′), Dominique Bathenay, Philippe Jeannol – Alain Couriol, Luis Fernandez, Safet Sušić – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Richard Niederbacher. Entraîneur : Georges Peyroche.
Maillot utilisé (avec logos équipementier et publicitaire aux normes UEFA) :

Maillot domicile 1984-85 (collection MaillotsPSG)
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Compte-rendu (Onze) :
[Après avoir éliminé les écossais de Heart of Midlothian au tour précédent, les parisiens bénéficient d’un tirage a priori clément, ou évitent tout au moins un « nom » européen, en se voyant proposer les hongrois du Székesfehérvári Videoton SC.]
PARIS VAUT-IL UN METZ ?
P.S.G. se présentera à Vidéoton avec le même retard que lorsque Metz se rendit à Barcelone. Alors ?
Il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour s’apercevoir que le Paris Saint-Germain, à la peine depuis le début de saison, n’allait pas, face à Vidéoton, retrouver une santé. Il n’y avait pas deux minutes que monsieur Robinson avait donné le coup d ‘envoi et déjà les Parisiens étaient à la dérive. Un dribble raté de Susic à quarante mètres des buts, une interception de Szabo, une couverture en défense inexistante, un Baratelli impuissant et Vidéoton menait un but à zéro. Pour un mauvais début, c’était un mauvais début !
Vingt-cinq minutes plus tard, le même Szabo doublait la marque de la tête. Le public du Parc n’en croyait pas ses yeux. Les Hongrois, eux, étaient au paradis. A tel point que l’arbitre se rendait ridicule en infligeant au buteur un carton jaune pour « embrassade intempestive ». Les joueurs de Vidéoton avaient pourtant bien raison et leur bonheur faisait plaisir à voir. Leur jeu aussi d’ailleurs.
Du côté parisien, et malgré les déclarations de quelques dirigeants, avant le match, on était loin d’avoir réglé les problèmes tactiques, techniques, physiques et moraux. Trois attaquants étaient annoncés par Peyroche. L’effort était louable. Encore eût-il fallu que les Toko (pas dans un bon jour), Niederbacher (mal soutenu) et Rocheteau (le seul à avoir joué sur sa valeur) reçoivent de bons ballons.
Et pour être alimenté, il faudrait peut-être que derrière et au milieu on pense à construire pour l’équipe et non pas pour se faire briller. Tout le monde, à Paris Saint-Germain veut désormais jouer dans l’entre jeu. Il est vrai que l’on ne peut obliger impunément des garçons comme Fernandez, Lemoult ou Jeannol à tenir un poste qu’ils ne ressentent pas bien. Où sont passés les défenseurs de métier – c’en est un – du P.S.G. ? A se tromper sur les choix tactiques, on oblige des Baratelli et Bathenay à tenir un rôle où, à l’avance, on sait qu’ils ne pourront s’en sortir. Ajoutez à ce tableau fort peu reluisant un Susic très irrégulier et vous aurez sous les yeux une équipe parisienne qui a perdu son âme.
Face à Vidéoton, il fallait boire le calice jusqu’à le lie. Czongradi, en marquant deux nouveaux buts en seconde mi-temps, allait s’en charger. Heureusement, Rocheteau, en fin de match, atténuait l’humiliation et permettait au P.S.G. de ne perdre « que » quatre buts à deux. Et encore, les Parisiens ne s’en tiraient pas trop mal, car les Hongrois avaient eu quelques occasions de creuser encore plus l’écart. Mais celui qui s’en sortait le mieux était sans conteste Peyroche. Car pour faire revivre cette équipe, il y aurait bien besoin de repartir à zéro.
Le stade :
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