Rouen – PSG 0-1, 12/04/85, Division 1 84-85

Vendredi 12.04.1985, Championnat de France, Division 1, 32e journée (11e place), au Petit-Quevilly, au Stade Robert-Diochon :
F.C. ROUEN – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 10 000 spectateurs environ. But : Jean-François Charbonnier, 46′. Arbitre : M. Wurtz.
L’équipe du PSG : Jean-Michel Moutier – Thierry Bacconnier, Thierry Morin, Dominique Bathenay, Franck Tanasi – Jean-Claude Lemoult, Jean-François Charbonnier, Luis Fernandez, Gérard Lanthier (William Njo-Léa, 87′) – Dominique Rocheteau, Safet Sušić. Entraîneur : Christian Coste.
L’équipe de Rouen : Sence – Desbouillns, Larue, Alberto, Mogis – Recordier, Bertelsen, Monteilh, Heaulme – Malbeaux (Rolland, 59′), Didaux. Entraîneur : Vicot.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 1984-85

Programme :

(collection La Mémoire du PSG)

Photos du match :

Luis Fernandez à la lutte avec Didaux (C. Laffon, archives HFA)

Compte-rendu (France Football) :

48′ : corner de Susic. Superbe reprise de volée du pied droit de Charbonnier, à dix mètres de la ligne de but. La balle s’engouffre sous la traraversale. 1-0.

P-SG, nouvelle version

C’est un Paris-SG se retroussant les manches qu’on a découvert vendredi dernier au stade Robert-Diochon. Les premiers observateurs du Paris-SG new look — ou post-Peyroche, comme on veut — nous avaient avertis : place au réalisme. Place, d’abord, à une solide défense, avant de vouloir finasser devant. On ne s’était donc pas trompé. Vendredi. le Paris-SG a dû être dominé comme jamais il ne l’avait été durant la saison. Et le voilà qui rentre au bercail avec deux points superprécieux, qui laissent bon nombre de collègues relégables derrière lui. Tant mieux pour les Parisiens et tant pis pour les pauvres Rouennais.

Mais Christian Coste a beaucoup insisté sur certaines vertus comme la solidarité et la volonté, et il semble que ses hommes s’en soient souvenus. Ainsi, les quatre défenseurs taclèrent comme des fous dans tous les sens. Et lorsqu’une occasion se présenta, ce fut la bonne, Charbonnier démontrant, en l’occurrence, une jolie maîtrise technique sur la reprise en corner de Susic. Evidemment, Robert Vicot était fort déçu par l’issue de ce match à quatre points : « Le Paris-SG a été inexistant, et les dieux du football n’étaient pas avec nous. » Existent-ils seulement ? Coste lui disait à peu prés le contraire : « Cette victoire récompense l’équipe qui en a voulu le plus. »

On ne prendra pas parti. Tout ce qu’on sait, c’est que l’« opération maintien » entamée par Christian Coste a l’air de prendre tournure. Certes, la manière n’y est pas. Mais il fallait assurer l’essentiel pour que le président Borelli puisse se pencher, à tête reposée, sur la prochaine saison. Et puis, à domicile. les Parisiens seront sûrement plus enclins à faire le jeu, libres de tout souci…

Le stade :

Vue aérienne du stade Robert-Diochon