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Saint-Etienne – PSG 0-2, 31/01/16, Ligue 1 15-16

Dimanche 31.01.2016, Championnat de France, Ligue 1, 23e journée (1re place) à Saint-Étienne, au Stade Geoffroy-Guichard :
A.S. SAINT-ÉTIENNE – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  0:2 (0:0)
– 32 689 spectateurs. Buts : Zlatan Ibrahimović, 62′, Zlatan Ibrahimović, 91′.
L’Équipe du PSG : Kevin Trapp – Serge Aurier, Marcos Marquinhos, Presnel Kimpembe, Maxwell Scherrer – Benjamin Stambouli (Marco Verratti, 58′), Thiago Motta, Blaise Matuidi – Ángel Di María, Zlatan Ibrahimović, Lucas Moura (Edinson Cavani, 73′). Entraîneur : Laurent Blanc.
Avertissements à Presnel Kimpembe et Thiago Motta.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2015-16

Maillot domicile 2015-16


Photos du match :

Serge Aurier face à Bahebeck, parisien en prêt à Saint-Etienne (Ch. Gavelle)

Kevin Trapp, auteur d’un très bon match (A. Journois)

Blaise Matuidi face à Malcuit (Ch. Gavelle)

Talonnade de Zlatan Ibrahimovic, qui sera stoppée par Ruffier (A. Journois)

Angel Di Maria (Ch. Gavelle)

Les supporters Stéphanois : « Deux minutes de silence pour montrer aux Qataris ce qu’ils ont fait à Paris ». Respect à eux.


Vidéo (cliquez sur le lien dans la vidéo) :


Compte-rendu (Philippe Goguet, CulturePSG) :

Paris et Ibra calment encore le Chaudron

En clôture de la 23ème journée, le PSG est allé s’imposer 2-0 à Saint-Etienne sur un doublé de l’inévitable Ibrahimovic à l’heure de jeu, comme à chaque fois. Les Parisiens ont comme souvent mis une mi-temps à prendre la mesure de leur adversaire mais s’imposent de façon logique.

Le match :

Après une minute à peine, une AS Saint-Etienne remontée comme rarement s’offre déjà la première occasion quand Monnet-Paquet va jouer une balle en retrait trop molle de Motta mais Trapp veille et s’en sort. Le ton est donné, les Verts jouent haut et Paris contre. Matuidi lance par exemple un Ibra hors-jeu (et vaincu par Ruffier) puis un 2ème contre est mieux joué avec Di Maria qui s’envole côté gauche et sert Ibra dans la surface. Le contrôle est bon mais la frappe du gauche passe au-dessus (6e).

Peu à peu, le match se chauffe et les Verts font mal aux Parisiens, à tous les niveaux. Malcuit envoie un centre tir improbable en déséquilibre et il faut une parade exceptionnelle de Trapp pour détourner en corner. Sur celui-ci, l’ASSE frappe après un premier renvoi et le gardien allemand réussit un nouvel arrêt compliqué (11e). Le ton monte, beaucoup, entre les joueurs avec plusieurs vilaines fautes et le jeu perd en qualité peu à peu. Le PSG prend la balle mais n’en fait rien et les Verts peinent à se montrer dangereux même si Bahebeck se signale sur une frappe (19e) et une tête au-dessus (25e).

A la demi-heure, la rencontre s’accélère quand Monnet-Paquet est servi en pleine surface mais rattrapé par Kimpembe après avoir tergiversé (32e). Dans la minute, c’est Matuidi qui réussit un tacle exceptionnel au second poteau sur Tabanou qui allait reprendre le centre de Malcuit (33e). Côté parisien, on réagit par une action collective exceptionnelle : aux 25m, Di Maria réussit une louche parfaite pour Ibra qui, dos au but, tente une folle talonnade. C’est repoussé par Ruffier, Lucas a suivi et tire mais c’est sorti sur la ligne (35e). La fin de mi-temps est plus calme avec juste deux occasions sur des coups de pieds arrêtés : une tête de Motta au-dessus sur un corner et un Bayal Sall trop court sur un coup-franc long. A la pause, le score est de 0-0 mais le match est de qualité avec des occasions, de l’intensité et une vraie opposition au PSG.

Le début de la seconde période ressemble à la fin de la 1ère avec un PSG qui a le ballon mais peine à se montrer dangereux face à des Stéphanois agressifs. Di Maria est souvent visé mais Lucas parvient à s’échapper plein axe. Il s’avance mais frappe alors qu’il y avait mieux à faire (50e). Dans le camp d’en face, à part sur des longs ballons pas forcément dangereux, on peine à se montrer dangereux et l’ASSE frôle la correctionnelle juste avant l’heure de jeu. Stambouli lance bien Di Maria côté droit qui fixe et sert Ibra dans l’axe. Le Suédois, fixe, feinte et frappe du gauche mais un défenseur revient contrer ensuite aux 6m (58e). La reprise ensuite est captée par Ruffier, de la même façon que Trapp s’emploie sur la frappe en pivot de Monnet-Paquet dans la foulée (59e). A l’heure de jeu, Blanc lance Verratti pour aller chercher les trois points et l’effet est immédiat. Lucas accélère côté droit et sert Aurier qui a fait un bon appel en profondeur. Le centre aux 6m est parfait pour Ibra qui gèle le Chaudron d’une reprise impeccable du gauche (0-1, 61e).

Paris a dès lors le contrôle du match et fait courir les Verts mais ceux-ci s’accrochent malgré des moyens physiques en dessous de ceux de la première période. Monnet-Paquet tente sa chance après un bon rush de Bahebeck mais ce n’est pas cadré (67e) alors que Zlatan loupe le 2-0 sur une offrande de Di Maria après avoir tardé sur le contrôle, permettant à Théophile-Catherine de revenir (68e). Paris voit tout de même les Verts se montrer menaçants à l’image d’une reprise de Pogba sur un coup-franc (70e) ou une tête de Soderlund sur un centre (72e).

Sainté coule petit à petit et frôle la rupture à trois reprises mais des hors-jeux de Cavani (sur son premier ballon), Matuidi puis Di Maria sauvent les Verts sur des contres rapides. Le PSG fait courir les Stéphanois mais ne met pas le deuxième but et Jérémy Clément est tout proche de jouer un bien mauvais tour à ses anciens partenaires sur une reprise aux 18m. Cela part fort à ras de terre mais l’impeccable Trapp capte en allant vite au sol (88e). Le PSG double finalement la mise à la dernière seconde sur un but étrange : Aurier sert Cavani dans la surface qui donne en retrait à Di Maria. L’Argentin rate à moitié son centre pour Zlatan, seul au second poteau, qui conclut de près (0-2, 91e).

L’impact au classement :

Suite à cette victoire, le PSG a désormais 63 points et une différence de buts de +48. Le PSG a 24 points d’avance sur Monaco.

Réactions :

Laurent Blanc :

Un match compliqué pour le PSG :
« Ce n’est pas le premier match où l’on souffre. On avait souffert à Toulouse et il y a quelques matches en début de championnat où on a souffert aussi. Les équipes veulent vraiment faire un très bon résultat contre le PSG, elles jouent très regroupées, très serrées, très agressives. C’est bien que l’on gagne ces matches-là parce que cela prouve que même en mettant des systèmes ou des dispositifs comme cela, on arrive quand même à gagner. Cela peut peut-être faire réfléchir nos adversaires aussi.

L’entrée de Verratti qui change tout ?
« Quand Marco rentre, Thiago Motta joue aussi d’une autre manière. Quand deux joueurs jouent d’une autre manière, et surtout à leur manière, cela me fait plaisir et à toute l’équipe aussi. Je pense aussi aux spectateurs et aux téléspectateurs. »

32 matches d’affilée sans perdre en L1, record de Nantes égalé :
« Je l’avais vaguement évoqué… Vous ne pouvez pas passer à côté mais je ne le connaissais pas. »
Une victoire sur un terrain difficile :

Après la question précédente, Blanc a recadré de lui-même sur le match :
« Cela peut donner une motivation supplémentaire mais ce que je retiens ce soir, c’est que malgré la difficulté du lieu, car toutes les équipes ne viennent pas gagner à Geoffroy-Guichard… C’est un terrain difficile, même pour Paris. On le sait car on l’a vécu les dernières années mais on arrive toujours à s’imposer. J’ai dit aux garçons à la mi-temps qu’il fallait aller contre les éléments négatifs, c’est à dire le public qui pousse son équipe vu qu’il y a un très bon public à Saint-Etienne, et le système de jeu que Galette (Galtier) avait mis en place en voyant Toulouse nous jouer trois fois. Il a dû se demander si on pouvait être en difficulté une quatrième fois contre ce système-là. Malgré cela, l’équipe répond toujours présent et veut aller de l’avant. C’est bien, c’est très bien. »

Balise Matuidi :

Un PSG très en forme en ce moment :
« La série continue, elle est très positive. On est bien en ce moment, même si contre Saint-Etienne ça a été difficile. C’est normal, car c’est une très bonne équipe qui a produit du jeu dans une superbe ambiance. Le match a été bon. En première mi-temps, ça a été compliqué, on a dû rectifier des choses notamment avec Thiago Motta qui est redescendu un peu pour soulager nos latéraux et permettre une meilleure relance. Cela nous a permis d’être meilleur et de l’emporter. »

Le record de 32 matchs d’invincibilité de Nantes égalé :
« C’est bien. On est des compétiteurs, on cherche toujours à aller plus haut et les records en font partie. Mais Nantes a établi son record sur une saison alors que c’est sur deux pour nous, c’est différent. Quand on joue au PSG en ce moment, on cherche ce genre de défi. On est en train de faire un truc fabuleux en étant encore sur tous les tableaux. »

Le match le plus compliqué en L 1 cette saison ?
« Ce n’est jamais simple. On a vu que Paris a du caractère, on l’avait déjà montré contre Toulouse (2-0), on l’a encore démontré ici. Les Verts ont fait un bon match mais le meilleur a gagné. Finir invaincu ? Tout est possible, mais si on a un accroc un jour, ce ne sera pas un drame. On a surtout l’objectif européen en tête alors on garde les pieds sur terre. »

Une bonne préparation pour Chelsea ?
« Oui, c’est bien d’être dans le dur parfois, on sait que ce sera le cas contre Chelsea. On montre qu’en faisant le maximum, en se serrant les coudes, on peut arriver à gagner avec d’autres qualités que la technique. »

Les pépins physiques qui s’accumulent :
« On va récupérer quelques joueurs heureusement. Quand on joue tous les trois jours, ce n’est pas évident physiquement et mentalement. J’espère qu’en Ligue des champions, on sera au complet. Le coach essaie de gérer tout ça pour avoir pourquoi pas tout le monde contre Chelsea. »


Le stade :

Le Stade Geoffroy-Guichard

Le Stade Geoffroy-Guichard


 

Loic
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