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Servette Genève – PSG 1-0, 19/07/94, match amical 94-95

David Ginola passe Juarez et Weiler

Mardi 19.07.1994, match amical à Genève, au stade des Charmilles :
SERVETTE F.C. (Sui.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1-0 (0-0)
– 4 900 spectateurs. But : S. Barberis, 68′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – José Cobos (Jean-Philippe Séchet, 46′), Oumar Dieng, Alain Roche, Patrick Colleter – Francis Llacer (Patrick Mboma, 81′), Daniel Bravo (Pascal Nouma, 70′), Paul Le Guen, Vincent Guérin – George Weah, David Ginola. Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé (sans Seat) :

Maillot domicile 1994-95 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1994-95 (collection MaillotsPSG)


L’affiche du match :


Photos :

Alain Roche tente de s'imposer devant Grassi

Alain Roche tente de s’imposer devant Grassi

Tentative de Daniel Bravo

Tentative de Daniel Bravo

Oumar Dieng balle au pied

Oumar Dieng balle au pied

Vincent Guérin poursuivi par Weiler

Vincent Guérin poursuivi par Weiler

David Ginola passe Juarez et Weiler

David Ginola passe Juarez et le même Weiler


Compte-rendu (24 Heures) :

Privé de ses Brésiliens, PSG s’efface devant Servette

Barberis trouve la faille dans la défense parisienne. Et Servette s’offre le champion de France.

Pas facile d’aguicher un public au lendemain d’une Coupe du monde. L’affiche des Charmilles, hier soir, était pourtant alléchante: Servette, champion de Suisse, contre PSG, champion de France. Dans les gradins? Seuls quelques 4900 spectateurs qui, il est vrai, n’ont pas toujours été récompensés. Le spectacle offert n’invitait en effet pas souvent aux manifestations de liesse.

En fait, il aura fallu attendre l’ouverture du score servettienne pour que la rencontre gagne en intensité. Petkovic, seulement privé de Djurovski (légère blessure) et de Mild (de retour aujourd’hui) n’avait pas changé de système. Avec Sinval, Grassi et Prinz en attaque, Petko reste fidèle aux idées qui ont conduit Servette au titre. Même face au prestigieux PSG de Luis Fernandez. Un PSG il est vrai privé de son côté de ses stars brésiliennes Valdo, Ricardo (blessés) et Raï (pas encore rentré).

Se méfiant cordialement l’une de l’autre, les deux formations avaient donc commencé le match sur un petit trop. Grassi avait bien essayé de placer sa tête sur un centre de Sinval, mais Lama s’était interposé. Réplique de Ginola peu après, mais même brio pour Pascolo. Sinon? Rien de bien «folichon» à se mettre sous la dent, jusqu’à…

Jusqu’à ce que Sébastien Barberis fasse son apparition pour Sauthier. Le jeune Servettien n’allait pas tarder à se faire remarquer: trois minutes après sa rentrée, il alertait Prinz pour un une-deux parfaitement exécuté. Conclusion: une balle bien glissée sous un Lama trompé (68e). Et, surtout, un but genevois qui titillait l’orgueil des Parisiens.

Les arrêts de Pascolo

Passant enfin à un rythme supérieur, le PSG sollicitait l’arrière-garde «grenat». Mais en guise de dernier rempart, Pascolo se montrait alors intraitable. Ginola peut témoigner, son missile à bout portant (79e) trouvant les poings du gardien genevois!

Ilija Petkovic, tout comme Luis Fernandez, profitait de la deuxième période pour faire tourner son effectif. Une occasion de plus pour voir le jeune Fatusi. Le Nigérian de l’équipe junior, qui n’a pas encore 17 ans, secouait la défense parisienne, prenant le relais d’un Prinz non moins remuant.

Au milieu? Renato et Weiler se chargeaient de filtrer les attaques des Le Guen, Guérin ou Bravo. Avec succès le plus clair du temps. De bon augure. Comme la prestation de Juarez. Confronté au redoutable duo Weah-Ginola, tant le Brésilien que Schepull ont su boucler les espaces vides.

De quoi réjouir Petkovic. Car si Djurovski, ainsi que Sinval, sera considéré comme assimilé dans le championnat suisse, il n’en sera rien pour la Coupe d’Europe. La solution de rechange mérite donc le coup d’oeil.


Le stade :

Le stade des Charmilles

Le stade des Charmilles


 

Loic
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