Slovan Bratislava – PSG 0-0, 20/10/11, Ligue Europa 11-12

Jeudi 20.10.2011, Ligue Europa, Groupe F, 3e journée (3e place) à Bratislava, au Stade Pasienký :
S.K. SLOVAN BRATISLAVA (Slq.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:0 (0:0)
– 7 238 spectateurs.
L’Équipe du PSG : Nicolas Douchez – Christophe Jallet, Diego Lugano, Zoumana Camara, Siaka Tiéné – Clément Chantôme, Sylvain Armand – Jérémy Ménez (Jean-Christophe Bahebeck, 91′), Javier Pastore (Kévin Gameiro, 71′), Nenê Carvalho – Mevlüt Erding (Marcos Ceará, 67′). Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Avertissements à Clément Chantôme, Diego Lugano et Siaka Tiéné.
Expulsions : Clément Chantôme, 64′, Siaka Tiéné, 80′.

Maillot utilisé :

Troisième maillot 2011-12, version Europe (collection MaillotsPSG)

Billet :

(collection La Mémoire du PSG)

Fanion :

(collection La Mémoire du PSG)

Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d’envoi (Ch. Gavelle)

Mevlüt Erding (Ch. Gavelle)

Débordement de Christophe Jallet (Ch. Gavelle)

Jérémy Ménez (Ch. Gavelle)

Javier Pastore (Ch. Gavelle)

Vidéo :

Compte-rendu (psgmag) :

Pour la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa, le PSG se déplaçait chez l’équipe en théorie la plus faible du groupe, le Slovan Bratislava. Les stars locales Zofcak, Guédé et Sebo sont titulaires. Du côté du PSG, Antoine Kombouaré a fait tourner sur quelques postes : Douchez se retrouve dans les cages, Jallet au poste d’arrière droit, et Erding en pointe. Armand joue quant à lui en position de milieu défensif, en raison des nombreuses absences dans ce secteur. Le reste correspond à l’équipe classique de ces dernières semaines.

Le match en bref

La rencontre commence assez mollement. Les deux équipes s’observent, et le PSG ne semble pas pressé d’accélérer le rythme. Il faut attendre la 22e minute pour voir enfin une situation dangereuse, et elle est slovaque : le capitaine Zofcak enroule une frappe du pied droit que Douchez parvient à dévier. Le PSG se met par la suite à dominer la rencontre, et enchaîne alors les situations intéressantes. À la suite d’une passe d’Erding, Pastore se retrouve à jongler dans la surface et enchaîne sur une frappe qui passe à côté. Dans la minute qui suit, Nenê lance parfaitement Erding en profondeur, qui tente un extérieur du pied droit par dessus le portier, mais celui-ci a le bon réflexe et repousse la tentative. Il repoussera un peu plus tard un centre à ras de terre du même Erding.

Jérémy Ménez, un peu discret jusque-là, se met en avant par un très long raid suite à une récupération de Camara. À pleine vitesse, il dépose son défenseur, et finit son action par un tir du gauche que le gardien slovaque dévie en corner. Pastore a enfin la dernière occasion de la mi-temps : bien placé plein axe, il adresse une frappe captée sans souci par le portier de Bratislava.

Au retour des vestiaires, Paris reprend sa domination. Sur un corner, Camara prend le dessus sur son vis-à-vis, et adresse une tête que le gardien peine à repousser. Erding est un peu court pour reprendre proprement le ballon, mais Lugano arrive en taclant… et expédie le ballon à côté alors qu’il était face aux cages. Après une frappe de Nenê à côté puis une autre enroulée de Ménez cadrée mais déviée par le gardien intervient un tournant dans la rencontre : Clément Chantôme prend en effet un deuxième carton jaune logique pour une semelle, et doit laisser les siens à dix. Cela ne refroidit pas les ardeurs parisiennes ; lancé par Nenê, Erding temporise dans la surface pour mieux dribbler et adresser une frappe croisée qui rase l’extérieur du montant. Quelques secondes après, le Turc sort, remplacé par Cearà.

Gameiro rentre un peu plus tard à la place de Pastore, et après une demi-volée de Jallet au-dessus, le PSG subit un nouveau coup dur : sur un corner parisien, les Slovaques parviennent à se dégager et partent en contre. Resté derrière, Tiéné est en retard sur son intervention, et se voit lui aussi sanctionné d’un second carton jaune. Paris va finir la rencontre à neuf. L’équipe est complètement coupée en deux avec cinq joueurs défensifs, et trois autres qui tentent ce qu’ils peuvent sur les contres. Et pourtant, c’est bien Paris qui est proche de remporter la mise quand Ménez, plein axe, décale Nenê sur sa gauche. Dans la surface, le Brésilien croise une frappe que le portier sort en corner.

Antoine Kombouaré fait ensuite rentrer Bahebeck pour les dernières secondes, et dans la dernière minute du temps réglementaire, Bratislava se crée sa seule véritable occasion depuis la 22e minute, avec une nouvelle frappe enroulée de Bagayoko qui passe de très peu à côté. Paris obtient donc un match nul à Bratislava qui, compte-tenu des événements de la rencontre, et du résultat dans l’autre match — nul entre Salzbourg et Bilbao — est un moindre mal.

Réactions :

– Antoine Kombouaré : « Je dirais que c’est une déception de ne prendre qu’un point quand on voit la domination totale qu’on a eue sur ce match et notre nombre d’occasions. Il y a eu un peu de maladresse et un très grand gardien. Mais à la fin on est content de prendre un point. Je suis très, très content de la prestation de mes joueurs. Je suis déçu qu’on n’ait pas marqué et qu’on ait perdu deux joueurs. […] On a les défauts de nos qualités. On a du tempérament, ça j’aime. Il faut avoir de la maîtrise de soi, faire attention, ça va nous servir d’avertissement, même s’il faut savoir se faire respecter. […] On aimerait voir Pastore constant, régulier sur une heure et demi. Ce qu’il montre, c’est superbe, mais il a des petits soucis, il n’a pas joué avec sa sélection et sa convocation lundi [à Palerme] l’a peut-être perturbé. Je suis surtout content de sa deuxième période. […] Avec les expulsions, il a fallu que je réorganise mon équipe. Je ne crois pas qu’on ait du mal à enchaîner. On ne peut pas gagner tous les matches. Ce qui compte, c’est la façon de se comporter. Ce soir, il ne nous a manqué que d’être efficace. Dans la qualité, l’état d’esprit, c’est très encourageant. […] On a fait une grosse entame de match, on a mis le doute à cette équipe. »

– Nicolas Douchez : « On a manqué un peu d’efficacité, c’est dommage. […] Quand on termine à neuf, ça peut finir mal, mais j’ai senti notre bloc défensif vraiment en place. Je n’ai pas senti du tout qu’on paniquait. Au contraire, on a même fait preuve de sérénité. […] Sur la fin de la rencontre, on peut être soulagé d’avoir pris ce point, mais sur l’ensemble du match, on aurait dû en prendre trois. C’est un match que l’on aurait dû se rendre simple. On est à mi-parcours, il nous reste deux matches au Parc des Princes. À nous de faire le boulot pour prendre le maximum de points et nous qualifier le plus rapidement possible. »

Le stade :

Le Stade Pasienky