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Sochaux – PSG 0-0, 10/05/91, Division 1 90-91

Vendredi 10.05.1991, Championnat de France, Division 1, 36e journée (12e place) à Montbéliard, au Stade Auguste-Bonal :
F.C. SOCHAUX-MONTBÉLIARD – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:0 (0:0)
– 4 486 spectateurs (+ 1 178 scolaires invités). Arbitre : M. Veissière.
L’équipe du PSG : Joёl BatsMichel Bibard, Jean-Pierre Bosser, Philippe Jeannol, Antoine KombouaréFranck Tanasi, Jocelyn Angloma, Liazid Sandjak, Pierre ReynaudDaniel Bravo, Safet Susic. Entraîneur : Henri Michel.
L’équipe de Sochaux : Gardié – Croci, Dufournet (Caveglia, 72′), Hadzibegic, Thomas – Lucas, Henry, Dewilder, Bazdarevic – Oudjani, Priou (Prat, 85′). Entraîneur : Takac.


Maillot utilisé :

Domicile hiver 1990 1991

Maillot domicile 1990-91


Programme :


Photos du match :

Tacle de Pierre Reynaud sur Croci (archives FCSM Vintage)

Liazid Sandjak face à Henry (archives FCSM Vintage)

Le Sochalien Bazdarevic balle au pied (archives FCSM Vintage)

Franck Tanasi et Henry au sol (archives FCSM Vintage)


Vidéo :


Compte-rendu :

– France Football :

8′ : à la suite d’un corner, Kombouaré tire sur le poteau.
17′ : coup franc de Croci. Bazdarevic dévie pour Oudjani, qui marque de la tête, mais l’arbitre refuse le but pour position de hors-jeu.
20′ : centre de Priou. Bats intervient joliment.
39′ : centre de Croci. Dewilder bien placé tire au-dessus.
40′ : Oudjani de la tête manque la cible sur un centre de Bazdarevic.
50′: corner de Fabrice Henry. Tête de Croci sur la barre.
62′ : bon centre de Bravo, mais Susic, seul, rate son contrôle.
65′ : tire à effet de Jeannol. Gardié sauve en corner.
88′ : Kombouaré marque pour Paris, mais il était hors-jeu, et, bien sûr, l’arbitre annule le but.

Note du match : 12/20

– L’Equipe :

L’angoisse augmente

Dominer n’est pas gagner, et Sochaux, une fois de plus, l’a appris à ses dépens C’est vrai qu’au cours de ce match décisif, les footballeurs locaux ont malmené assez nettement une formation parisienne pressée sur son but mais en fin de compte, leur inaptitude à marquer des buts s’est vérifiée. C’est ainsi qu’à deux journées de la fin, les angoisses des Sochaliens se précisent.
Pour Sochaux, les chances de maintien passaient forcément par un résultat largement positif. Seule la victoire pouvait l’intéresser, mais, dès les premières mesures, on eut la certitude que sa tache serait bien difficile. Certes, les hommes de Takac avaient envahi rapidement et massivement le camp des visiteurs, mais, sur un mouvement de riposte spontanément négocié, un corner
obtenu dès la 56 minute par Tanasi permit à Kombouaré de… toucher du bois (8′) ! Il n’y avait donc pas eu de préambule. D’ailleurs, c’est Sochaux qui, par l’intermédiaire d’Oudjani, inquiétait à son tour ta défense parisienne.
Cette volonté de mettre la défense adverse sur le gril se trouva largement confirmée au cours des minutes suivantes. Sochaux cherchait par tous les moyens à cueillir à froid les visiteurs, témoin ce but d’Oudjani (17′) refusé par l’arbitre (hors jeu). Témoin aussi cette balle centrée par Priou et sur laquelle Joël Bats se détendit joliment. Sochaux avait pris le match par le bon bout, mais le P-SG tenait bon. Toujours est-il que ce Sochaux-là, déterminé, bien en souffle, poursuivait son effort. II y eut, notamment, à la 39′ minute, une reprise de Dewilder à bout portant qua manqua la cible de peu. Une minute plus tard, c’était au tour d’Oudjani d’inquiéter Joël Bats, l’ex-Sochalien, sa reprise passant de très peu à côté. De toute évidence, la réussite n’était pas du côté des locaux. Et il est sûr qu’a la mi-temps le score de 0-0 n’était qu’un pale reflet de leur domination.

L’impuissance sochalienne

Sochaux devait imprimer le même rythme, en seconde mi-temps, pour souffrir également du même manque de réussite. A la 50′ minute, sur un corner excécuté par Henry, Croci de ta tête envoyait le ballon sur la barre. Ce nouvel échec des locaux n’altéra cependant pas leur dynamisme et c’est ainsi que tous attelés à la même besogne, ils continuèrent d’arrache-pied pour conquérir le ballon et essayer d’en faire bon usage. Le coup franc de Bosser (48′) n’était plus qu’un lointain souvenir dans le décompte largement excédentaire des actions sochaliennes. Quelques ballons venus de l’aile provoquèrent d’ailleurs de sérieuses alertes, mais les Parisiens tenaient bon et systématiquement, écartèrent le danger avec sérénité et sur contre-attaque. Susic (62′) et Jeannol (65′) rappelèrent que Paris avait des ressources. Sur le tir de l’ex-Nancéien, Gardié eut une parade décisive.
Pourtant, jusqu’au bout, les Sochaliens luttèrent pour marquer ce but après lequel ils couraient depuis bien longtemps mais en définitive, leurs efforts allaient demeurer stériles. L’impuissance sochalienne s’était manifestée une fois de plus.


Stade :

Le stade Auguste-Bonal

Le stade Auguste-Bonal


 

Loic
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