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Toulon – PSG 1-1, 18/10/85, Division 1 85-86

L'incroyable Robert Wurtz en plein récital

Vendredi 18.10.1985, Championnat de France, Division 1, 16e journée (1re place) à Toulon, au Stade Mayol :
S.C. TOULON – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  1:1 (0:0)
– 15 000 spectateurs environ. Buts : Victor Ramos, 62′, Safet Sušić, 75′.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Thierry Bacconnier – Fabrice Poullain, Luis Fernandez, Oumar Sène, Safet Sušić – Dominique Rocheteau, Omar Da Fonseca. Entraîneur : Gérard Houllier.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1985-86


Photos du match :

Jean-Marc Pilorget

Jean-Marc Pilorget

Embuscade d'Alfano et Ricort...

Embuscade d’Alfano et Ricort…

… dont Dominique Rocheteau sortira debout, mais sans le ballon

… dont Dominique Rocheteau sortira debout, mais sans le ballon (archives Getorte)

L'incroyable Robert Wurtz en plein récital

L’incroyable Robert Wurtz en plein récital (archives Getorte)


Vidéo :


Compte-rendu (F. Balédent/A. Leiblang) :

Serait-ce par hasard le climat de la Côte d’Azur qui ne réussit pas trop bien aux organismes parisiens ? Toujours est-il que, comme à Nice déjà quelque temps auparavant, la production du P.S.G. au stade Mayol ne va pas atteindre les sommets. Mais après tout on a bien le droit de temps à autre dans une saison à l’indulgence du jury et si la manière laisse à désirer, le résultat sera là. C’est tout de même l’essentiel. P.S.G. va rester invaincu et rapporte un point de ce déplacement piège. Car comme prévu les Toulonnais vont chahuter le leader. Après un début de championnat cahin-caha, ils veulent frapper un grand coup et ils imposent d’entrée un rythme élevé à la partie. Leur pressing… très pressant gêne également aux entournures l’équipe parisienne qui ne peut pas développer son jeu. Sur le plan offensif, Emon s’est installé au pupitre de chef d’orchestre et il sème souvent la perturbation dans la défense du P.S.G. Ses partenaires, hélas pour lui, ne jouent pas la même partition. Ramas et Benedet, les deux hommes de pointe, sont maladroits et, hormis deux ou trois tirs, Bats n’est pas vraiment à l’ouvrage. Sa vigilance jusque-là impeccable sera pourtant prise en défaut alors que l’on vient de dépasser l’heure de jeu. Sur le flanc droit, l’infatigable et remuant Emon fait une fois de plus tourner en bourrique l’arrière-garde parisienne. Le centre très précis qu’il adresse trouve la tête de Ramos et l’Argentin, de près, ne manque pas cette fois de convertir cette occasion. Toulon qui a bien la situation en main croit alors être aux portes de l’exploit. Mais les Varois vont être trahis par… la pelouse en mauvais état du stade Mayol. A la 76e minute, une motte de terre dévie de sa trajectoire un ballon de Susic qu’Olmeta s’apprêtait à cueillir. C’est l’égalisation plutôt heureuse pour Paris. Mais un but est un but, n’est-ce-pas ? Un point, à Toulon ou ailleurs, c’est toujours un point.

Réactions :

Luis Fernandez : « Désormais tous les adversaires veulent notre première défaite et à Mayol ce n’est jamais facile. Toulon est motivé et nous égalisons sur un but heureux de Susic. »


Le stade :

Le stade Mayol

Le stade Mayol


Loic
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