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Valenciennes – PSG 0-3, 27/05/77, Division 1 76-77

Vendredi 27.05.1977, Championnat de France, Division 1, 35e journée (9e place), à Valenciennes, au Stade Nungesser :
U.S. VALENCIENNES-ANZIN – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:3 (0:0)
– 5 530 spectateurs. Buts : François M’Pelé, 60′, François M’Pelé, 81′, François M’Pelé,88′.
L’Équipe du PSG : Michel Bensoussan – Jean-Marc Pilorget (Bernard Moraly, 55′), Jacques Novi, Éric Renaut, Dominique Lokoli – Jacky Laposte, Jean-Pierre Tokoto, Lionel Justier – Philippe Redon, François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneurs : Pierre Alonzo et Ilja Pantelić.


Maillot utilisé (sans doute fabriqué par Kopa) :

Maillot extérieur 1976-77


Photos du match :

Tête de Jeskowiak

Dominique Lokoli et l’arrière-garde parisienne prendront le dessus sur les attaquants Valenciennois, ici Zaremba


Compte-rendu (La Voix du Nord) :

M’Pelé chatie Valenciennes: 3-0

La confusion avait commencé avec le port des équipements autorisé par l’arbitre, M. Besory : maillot rouge et culotte blanche pour V.A. et exactement l’inverse pour Paris-St-Germain, d’où des difficultes visuelles accrues par le soleil déclinant. Cette confusion, malheureusement, se poursuivit sur le plan sportif par l’attentisme et le style emprunté des deux équipes. Dans cet exercice, V.A. décrochait la timbale et ce fut miracle si Delachet ne s’inclina pas devant le refus de certains défenseurs d’aller au charbon.

Bref, un quart d’heure énorme de laisser-aller que rompit Jeskowiak. Il détala, centra et la tête de Giachetti contraignit Bensoussan à se détendre. Ce n’était pas pour autant Byzance. Plutôt une séance de pousse-ballon décrétée par le calendrier, les plus mordants étant encore les Parisiens au demeurant agressifs sur le plan d-fensif et qui jaillissaient en contre : Fugaldi faillit ainsi tromper son gardien avant un envol de Redon; neutralisé par Wrazy (27e), et surtout un envoi à côté de Novi, sur un centre de M’Pelé (32e), fit frémir.

Les choses se gâtèrent même quand Redon vit son essai renvoyé par Coumba. Delachet dégageant immédiatement du pied sur la reprise (40e). Si l’on ajoute que les Parisiens étaient loin d’être dévorés par la fureur de vaincre, on aura situé le niveau de la partie et l’apathie d’une formation valenciennoise dont l’élément le plus pénétrant fut encore, avant la pause, Giachetti. Il fut d’ailleurs victime de son « déviationnisme » : se précipitant sur un centre de Six, il fut mis K.-0. par un coup de pied parisien dans le ventre. Quoi qu’il en soit, pas encourageant du tout ce 0-0 à mi-course. Encore, répétons-le. V.A., qui a décidément le don de rater ses rendez-vous les plus importants, s’en sortait bien.

Le onze valenciennois avait été remanié au retour des vestiaires : Wrazy qui, touché au début (il souffre d’une fissure à la mâchoire et fut conduit à l’hôpitaI pour examen), dans un choc avec M’Pelé, n’avait jamais semblé récuperer. avait été retiré profit de Musovic. Il s’en était suivi une modification du puzzle : Garceran devint couvreur, Metsu glissa à l’arrière. En résumé, de plus grandes promesses offensives qui ne furent pas, hélas, tenues.

Au contraire, l’absence physique de Wrazy se fit délibérément sentir, Redon signa mème un but annulé par bonheur pour hors-jeu (48e) et la reprise de Tokoto passa si près d’une cage accueillante… (53e). On a compris que, même au petit trot. Paris (où Moraly avait succédé à Pilorget) dirigeait les débats. Ce fut donc justice si, après un sauvetage de Fugaldi devant Redon, M’Pelé exploita une déviation de Tokoto sur un centre de Laposte (60e). Rien à redire !

V.A. avait trop joué avec le feu. Il se brûlait les doigts. Naturellement, il s’échinait, se montrant apparemment capable de marquer. Les maladresses pullulèrent dans les transmissions et, en dehors d’un tir de Zaremba, à côté, il ne se passa presque rien (65e). De l’autre côté. il n’en était pas de même. Les Parisiens avaient pris goût à l’efficacité : sans une sortie brillante de Delachet, M’Pelé aurait ajouté un point (65e). Ce n’était que partie remise. M’Pelé déborda, accéléra et son tir, précis, sec, des 25 m, secoua les filets (81e).

Du beau travail. Il alla plus loin encore. A une minute du terme, il s’infiltra et son pied s’actionna comme un couperet. Et de trois ! Sur ces trois buts. les Valenciennois n’y avaient vu que du feu. Que c’est triste V.A. quand fleurit la saison des transferts !


Le stade :

Le stade Nungesser

Le stade Nungesser


 

Loic
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