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Angers – PSG 1-1, 24/07/80, Division 1 80-81

Luiz Fernandez balle au pied

Jeudi 24.07.1980, Championnat de France, Division 1, 1re journée (8e place) à Angers, au Stade Jean-Bouin :
ANGERS S.C.O. – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (1:0)
– 9 168 spectateurs. Buts : Berdoll, 39′ ; Bernard Bureau, 89’. Arbitre : M. Bouillet.
L’Équipe du PSG : Dominique BaratelliJean-Marc Pilorget, Abel Braga, Éric Renaut, Antoine GarceranJean-Noёl Huck, Dominique Bathenay, Luis FernandezNambatingue Toko, Dominique Rocheteau (Bernard Bureau, 29′), François Brisson. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe d’Angers : Janin – Felci, Bosser, Camlann, Cappadona – Iddir, Baltimore, Bousdira – Lecornu, Berdoll (Lavaron, 63’), Gonfalone. Entraîneur : Fruchart.
Avertissements à Luis Fernandez et Jean-Marc Pilorget.


Maillot utilisé :

Hechter extérieur domicile été 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986

Maillot domicile 1980-81


Photos du match :

Face-à-face Dominique Baratelli - Berdoll

Face-à-face Dominique Baratelli – Berdoll

Tir de Berdoll (A. Denis)

Tir de Berdoll

Le même shoot sous un autre angle

La joie de l'angevin Berdoll après son ouverture du score

La joie de l’angevin Berdoll après son ouverture du score

Luiz Fernandez balle au pied

Luiz Fernandez balle au pied

Dominique Baratelli face à Iddir

Dominique Bathenay face à Iddir


Compte-rendu :

France Football :

C’est dans la dernière minute de que Paris-S.-G. réussit à rétablir l’équilibre devant une équipe angevine qui menait à la marque depuis la 39ème minute. Les parisiens trouvaient là la juste récompense de leur production de la seconde mi-temps, mi-temps qu’ils contrôlèrent en se créant de nombreuses occasions d’égaliser. Il aurait fallu un SCO beaucoup plus homogène pour empêcher ce retour des parisiens, car les Angevins furent le plus souvent dominés et se contentèrent de contre-attaques bien menées, comme celle qui permit à Berdoll de marquer.

Ouest-France :

Une minute de trop

La clé du roi René sous le bras, Berdoil de blanc vêtu, Rocheteau en bleu et rouge… Les nouveaux coloris de la mode 80-81 ont été présentés dans le cèdre vert du stade Jean-Bouin.

Les attaquants visiteurs prirent rapidement la direction des operations. Toko sur le flanc droit de son allure puissante s’infiltrait aisément au sein d’une défense angevine encline à l’affolement. A la 6e, notamment, il faillit profiter d’une mésentente Janin-Cllann pour donner aux Parisiens un avantage qui eut été déjà mérité.

Puis petit à petit le SCO se défit de ses craintes. Idir sollicitait bien Berdoll. Baltimore participait entièrement au jeu. Lecornu sur son aile droite n’avait rien d’un faire valoir, de même que Pilorget qui utilisait les ficelles du métrer pour empêcher Gonfalons de se mettre en évidence. Le defilé dura 10 mn puis à nouveau ce fut l’inquietude Le Paris S G sous I’influence de Huck et de Bathenay allait dévoiler au grand jour les insuffisances de la défense angevine.

Rocheteau blessé

Ce fut d’abord Janin qui ne put intervenir sur un centre de Toko. Brisson à la reception mettait de volée au-dessus. Dix minutes plus tard une mésentente Cappadona-Janin obligea Bosser à sauver sur sa ligne. A la 39e, Huck alertait Bureau qui venait de remplacer Rocheteau blessé dans un choc. Brisson encore bien placé, ne pouvait reprendre le centre du 12e homme parisien alors que Janin à nouveau n’avait guère réagi.

Pans S.G., après tout, n était pas venu à Angers pour faire de la dentelle.

39e, c’était cependant la fin du troisième temps d une première période en demi-teintes. Car le SCO une nouvelle vois réagit.
Bousdira étalait ses qualités techniques. Cappadona demontratt qu’on avait eu raison de lui faire confiance. Mais un homme surtout allait en quelques secondes dévoiler tout son talent. Baltimore, qui, à la suite d’un exploit personnel, transmettait le ballon à Berdoll. L’avant-centre angevin ne manquait pas l’occasion. Angers 1 – Paris S.G. 0. Ce devait être le score au repos.

Le poteau, deux fois et la transversale

La seconde période faillit débuter par deux coups de théâtre. Dans un premier temps, Angers faillit doubler la mise, mais Baltimore, après avoir dribblé Baratelli, ne redresse pas son tir. Dans un deuxième, Paris S.G . 60 secondes plus tard, manqua également d’un rien l’égalisation Pilorget. échappé sur l’aile droite. centra sur la tête de Brisson. Le ballon s’en alla doucement toucher la base du poteau gauche avant de revenir dans les mains de Janin. Le poteau venait d’être atteint.

Le droit l’était à son tour, à la 69e minute, sur une reprise de volée de Brisson. II ne manquait donc plus que la transversale. Ne vous inquiétez pas, cela arriva… à la 85e minute, sur une tête lobée du Bureau. Trois fois donc Janin venait d’être suppléé.

Les Parisiens dominaient. mais. apparemment. les dieux du football n’étaient pas avec eux. Il s’en fallut de 30 secondes. En effet, Bureau, à la 90e minute, de la tête, trouva enfin le chemin des filets.

Une égalisation logique, eu égard aux occasions, car, finalement, le milieu de terrain parisien prit nettement l’avantage sur son vis-à-vis. Angers, que Berdoll, dut quitter à la 63e minute, ne réagit, en effet, qu’épisodiquement. Lecornu eut toutefois l’occasion de lui donner le large quand il se présenta devant Baratelli à la 79e minute. Mais en vain.


Le stade :

Vue aérienne du stade Jean-Bouin

Vue aérienne du stade Jean-Bouin


Loic
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