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Bastia – PSG 1-0, 05/03/72, Division 1 71-72

Dimanche 05.03.1972, Championnat de France, Division 1, 26e journée (17e place) à Bastia, au Stade Furiani :
S.É.C. BASTIA – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (1:0)
– 3 069 spectateurs. But : Dogliani, 1′. Arbitre : M. Petit.
L’équipe du PSG : Guy DelhumeauJean Djorkaeff, Daniel Solas, Roland Mitoraj, Jean-Paul RostagniJean-Louis Leonetti, Claude ArribasJean-Claude Bras, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Gérard Hallet. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Bastia : Pantelic – Mosa, Calmettes, Savkovic, Tosi – Dogliani, Buigues – Kanyan, Franceschetti (Papi, 46′), Félix, Giordani. Entraîneur : Cahuzac.


Le maillot utilisé :

Maillot domicile 1971-72


Photos du match :

Jean Djorkaeff devance Giordani (archives personnelles Eric Betti)


Comptes-rendus :

– France Football :

En quarante secondes

Malgré une certaine motivation de Paris-S.-G., qui a grandement besoin de points pour quitter les eaux troubles du bas du tableau, on escomptait à Bastia un succès bien plus facile que celui qui fut obtenu.

On sait que, chez eux, les Bastiais sont difficiles à manœuvrer et que dans bien cas ils peuvent mettre à la raison les meilleures formations. Demandez plutôt à l’OM, Saint-Etienne ou à Nîmes.

Aussi lorsque Dogliani, sur un excellent travail de Giordani à l’aile gauche, marque dès la 40ème seconde, on pensa que, pas plus que les autres équipes , Paris-S.-G. ne pourrait gagner à Furiani.

Hélas on dut bien vite comprendre que ce but-là n’allait guère avoir de suite. Les joueurs locaux allaient se mettre à faire des passes à l’adversaire avec une régularité étonnante et on allait chercher vainement l’attaque durant tout le match, mis à part un éclair ou deux de Félix et de Giordani.

De leur côte, les Parisiens essayaient de s’organiser au milieu du terrain et y parvenaient quelquefois, mais cela ne suffisait pas pour marquer des buts. La zone de vérité est bien à l’entrée des seize mètres et là, on ne peut pas dire que les visiteurs aient réussi des actions vraiment prépondérantes.

Seule une reprise à bout portant de Bras pouvait espérer un meilleur sort. Mais le ballon alla à côté. Combien ils furent heureux de remporter grâce à ce but surprise d’entrée de Dogliani qui aura été le meilleur acteur de ce match.

Chez les visiteurs, Léonetti mérite aussi une mention, mais ses passes ne furent pas toujours bien utilisées.

Toute compte fait, Bastia l’a emporté et les deux nouveaux points qui tombent dans son escarcelle lui permettent de naviguer dans les eaux calmes du milieu du tableau.

– L’Equipe :

Quarante secondes à peine écoulées que déjà le match Bastia-Paris-S.-G. Était terminé, du moins au tableau d’affichage. En effet, dès l’engagement, Giordani recevait le ballon sur son aile gauche, prenait de vitesse Djorkaeff, le dribblait à l’intérieur, et expédiait un centre qui lobait complètement Delhumeau. Le portier parisien tentait bien d’effleurer la balle, mais elle passait et Dogliani, en embuscade, avec beaucoup de maîtrise la logeait à l’intérieur des filets du plat du pied.

Inutile de dire que l’on voyait le S.E.C. bastiais parti pour l’un de ses fameux carrousels comme il en réussit quelque fois à domicile, d’autant que la présence de Franceschetti semblait être un renfort appréciable. Hélas, le rentrant manqua totalement de « jus » comme d’ailleurs presque toute l’équipe et on vit rarement les attaquants bastiais réussir des offensives bien combinées. Certes, il y eut bien quelques escarmouches signées Félix ou Giordani mais c’était vraiment très peu pour faire la différence.

Aussi les Parisiens, sans pour autant être des foudres de guerre, firent-ils quelque peu illusion, notamment au centre du terrain, mais pas plus que les Bastiais, ils ne furent tranchants en attaque. Bras eut pourtant une excellente occasion d’égaliser juste avant la mi-temps mais il mit à côté.
Pourtant, répétons-le, ce Bastia-là était vraiment bon pour le visiteur. Le nombre important de passes à l’adversaire fut vraiment impressionnant. Seul échappa à cette tourmente un Jean-Pierre Dogliani qui eut un bon coup de patte et qui tenta en vain de donner à ses camarades un ton qu’ils ne purent jamais adopter.

Chez les Parisiens, qui se déplacèrent avec une sympathique chorale en Caravelle spéciale, l’ensemble tenta quelque chose, mais et Leonetti se montra à son avantage et réussit quelques bons services, les attaquants furent vraiment ternes et il en fallait vraiment beaucoup plus pour inquiéter un Pantelic qui fit très bien le peu qu’il eut à faire.


Le stade :

Le stade Armand-Cesari de Furiani

Le stade Armand-Cesari de Furiani


Loic
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