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Beauvais – PSG 1-2, 14/01/73, Coupe de France 72-73

Dimanche 14.01.1973, Coupe de France, 7e tour, match rejoué, à Beauvais, au Stade Pierre-Brisson :
A.S. BEAUVAIS-MARISSEL (DH) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (0:0)
– 1 732 spectateurs. Buts : Éric Renaut, 60′ sur penalty, Christian André, 62′, Michel Béhier, 90′ contre son camp. Arbitre inconnu.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierMichel Béhier, Bernard Béréau, Pascal Schmitt, Bernard DumotMichel Marella, Éric RenautJean-Louis Brost, Christian André, Jacques Laposte, Othniel Dossevi. Entraîneur : Robert Vicot.
L’équipe de Beauvais : Barreau – Echevestre, Roy, Delattre, G. Bailly – J. Quessada, Moussa, B. Bailly – A. Quessada, Fougeret,?. Entraîneur : Froixo.
Expulsion : Bernard Dumot.

Merci à quiconque pouvant compléter la composition de Beauvais de bien vouloir le faire en commentaire.


Maillot sans doute utilisé :

Domicile Montréal 1972 1973

Maillot domicile 1972-73


Compte-rendu :

[Après été accroché à domicile une semaine plus tôt, les Parisiens se rendent dans l’Oise pour y rencontre à nouveau l’AS Beauvais et tenter de se qualifer pour les 1/32 de finale. Les parisiens seront bien bougés par les locaux qui donneront l’occasion à Choquier de se mettre en avant. Mais il faudra attendre l’heure de jeu pour assister à l’ouverture du score, et elle sera pour les visiteurs, Eric Renaut transformant un penalty accordé par l’arbitre pour une faute sur André. Et c’est ce même Christian André qui enfoncera le clou deux minutes plus tard, donnant une avance définitive au PSG, les Beauvaisiens ne parvenant qu’à réduire le score à la dernière minute, avec l’aide involontaire de Béhier.]

Presse (merci à Stéphane Grandvalet) :

Heureusement, Choquier était là

La valeur de l’équipe de Paris-Saint-Germain, d’une part, et l’enjeu d’un match de Coupe de France, d’autre part, avaient suffi pour attirer à Beauvais plus de 2.000 personnes.

Forts de leur match nul du dimanche précédent, les Beauvaisiens en firent voir de toutes les couleurs à l’excellent gardien visiteur, Choquier, qui fut le grand homme du match, surtout en première période, où il fit montre d’une grande témérité en plongeant dans les pieds des pétulants attaquants locaux, tels que Adrien Quessada et Echeveste en particulier, en ratissant de nombreuses balles expédiées par Moussa, Bernard Bailly, Jean Quessada en deuxième mi-temps et Ossent.

Le tournant du match se situant peu après la mi-temps, à la 59e minute, lorsque André provoqua un penalty qui, dans l’esprit de beaucoup, fut la suite d’une faute imaginaire, car aussitôt que Renaut eut marqué, ledit André rentra en sautant de joie… Ce qui créa, on le devine, une ambiance quel-que peu survoltée.

Saint-Germain réussit un second but, toujours par André, le buteur du club, Jean Quessada adressa à l’ultime minute un tir qui rebondit sur le poteau, et ainsi Béhier, en voulant dégager son camp, réussit à sauver l’honneur pour… Beauvais.

Malgré son élimination de justesse, Beauvais a fait bonne impression devant un parterre de personnalités.

A l’issue du match, le président Vermand déclarait : « C’est un match typique de Coupe de France. Beauvais pouvait tout aussi bien se qualifier. » Et le président Patrelle, pour sa part, ne cachait pas qu’il avait été surpris par la valeur de l’équipe beauvaisienne qui mérite mieux que la Division d’Honneur. Ce double hommage atténuait ainsi l’amertume de la défaite !


Le stade :

Vue aérienne du stade Pierre-Brisson

Vue aérienne du stade Pierre-Brisson


Loic
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