Benfica – PSG 1-1 (5-6 tab), 15/04/03, match amical 02-03
Mardi 15.04.2003, match amical à Paris, au Stade Charléty :
S.L. BENFICA (Por.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:1 (1:1), 6 tirs au but à 5 pour le Paris-Saint-Germain
– 10 000 spectateurs environ. Buts : José Aloísio, 27′, Ferreira, 29′, Compan, 56′. Séance de tirs au but : Tirs réussis, PSG : Déhu, P. Cesar, Lucau, Ronaldinho, Teixeira et Bachtobji (1 échec : André Luiz). Tirs réussis, Benfica : Fehér, Ednilson, H.Pinto, Drulovic et Andrade (2 échecs : Carlitos et Cabral).
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo (Stéphane Gillet, 46′) – Mauricio Pochettino (Lionel Potillon, 46′), Frédéric Déhu, Gabriel Heinze (Mohamed Bachtobji, 75′) – Francis Llacer (Paulo César, 46′), Didier Domi (Felipe Teixeira, 46′) – Lorik Cana (Romain Rocchi, 87′), Romain Rocchi (Didier Domi, 46′, Jean-Michel Badiane, 53′), Jérôme Leroy (Ronaldinho, 46′) – Alioune Touré (Chiguy Lucau, 78′), José Aloísio (André Luiz, 46′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Maillot utilisé :
Billet :
Programme :
Photos du match :
Compte-rendu (psg.fr) :
Où l’on danse très tôt le fado
Il n’y a pas eu de suspens autour d’une coupe de l’amitié bien fade. Comme imaginé, elle aura eu le mérite de lancer dans le grand bain quelques réservistes parisiens. Après un but de Touré, Zahovic ne tardera pas à égaliser. A cause de nombreux changements, le spectacle en sortira décousu, et il faudra une ultime séance de tirs au but pour que Paris enlève ce trophée.
Après un fado et une longue accolade entre Camacho et Fernandez, la diaspora portugaise a trouvé de quoi nourrir ses commentaires d’après match. Entre temps, c’est donc tout un peuple qui s’est retrouvé dans cette enceinte, peu habituée il est vrai, à accueillir ces joutes du ballon rond. Car Charlety abrite habituellement les rencontres du monde ovale, et d’un Paris en Ciel et Blanc.
Ce soir, il est donc question de coupe de l’amitié, à savoir d’une rencontre de préparation pour deux formations à la réussite bien distincte dans leurs championnats nationaux respectifs. Benfica (2e) et Paris (9e) vont donc en profiter pour faire tourner leurs effectifs, et c’est d’ailleurs Alioune Touré qui va très vite faire parler de lui.
Touré plus rapide
A droite, Llacer échappe à Ricardo Rocha et ouvre plein champ pour Touré, qui devance d’un lob ajusté la sortie de Bossio (14e).
Jusque là, lisboètes et parisiens s’étaient cantonnés à un long round d’observation. Mais la réaction des hommes de Camacho ne va pas tarder à pointer son nez. Une faute de Domi sur Mauricio Geovanni offre à l’international slovène, Zahovic, l’occasion de faire parler son pied gauche. Et son deuxième coup-franc fait mouche (18e). Quatre minutes après l’ouverture du score de Touré, Benfica est déjà revenu au score. La suite est beaucoup moins réjouissante. Exception faite de ce nouveau débordement de Llacer pour le même Touré, mais cette fois la reprise du gauche de l’ancien Nantais frise le poteau gauche de Bossio (23e).
Comme depuis le début de la rencontre, Benfica rend coup pour coup – dans tous les sens du terme d’ailleurs. Et quatre minutes après cette reprise de Touré, c’est l’international portugais Simao qui butte à bout portant sur Alonzo, après une bonne déviation de la tête de Sokota.
Les changements tuent le match
Les esprits se sont donc échauffés. Et le duel à distance entre Sokota justement, et Déhu est pimenté. Quelques coups répondent à quelques provocations, et dans ce registre, Camacho est bien inspiré de remplacer Argel au repos, son défenseur n’étant pas le mieux placé pour être l’égérie de cette coupe de l’amitié.
Après la pause, Paris change de formation, tandis que Benfica n’apporte qu’un changement (Argel est remplacé par Cabral). Les nombreux mouvements de la deuxième période annihilent les envies d’un camp, puis de l’autre. Le jeu est décousu, le rythme de la première demi-heure n’y est plus, pour le coup, c’est la coupe de la super amitié. Entre les deux, il y avait sûrement la place pour un spectacle convenable. Dommage. Il faut s’en remettre à une séance de tirs au but pour qu’il soit désigné un vainqueur. Après une première série conclue par un tir stoppé de part et d’autre (Andre Luiz et H.Pinto), c’est le jeune Bachtobji qui marque avant que Cabral ne voit son tir détourné par Gillet. Voilà pour l’accélérateur d’adrénaline, car pour le reste, on repassera. Au moins, on pourra toujours causer fado, et s’imaginer la conversation qu’ont eu Fernandez et Camacho. Ce sera toujours ça de pris.
Le stade :
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