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Bordeaux – PSG 0-2, 20/11/05, Ligue 1 05-06

Jérôme Rothen devance Laslandes

Dimanche 20.11.2005, Championnat de France, Ligue 1, 15e journée (2e place) à Bordeaux, au Stade Jacques-Chaban-Delmas (Parc Lescure) :
F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:2 (0:1)
– 32 204 spectateurs. Buts : Mario Yepes, 36′ ; Pedro Pauleta, 51′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Stéphane Pichot, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Bernard Mendy, Vikash Dhorasoo, Édouard Cissé, Jérôme Rothen – Fabrice Pancrate (Christophe Landrin, 72′), Pedro Pauleta (Bonaventure Kalou, 82′). Entraîneur : Laurent Fournier.
Avertissements à Édouard Cissé et Vikash Dhorasoo.


Maillot utilisé :

Collection MaillotsPSG

Maillot extérieur 2005-06 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Intervention de Sylvain Armand

Intervention de Sylvain Armand

Bernard Mendy et le bordealais Chamakh

Bernard Mendy et le bordelais Chamakh

Jérôme Rothen devance Laslandes

Jérôme Rothen devance Laslandes


Vidéo (les buts) :


Compte-rendu (psg.fr) :

Une victoire significative

Vainqueurs des Girondins de Bordeaux, les Parisiens reviennent, ex-aequo avec leurs adversaires du jour, à la deuxième place de la Ligue 1 (0-2), grâce à deux buts signés Yepes et Pauleta. Mieux, ils ont peut être enfin trouvé ce match référence à l’extérieur dont ils rêvaient tant depuis le début de saison.

Tantôt fantaisiste, tantôt compliqué, l’établissement d’une problématique pour une rencontre de Football est parfois singulièrement aisé. Si l’on excepte les enjeux constitués par le fait de ne pas se laisser distancer par un rival direct dans la course aux places directement qualificatives, en fin de saison, pour la Ligue des Champions, Laurent Fournier et ses protégés se voyaient, à l’occasion de leur déplacement à Bordeaux, offrir un sacré triptyque.

Mon premier résidait dans le fait d’obtenir un résultat significatif sur une terre où le PSG restait, avant match, sur quatre partages des points pour six défaites en dix ans, et un dernier succès remontant à novembre 1988. Mon second consistait à trouver le chemin de filets girondins n’ayant pas été sollicités par les Rouge et Bleu depuis cinq saisons. Un détail d’importance en cas de but aquitain. Un détail devenant essentiel dans l’établissement de l’enjeu majeur du voyage en Gironde puisque mon troisième, comme le veut la formule, devait correspondre avec l’obtention d’un résultat significatif (match nul ou victoire), d’une référence loin du Parc des Princes où, hormis une victoire estivale à Sochaux, le PSG peine depuis le début de saison, ce qui l’empêche, pour le moment, de lancer la chasse au Lyon.

Disposés en 4-5-1 (défensif) et 4-3-3 (offensif), Stéphane Pichot (à droite) et Bernard Mendy (à gauche) s’occupant des côtés et Sylvain Armand évoluant à la récupération en compagnie d’Edouard Cissé, le PSG cherchait d’entrée de jeu à s’appuyer sur le trio Fabrice Pancrate-Vikash Dhorasoo-Jérôme Rothen. Un trident chargé d’amener le danger sur les buts de Ramé et d’approvisionner Pedro Pauleta en bons ballons.

Bousculés à Auxerre, Marseille ou Saint-Etienne, les Parisiens réalisaient cette fois une entame de rencontre solide. Un centre de Pedro Pauleta dévié de la tête en corner par Henrique (3e), deux frappes de Jérôme Rothen (6e et 15e), une nouvelle tentative, de près, de Pedro Pauleta (14e) : voilà pour le capital « départ » des Rouge et Bleu faisant par la suite dos rond sur les tentatives de contres adverses (excellente sortie de Lionel Letizi dans les pieds de Smicer, 20e).

Le but assassin de Pedro Pauleta

Poussés par leur public, les Girondins tentaient évidemment d’inverser la tendance. Plus entreprenants, les hommes de Ricardo s’adjugeaient légèrement la maîtrise du ballon. Mais ils continuaient de se heurter à un bloc francilien bien en place. Lionel Letizi ne bougeait pas sur un coup de pied arrêté excentré et puissant de Jemmali (33e). Mieux, sur un coup-franc dégagé par l’arrière-garde aquitaine (Fernando en l’occurrence), Vikash Dhorasoo trouvait David Rozehnal, qui remisait à destination de Mario Yepes, parti à la limite du hors-jeu. De la tête, l’International colombien ouvrait la marque et brisait une malédiction longue de saisons (0-1, 36e). Après un tir trop enlevé de Mavuba (45+1e), la pause était atteinte sur ce court mais ô combien précieux avantage.

Au retour des vestiaires, la pression mise par les Aquitains dans l’espoir d’égaliser s’avérait terrible. Darcheville, sur un rush côté gauche, était à deux doigts de servir idéalement l’un de ses équipiers (48e). On anticipait, non pas le pire, mais des moments bien difficiles pour les Parisiens. C’était sans compter sur Pedro Pauleta. Décidément insaisissable, le capitaine parisien était l’auteur d’une nouvelle action individuelle de classe. Des vingt-cinq mètres, le meilleur buteur de Ligue 1 fixait Ramé et doublait la mise pour le PSG, portant son compteur à huit réalisations. Un but assassin, fêté logiquement sobrement, et qui scellait, déjà, la victoire francilienne (0-2, 51e).

La suite allait se résumer à une vaine course-poursuite. Ce qui ne voulait pas dire que les affaires parisiennes (frappe croisée de Pedro Pauleta, 62e) étaient de tout repos. Une bonne prise de balle de Lionel Letizi sur un essai à ras de terre de Faubert (53e), un sauvetage de David Rozehnal aux devants de Francia (60e) ainsi qu’une nouvelle intervention de Lionel Letizi (79e) permettaient à Paris de protéger son avance au tableau d’affichage et de s’adjuger trois points précieux.

A la recherche du déclic à l’extérieur, le PSG a peut-être obtenu ce qu’il désirait depuis bien longtemps. Le voilà revenu au même niveau que son adversaire du jour. De quoi aborder la réception du Racing Club de Lens, dimanche prochain, dans les meilleures conditions et ouvrir également des horizons tactiques aussi nouveaux qu’intéressants. A suivre, assurément.

Réactions :

Laurent Fournier (Entraîneur du PSG)
 » Nous avons réalisé un très bon match, avec beaucoup d’agressivité et de solidarité. Cela nous a permis d’obtenir notre premier match référence à l’extérieur. Tout le monde s’est montré concerné par la récupération du ballon et a fait les efforts pour le bien de l’équipe. On avait travaillé ce système de jeu à l’entraînement. J’ai demandé à certains joueurs de changer de poste et tous ont accepté.  »

Ricardo (Entraîneur de Bordeaux)
 » On est passés à côté de notre match. Paris a été plus fort et plus solide. Ils ont maîtrisé le milieu de terrain et quand on perd le milieu on perd le match. C’est la première fois de la saison que l’on reçoit une équipe plus présente que nous au niveau de l’état d’esprit.  »

Pedro Pauleta (Attaquant du PSG)
 » Aujourd’hui, nous avons réalisé un grand match alors que nous restions sur un nul face à Monaco. Le plus important pour moi ce n’était pas de marquer, mais de gagner. C’est notre première victoire de la saison contre une équipe forte. Quand toute l’équipe donne le maximum, nous sommes une grande équipe. C’est un peu spécial de marquer ici. Bordeaux demeure toujours dans mon coeur.  »

Jean-Claude Darcheville (Attaquant de Bordeaux)
 » Je pense que si nous n’avons pas montré notre vrai visage, c’est que le PSG a su nous déranger dans notre organisation. Il faut les féliciter, ils ont fait un bon match. Nous avons essayé de presser pour égaliser, mais ce n’est pas évident face à une formation bien en place. Il va falloir récupérer ces trois points perdus le week-end prochain, en déplacement à Saint-Etienne.  »

Sylvain Armand (Défenseur du PSG)
 » On peut presque parler de match référence ce soir. Tout le monde voulait ramener quelque chose de Bordeaux et on s’est battus pour cela. On a fait les efforts et ça a payé. Le coach a trouvé les mots pour nous remettre en question au niveau de la détermination. Personnellement, je n’avais plus joué au milieu de terrain depuis un Bayern-Nantes, en Champion’s League 2001-2002. Je suis à l’écoute de l’équipe et du coach. J’accepte tout à fait de faire l’effort pour l’équipe.  »

Stéphane Pichot (Défenseur du PSG)
 » C’est une bonne soirée pour nous. Nous avons réalisé un grand match devant Bordeaux. Il s’agit d’une grosse satisfaction individuelle et collective. On s’est montré solides, bien en bloc. Nous avons su défendre en avançant. Il faut continuer sur ces bases.  »


Le stade :

Le Stade Jacques-Chaban-Delmas


 

Loic
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