Bordeaux – PSG 1-0, 05/12/09, Ligue 1 09-10
Samedi 05.12.2009, Championnat de France, Ligue 1, 16e journée (11e place) à Bordeaux, au Stade Jacques-Chaban-Delmas (Parc Lescure) :
F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:0 (1:0)
– 32 826 spectateurs. But : Plašil, 24′.
L’Équipe du PSG : Apoula Edel – Marcos Ceará, Sammy Traoré, Mamadou Sakho, Sylvain Armand – Clément Chantôme, Claude Makélélé (Christophe Jallet, 76′), Jérémy Clément (Younousse Sankharé, 69′), Stéphane Sessègnon – Mevlüt Erding (Jean-Eudes Maurice, 32′), Péguy Luyindula. Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Avertissement à Claude Makélélé.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu (psgmag) :
Troisième match en une semaine pour les Parisiens : après deux succès face à Auxerre (1-0) et l’USBCO (2-5), un déplacement périlleux les attendait en Gironde.
Le match en bref
Après avoir affronté le leader auxerrois la semaine dernière, PSG allait défier le leader bordelais à Chaban-Delmas. Sessegnon, de retour de suspension, Cearà et Sakho, guéris de leur maladie, retrouvaient leur place de titulaire. En revanche, Kombouaré avait décidé de mettre au repos Ludovic Giuly et Zoumana Camara. Le premier en raison de sa méforme actuelle, le second car il ne peut pas encore enchaîner trois matches en une semaine, après avoit été absent trois mois. Le coach parisien a donc placé Traoré en défense centrale, et Chantôme au poste de milieu droit.
Les Girondins profitaient eux du retour de leur meneur de jeu Gourcuff — qui n’a d’ailleurs pas joué en meneur de jeu —, mais devaient en revanche déplorer l’absence du Brésilien Wendel, auteur d’un triplé contre Paris il y a deux ans. Le jeune Grégory Sertic prenait sa place dans le couloir gauche.
Le match commence par deux minutes de domination bordelaise qui font craindre un match très difficile pour le PSG. Mais il n’en est rien, Paris se reprend très vite et, sous l’impulsion d’un Chantôme qui joue juste et d’un Luyindula très remuant, prend l’ascendant sur les locaux. Sur un débordement de Luyindula, Erding se jette et manque de couper le ballon devant Carasso. Malheureusement, sur cette action, son genou se tord.
Toutefois, avant sa sortie, Bordeaux ouvre le score contre le cours du jeu : sur le côté gauche, Tremoulinas — qui a mis Cearà en grande difficulté — parvient à centrer. Plasil coupe la trajectoire et réussit à placer sa tête dans la lucarne d’Edel, un peu trop avancé (1-0, 25e). On retrouve sur cette réalisation des défauts déjà aperçus sur d’autres buts encaissés : le latéral et les milieux ne pressent pas assez le centreur, et les défenseurs centraux sont trop passifs face à un joueur lancé — c’est d’ailleurs Armand qui doit venir s’intercaler entre Traoré et Sakho pour tenter de gêner Plasil. Ce qui vaudra une grosse explication entre Armand et ses collègues défensifs.
Paris est un peu assommé, d’autant que peu après, la blessure d’Erding se révèle être sérieuse : il doit laisser sa place à Jean-Eudes Maurice. À ce moment-là, le choix de Kombouaré d’avoir écarté Giuly doit paraître très préjudiciable pour beaucoup. Pourtant, c’est bel et bien Maurice qui va semer la zizanie dans le camp adverse. Par sa vitesse, il arriver à se créer plusieurs occasions, la plus belle à la 35e minute : bien lancé en profondeur par Sessegnon, il voit son tir du gauche légèrement dévié par Carasso passer au ras du poteau bordelais. Maurice parvient à créer plusieurs autres situations dangereuses avant la mi-temps, mais à chaque fois un sauvetage en catastrophe girondin empêche les Rouge et Bleu de tirer.
La mi-temps arrive sur ce score un peu injuste. Dès la reprise, Paris repart sur les mêmes bases : la bataille du milieu de terrain est clairement gagnée par les Parisiens, qui monopolisent le ballon. Maurice reste remuant, mais parfois brouillon, et Luyindula se crée d’emblée une grosse occasion : bien servi par Chantôme, il croise trop sa frappe.
Paradoxalement, les Girondins, dominés, évoluent en contre avec aisance et se procurent finalement les situations les plus nettes. Suite à un mauvais renvoi conjugué de Traoré et Sakho, Gourcuff expédié un boulet de canon qui rase la lucarne. En fin de match, Edel brillera en gagnant deux duels face à Jussié.
Entre temps, il y aura quelques occasions bien plus confuses côté parisien : une volée manquée de Luyindula, ou un centre fort de ce dernier que personne ne parvient à reprendre. Les mauvaises rentrées de Sankharé et Jallet ne feront pas la différence et Paris se résout à revenir bredouille de ce déplacement.
Toutefois, contrairement au match à Marseille, perdu sur le même score, le jeu affiché a été nettement plus convaincant. Certes, les Girondins ne sont pas dans la forme de leur vie actuellement, mais Paris a clairement pris le rencontre par le bon bout et, alors que beaucoup d’observateurs craignaient une déculottée identique à celle de l’an dernier, le match s’est avéré bien plus serré que prévu. Même Laurent Blanc, pourtant très peu fair-play quand il évoque le PSG, a concédé que le partage des points aurait été plus équitable.
Finalement, la rencontre se perd sur une action mal gérée défensivement par les Parisiens, et un manque de décision dans la surface adverse. Mais avec les deux attaquants titulaires blessés, plus un troisième laissé au repos, cela n’a finalement rien d’infamant.
Le stade :
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