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Caen – PSG 1-2, 09/04/11, Ligue 1 10-11

Photo Ch. Gavele, psg.fr (image en taille et qualité d'origine : http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2010/2041/25486/match/Caen-PSG/Caen-PSG-1-2)

Samedi 09.04.2011, Championnat de France, Ligue 1, 30e journée (5e place) à Caen, au Stade Michel-d’Ornano :
S.M. CAEN – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (0:1)
– 18 981 spectateurs. Buts : Christophe Jallet, 13′ ; Clément Chantôme, 69′, Hamouma, 93′.
L’Équipe du PSG : Grégory Coupet – Marcos Ceará, Sylvain Armand, Mamadou Sakho, Siaka Tiéné – Clément Chantôme, Claude Makélélé – Christophe Jallet, Mathieu Bodmer (Guillaume Hoarau, 71′), Nenê Carvalho (Jean-Christophe Bahebeck, 88′) – Mevlüt Erding (Jérémy Clément, 76′). Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Avertissement à Claude Makélélé.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2009-10 (collection MaillotsPSG)

Troisième maillot 2010-11 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Photo Ch. Gavele, psg.fr (image en taille et qualité d'origine : http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2010/2041/25486/match/Caen-PSG/Caen-PSG-1-2)

C’est Christophe Jallet qui ouvrira le score (Ch. Gavelle)

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Débordement de Clément Chantôme sous les yeux de Mathieu Bodmer (Ch. Gavelle)

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Le capitaine Claude Makélélé à la lutte (Ch. Gavelle)

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Tentative de Nenê (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavele, psg.fr (image en taille et qualité d'origine : http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2010/2041/25486/match/Caen-PSG/Caen-PSG-1-2)

Percée de Mevlut Erding (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (lequipe.fr)

Paris reste dans le coup

Le Paris-SG a renoué avec le succès après six matches sans victoire en s’imposant à Caen (2-1). Le podium est toujours accessible pour le PSG.

Il fallait bien que ça arrive. Avec le printemps, le Paris-SG s’est enfin relevé d’un mois de mars particulièrement indigeste. Samedi soir à Caen (2-1), le club de la capitale a signé son 13e succès en Championnat mais il a surtout fêté sa première victoire depuis plus d’un mois, après avoir traversé un tunnel de six matches sans victoire toutes compétitions confondues. Les joueurs d’Antoine Kombouaré restent cinquièmes au classement mais grignotent un peu de terrain sur les quatre premiers et peuvent toujours prétendre à une place sur le podium en fin de saison, l’objectif ciblé par l’actionnaire. Pour Caen en revanche, cette défaite est fâcheuse : les Normands n’ont qu’un point d’avance sur la zone rouge.

Ce succès de Paris est d’autant plus salvateur qu’il s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu. Car outre l’absence de résultats probants ces dernières semaines, Antoine Kombouaré a surtout pointé du doigt cette semaine à Saint-Germain-en-Laye la méforme persistante de son secteur offensif (le duo Erding – Hoarau) et de sa star brésilienne Nenê, endormi depuis janvier. Sur le terrain, rien de cette nervosité et frustration ambiante n’a rejailli sur la forme d’une équipe qui a montrée un état d’esprit conquérant, à l’image d’Erding, et un jeu plaisant. Comme bien souvent dans pareil cas, la réussite a même suivi cette débauche d’énergie positive.

Dès la 13e minute, Paris a pris l’avantage par Jallet, lequel a repris un bon centre de Nenê. L’ancien Merlu a été repositionné milieu droit en raison du forfait de dernière minute de Giuly, blessé aux adducteurs. Et l’addition aurait pu être plus salée pour Caen à la pause si Bodmer, par exemple, n’avait pas trouvé le poteau à la demi-heure de jeu. En seconde période, le Stade Malherbe a eu un mal fou à exister face à une défense parisienne souvent impeccable, à l’image de Sakho. Et Paris a doublé la mise sur une frappe croisée en lucarne de Chantôme (69e). Un geste magnifique, preuve de toute la confiance affichée par des Parisiens revigorés et qui n’ont flanché que dans le temps additionnel avec un but de Hamouma, qui restera au final anecdotique (90e+3).

Réactions :

Antoine Kombouaré a affiché un visage de soulagement après la victoire du PSG à Caen (2-1), samedi soir. «J’attendais cette victoire avec impatience après 4 matches sans victoire (en L1), a déclaré l’entraîneur du Paris-SG. Caen a défendu chèrement sa peau, mais on a trouvé de l’efficacité offensive et défensive, je suis content. J’espérais que les occasions gâchées en première mi-temps ne nous coûtent pas cher, et notre deuxième mi-temps a été poussive.» Surpris de l’opposition, le technicien Kanak s’attendait à «un Caen avec d’autres arguments». «On s’attendait à ce que les Caennais soient bougés à la mi-temps par Franck Dumas. Mais en général, on a retrouvé le fil et su trouver des décalages vers l’avant.»Ce succès permet à Paris de revenir provisoirement à un point de Lyon, son futur adversaire en Championnat (dimanche 17 avril). «On va essayer de sortir un gros match face à l’OL, pour la suite on verra plus tard. Je ne pense pas que les joueurs aient besoin d’avoir des piques pour réagir. Ce soir ils étaient très en jambes, ils ont fait beaucoup d’efforts pour effectuer des courses et aller de l’avant. Il fallait à tout prix relancer la machine et retrouver le chemin du succès ce soir. J’ai accordé deux jours de repos aux joueurs, on préparera Lyon dès mardi.»

Dumas : «Mes joueurs, on aurait dit des pions !»

Franck Dumas a lui eu du mal à comprendre pourquoi son équipe s’est montrée si amorphe, notamment en première période. «J’ai recadré à la mi-temps, je n’avais pourtant pas demandé de marcher avant la mi-temps et de courir ensuite ! a expliqué l’entraîneur de Caen. C’est un problème de tempérament. On commence bien, et puis c’est le gros bordel : on commence à demander le ballon dans les pieds alors que notre jeu, c’est le mouvement. On ne suivait pas les milieux excentrés qui rentraient, et Paris a oeuvré facilement: c’est un manque de jugeote. C’était panique à bord, mes joueurs, on aurait dit des pions ! » Cette défaite laisse Caen à proximité de la zone rouge. Le premier relégable n’est qu’à un point derrière. «Le classement ne change rien, on fera ce qu’il faut faire pour s’extraire. Mais dans ce genre de situation, il faut avoir du caractère et certains en ont manqué ce soir. Le problème, quand ça va un peu mieux, c’est que certains pensent à leur gueule, et ça ne nous ressemble pas.»


Le stade :

Le stade Michel-d'Ornano

Le stade Michel-d’Ornano


Loic
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