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Caen – PSG 2-2, 17/03/12, Ligue 1 11-12

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et qualité d'origine : http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2011/2227/29283/match/Caen-PSG/Caen-PSG-2-2)

Samedi 17.03.2012, Championnat de France, Ligue 1, 28e journée (1re place) à Caen, au Stade Michel-d’Ornano :
S.M. CAEN – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:2 (0:0)
– 19 172 spectateurs. Buts : Frau, 54′, Javier Pastore, 56′, Heurtaux, 71′, Christophe Jallet, 91′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Marcos Ceará (Milan Biševac, 54′), Alex Costa, Mamadou Sakho, Siaka Tiéné (Sylvain Armand, 73′) – Jérémy Ménez, Thiago Motta, Javier Pastore, Blaise Matuidi – Kévin Gameiro, Guillaume Hoarau (Christophe Jallet, 54′). Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Avertissements à Milan Biševac, Marcos Ceará, Guillaume Hoarau, Blaise Matuidi, Jérémy Ménez et Siaka Tiéné.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2011-12 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2011-12 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et qualité d'origine : http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2011/2227/29283/match/Caen-PSG/Caen-PSG-2-2)

Javier Pastore, à la lutte avec Proment (Ch. Gavelle)

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Thiago Motta taclé (Ch. Gavelle)

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Jérémy Ménez (Ch. Gavelle)

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Christophe Jallet, entré en cours de seconde mi-temps, égalisera en toute fin de match (Ch. Gavelle)

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Salvatore Sirigu sauve le point du match nul (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (lequipe.fr)

Paris résiste à tout

Par moments au bord de la rupture, le PSG est reparti de Caen avec le point du match nul (2-2) grâce, encore, à un but dans le temps additionnel. Il profite de la défaite de Montpellier pour étendre à deux points son avance en tête.

Le Paris-SG ne propose pas un jeu aussi reluisant que celui de Lille la saison dernière. Mais il dispose de deux ingrédients qui le rendent de plus en plus crédible comme successeur du LOSC au palmarès : le mental et un excellent gardien. Comme face à Montpellier au Parc des Princes (2-2), comme à Lyon (4-4), ou encore à Dijon la semaine précédente (2-1), le club de la capitale a marqué un but précieux dans les arrêts de jeu, samedi à Caen (2-2), pour ne pas lâcher son fauteuil de leader. Cela, aussi, grâce au revers subi par Montpellier à Nancy (1-0), qui permet au final aux Parisiens d’étendre d’un point leur avance sur les Héraultais.

Le 4-4-2 vite délaissé

Ce point, l’équipe de Carlo Ancelotti le doit autant à Jallet, entré en deuxième période et auteur du but « victorieux » (90e+1), qu’à Sirigu. Seul à surnager derrière une défense parfois aux abois, le gardien italien a été décisif à plusieurs reprises (7e, 21e, 26e, 81e) pour éviter le naufrage. Il a quand même dû s’incliner devant Frau (52e, 1-0) et sur une tête de Heurtaux, qui a encore mis en évidence les soucis parisiens sur coups de pied arrêtés (69e, 2-1). Malgré ces carences, malgré ses difficultés dans le jeu, le PSG s’est montré capable d’accélérer pour inverser la tendance lorsqu’il a délaissé son 4-4-2 du début du match pour un 4-2-3-1 plus habituel. Avec, en plus, un autre ingrédient essentiel : un brin de chance.

Repassé dans l’axe après la sortie de Hoarau, Jallet venant occuper le flanc droit, Pastore a égalisé en venant contrer un dégagement adverse, après une belle percée de sa part (55e, 1-1). Et si la transversale a fait obstacle, quelques instants plus tard, à un lob malicieux de Gameiro (57e), elle avait aussi sauvé les Parisiens en tout début de match sur une tentative de Frau (4e). Le PSG a moins tenté, a souffert, mais a finalement porté son invincibilité en L1 à 13 matches de rang. La réussite du champion ?

Réactions :

«Soulagement et frustration»

Si Carlo Ancelotti a estimé que «c’est une bonne journée» de Championnat pour le PSG, qui a arraché un point à Caen (2-2), Jallet et Matuidi se sont montrés plus mesurés.

«Une fois de plus», le Paris-SG est parvenu à «revenir au score à la fin.» Mais une nouvelle fois, il s’est «rendu la tâche plus compliquée que prévu», estime sur le site du club Christophe Jallet, pas vraiment heureux que son équipe ait dû attendre les derniers instants du match pour ne pas rentrer bredouille de Caen (2-2), qui se bat pour le maintien. «On avait beaucoup de bonnes intentions que l’on n’a pas réussi à retranscrire sur le terrain. C’est donc un sentiment mitigé qui domine, ajoute le latéral droit, auteur du but qui a permis au PSG d’arracher un point. Mon but me fait plaisir, surtout parce qu’il permet à l’équipe de poursuivre sa série d’invincibilité. Mais j’aurais préféré que ce soit le but de la victoire…»

Si Paris n’a pas gagné en Normandie, Carlo Ancelotti estime quand même que ce résultat a une saveur agréable : «C’est une bonne journée car nous avons gagné un point sur Montpellier. J’espère que ce point sera important pour l’avenir», a expliqué l’Italien en conférence de presse, content du «caractère» affiché par ses troupes. Ce caractère, justement, a masqué certaines carences des Parisiens dans le jeu, que Blaise Matuidi n’a pas reniées. «On n’a pas fait un grand match, notamment avec une très mauvaise entame, a analysé le milieu de terrain, titulaire devant la défense à la place de Sissoko (suspendu). On a tout de même eu cette force de caractère pour revenir à 2-2. Mais il faudra faire attention car ce ne sera pas toujours comme cela.»

«Nous avons été beaucoup sanctionnés…»

La mauvaise entame de match a en partie été imputée à l’organisation tactique. Le PSG s’était présenté en 4-4-2, une première sous Ancelotti, qui a vite décidé de repasser en 4-2-3-1. «Cela n’avait rien à voir avec l’entente entre Hoarau et Gameiro, a affirmé le technicien italien. Caen nous mettait beaucoup de pression au milieu de terrain. Ce changement a permis de soulager la pression qui pesait sur Matuidi et Thiago Motta.» Et d’être moins dominé dans certains duels, plutôt âpres selon l’arbitre, moins selon Ancelotti, qui a râlé auprès de l’homme au sifflet dans les couloirs du stade. «Nous avons été beaucoup sanctionnés en première période, notamment sur des tacles, avec beaucoup de cartons au final, alors que je n’ai pas l’impression que nous ayons joué spécialement dur.»


Le stade :

Le stade Michel-d'Ornano

Le stade Michel-d’Ornano


Loic
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