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Charleroi – PSG 2-0, 15/09/87, match amical 87-88

Action du match (B. Delentrée)

Mardi 15.09.1987, match amical à Charleroi, au Stade du Mambourg :
R.S.C. CHARLEROI (Bel.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (0:0)
– 8 000 spectateurs environ. Buts: Albert, 53′, Gorez, 55′ sur penalty. Arbitre : M. Vermeersch.
L’équipe du PSG : Joël Bats – Jean-Luc Vasseur, Philippe Jeannol (Michel Bibard, 46′), Thierry Rabat, Christian Zajakowski (Jean-François Charbonnier, 46′) – Safet Sušić (Patrice Marquet, 46′), Ray Wilkins, Éric Martin, Alain Couriol (Liazid Sandjak, 46′) – Bruno Roux, Gabriel Caldéron (Stéphane Persol, 46′). Entraîneur : Gérard Houllier.
L’équipe de Charleroi : Mathijssen – Vandeven, Silvagni, Curaba, Beuls (d’Achille, 82′) – Albert, Gorez, Pugh (Varrichio, 75′), Mommens – Beugnies, Taibi (Bosch, 46′).


Le maillot utilisé :

Maillot domicile 1986-87 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1987-88 (collection MaillotsPSG)


Programme :


Photos du match :

Les deux équipes posant avant le coup d'envoi (B. Delentrée)

Les deux équipes posant avant le coup d’envoi (B. Delentrée)

Les capitaines, Joël Bats et Pugh, avec les arbitres et… Salvatore Adamo (B. Delentrée)

Les capitaines, Joël Bats et Pugh, avec les arbitres et… Salvatore Adamo (B. Delentrée)

Action du match (B. Delentrée)

L’attaquant de Charleroi, Beugnies (B. Delentrée)


Compte-rendu (presse) :

Qui imaginait que le public carolo bouderait l’inauguration de son nouveau Mambourg après le couac de samedi? Ils étaient encore huit bons milliers hier soir pour la visite du Paris-St-Germain au terme d’une soirée d’animation que Marc Focart vous raconte d’autre part.

Après musiques et discours, on passait donc au football avec un Sporting bénéficiaire d’un « lifting » intéressant marqué par les rentrees de Mathijssen et Curaba dans un dispositif tactique rénové « individuelle » de Curaba et Beuls sur les attaquants locaux, couloirs confiés à Albert et Vandenven.

Ainsi organisé, le club carolo s’efforça d’empoigner immédiatement les commandes du match. Calo Taïbi terriblement mobile, fit ainsi énormément souffrir la défense française, amenant d’abord un beau but de Beugnies malheureusement annulé pour hors-jeu (4′), servant ensuite Albert dont le tir croisé aurait pu surprendre un Joël Bats moins attentif (17′) et ouvrant enfin à Gorez qui reprit en force un rien au-dessus de la transversale (21′).

Taïbi multipliait en somme les « assists ». A la 22′, il tenta lui-méme sa chance en demi-volée mais Bats — toujours excellent — détournait en corner.

Après un nouvel essai de Vendeven léchant le cadre (23′), les Parisiens desserrèrent peu à peu l’étreinte et se montrèrent dangereux grâce au bon travail préparatoire de Susic et Wilkins. Mathesen en profita pour démontrer qu’il n’avait nen perdu de son savoir-faire devant Wilkins (34′) et Roux (38′).

On vivait un bon match correct et ouvert mais dont le rythme avait tout de méme tendance à baisser. En vue iu repos, Mommens ranima le public par deux bons tirs consécutifs que Bats capta chaque fois avec maîtrise. Le nul blanc au repos était justifié mais le public attendait des buts.

Reprise en fanfare

Eh bien, ces buts allaient tomber très vite après la reprise. Albert était d’abord à deux doigts de marquer à la 50′ mais, trois minutes plus tard, il faisait cette fois mouche de la tête sur un coup franc bien distillé par Mommens (1-0).

Le Sporting était lancé et allait rapidement doubler l’écart Bosch —entré pour Taïbi — y alla d’un joli slalom dans le rectangle pour se faire expédier au tapis par Persol. Penalty que Gorez transformait avec sa sûreté habituelle (2-0). Les « Zèbres » étaient en pleine euphorie et le public oubliait déjà le Racing Jet.

Pas du tout désireux de prendre la raclée, le PSG s’efforçait alors de fermer le jeu au maximum, de telle sorte que le rythme des échanges retombait très vite A un quart d’heure de la fin, Varrichio prenait la place de Pugh peut-être dans l’intention de relancer un brin ce rythme.

Le Sporting remportait finalement une victoire particulièrement précieuse sur le plan moral d’autant qu’elle intervient trois jours après un couac retentissant et quatre avant un très périlleux déplacement derrière les « Casernes ».

Réactions :

Gérard Houllier (entraîneur du PSG) : « C’était un match bien agréable. Pour nous, il ne s’agissait que d’un petit entraînement de routine qui m’a permis de faire tourner un peu tout le monde. J’en suis bien satisfait. Nous avons perdu, mais ce n’est pas grave. Vous savez, poursuit-il, nous sommes un peu habitués aux matches d’inauguration. Il n’y a pas encore si longtemps, nous avons pris cinq buts dans la vue au Standard. Alors… »


Le stade :

Le Stade du Mambourg

Le Stade du Mambourg


 

Loic
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