Châteauroux – PSG 1-2, 13/03/71, Division 2 70-71
Samedi 13.03.1971, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 23e journée (1re place) à Châteauroux, au Stade Gaston-Petit :
L.B. CHÂTEAUROUX – PARIS SAINT-GERMAIN F.C. 1:2 (0:2)
– 4 590 spectateurs. Buts : Bernard Guignedoux, 6′, Bernard Guignedoux, 35′ ; Strappe, 82′. Arbitre : M. Frauciel.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Jean-Claude Fitte-Duval, Jean-Pierre Destrumelle, Roland Mitoraj, Fernando Cruz – Bernard Guignedoux, Bernard Béreau – Jean-Louis Brost, Michel Prost, Jacques Rémond, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Châteauroux : Olejnick – Dubault, Arrault, Perreau, Marcon (Walker, ?’) – Compas, Strappe – Hasson, Leclerc, Lamza, Poubelle. Entraîneur : Strappe.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu (presse locale) :
Il est vraiment dommage que la venue du leader Paris-St-Germain, sur la pelouse Berrichonne ait été gâchée par la trop grande nervosité de certains joueurs comme de certains spectateurs. Dommage aussi que le courage de Châteauroux n’ait pas été récompense par un partage des points qui, sur le vu de la seconde mi-temps eut été logique, malgré la plus grande classe individuelle des Parisiens.
J’aurais aimé personnellement que Paris-St-Germain fasse valoir ses arguments avec plus de panache, devant la bonne volonté d’un « onze » castelroussin moins technique et encore trop expérimental.
Châteauroux parut avoir retrouvé ses enthousiasmes de naguère, dans un stade survolte. Une bruyante colonie venue des bords de la Seine, avec drapeaux et fanfare, n’aurait certainement pas pardonné à Mitoraj de perdre ce match.
Un peu moms de passion, un peu plus de football, et nous aurions etc comblés.
Ils ne nous ont rien apprit.
J’ai retrouve, loin du bruit, les 22 acteurs de cette nocturne, dans leurs vestiaires respectifs.
Minute de vérité pour Strappe qui remarquait qu’il était bien dommage d’étre battu sur deux coups de pied arrêtés. « En tout cas, ajouta-t-il, avec une once de philosophie, nos adversaires de ce soir ne nous ont rien appris. La deuxième mi-temps fut plus berrichonne que parisienne, mais aujourd’hui décidément, ça ne roulait pas rire ».
Olejnick écoutait, les larmes aux yeux, et, dans le camp castelroussin. on pensait déjà aux matches futurs, qui seront aussi difficiles.
Un silence réprobateur
Dans les vestiaire parisiens, on avait le triomphe modeste, et aussi le sentiment que la victoire avait été difficilement préservée. On était loin de l’exubérance des supporters, tandis que Rémond, au milieu de ses camarades, et d’un silence réprobateur, essayait d’expliquer le geste qui lui valut d’être expulsé du terrain.
Pour Phelipon, le match avait été comme prévu apre et dur. « Comment aurait-il pu en etre autrement ? Châteauroux lutte pour rester en National, et quant à nous, nous avions, ce soir, deux objectifs : une revanche à prendre, et ramener deux points indispensables pour avoir une marge de sécuriié arec Rouen ».
M. Crescent, président de Paris-St-Germain, me déclarait en quittant le stade : « Ce fut un match d’une grande intensité, dans lequel nous n’avions pas le droit de prendre de risques. J’ai éte émerveillé par le but de Strappe. Je déplore le geste d’un de nos joueurs, et je crois sincèrement qu’il le regrette lui aussi beaucoup. Pour Châteauroux, le chemin est encore difficile… Pour nous aussi, car tous savez l’objectif que nous nous sommes donnés. On ne nous pardonnerait pat la moindre défaillance ».
Le stade :
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