Cuiseaux-Louhans – PSG 2-1, 07/02/71, Coupe de France 70-71
Dimanche 07.02.1971, Coupe de France, 1/32 de finale à Dijon, au Parc des Sports :
C.S. CUISEAUX-LOUHANS (D3) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 2:1 (1:0)
– 4 000 spectateurs environ. Buts : Girardot, 30′ ; Jean-Pierre Destrumelle, 57′, Girardot, 88′. Arbitre : M. Amiotte.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Jean Djorkaeff, Daniel Guicci, Roland Mitoraj, Fernando Cruz – Jean-Pierre Destrumelle, Bernard Béreau – Jean-Louis Brost, Michel Prost (Jacques Rémond, 70′), Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Cuiseaux-Louhans : Buathier – Henry, Jacques, Murat, Lorenzatti – Lamy-Chapuis, Dumas – Campioni, Rivoire, Girardot, Garzito. Entraîneur : Papas.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Vidéo :
PSG 1-2 Louhans Cuiseaux CDF 1970/71 résumé
PSG 1-2 Louhans Cuiseaux CDF 1970/71 résumé
Merci C.HouelPubliée par Video PSG sur Mardi 16 juin 2020
Compte-rendu :
Après avoir sorti successivement Dieppe et Etaples (1-0 à chaque fois), c’est Cuiseaux-Louhans, qui joue les premiers rôles en 3ème division, qui est proposé au Paris Saint-Germain en 1/32 de finale de Coupe de France.
– France Football :
Djorkaeff accablé
« Notre objectif, cette saison, est évidemment l’accession en national et cette victoire en Coupe constitue pour nous un gain de prestige car, en plus du résultat nous avons montré que nous valions bien le niveau supérieur. »
C’est un homme comblé, le président Morey, qui laissait percer sa joie. Ses hommes qui s’étaient battus comme des lions, avaient constamment été à l’attaque et Dumas, leur homme-orchestre, avait finalement mérité cette qualification devant plus de 4 000 personnes, ce qui ne c’était pas vu depuis quelque temps pour une rencontre de football sur les gradins de Montmuzart.
Mais dans le camp de Paris Saint-Germain, c’est un homme accablé qui avait pénétré à la tête de ses équipiers, Djorkaeff. Sans doute le forcing des Bressans avait forcé le bel ordonnancement du jeu parisien, mais le capitaine de l’équipe de France pouvait tout de même se frapper la poitrine. Peut-être parce qu’il avait trop voulu en faire ! N’empéche que c’est sur deux de ses dégagements que Cuiseaux avait marqué ses deux buts, le premier lorsqu’il renvoya sur Dumas qui n’eut plus qu’à lancer Girardot, le second quand la balle qu’il dégagea aboutit à Lorenzetti, dont le tir fut prolongé en déviation victorieuse par Girardot. Comme il ne restait plus qu’une minute trente à jouer, on devinait que les Parisiens étaient éliminée.
Paris Saint-Germain pouvait donc estimer être marqué par la malchance, d’autant plus qu’un penalty flagrant de Guignedoux, fauché dans la surface de réparation (80′) avait été refusé par l’arbitre M. Amiotte qui se contente de siffler le coup franc à la limite des seize métres.
Mais finalement c’est un homme neutre qui devait situer la performance de Cuiseaux-Louhans, M. Sastre, secrétaire de la Fédération Française de Football : « Cuiseaux-Louhans a conduit son match en véritable équipe de National » a-t-il affirmé au coup de sifflet final.
– La Liberté de la Vallée de la Seine :
Paris-Saint-Germain éliminé par Cuiseaux
Cuiseaux-Louhans, pour avoir désiré la victoire avec plus de force que son rival, a remporté ce match et a assuré par la même occasion sa participation aux seizièmes de finale de la Coupe de France.
Domination stérile de Paris-Saint-Germain
Cette victoire ne fut pas obtenue aisément puisque l’Entente Cuiseaux-Louhans dut attendre la 8e minute pour inscrire le but la victoire par son avant-centre Girardot.
Auparavant l’équipe de Paris-St-Germain avait donné durant 45 minutes, un aperçu de ses immenses possibilités aux spectateurs dijonnais, ravis de la qualité du jeu.
Malgré Guignedoux
Bernard Guignedoux, le meilleur homme du match, a dominé partenaires et adversaires, mais il n’a pas pu matérialiser cette domination au tableau d’affichage, car l’arbitre M. Amiotte l’a frustré d’un penalty flagrant à la 30e minute. Le premier but avait été marqué la 30e minute par l’opportuniste attaquant de Cuiseaux Girardot, exploitant un tir terrible de Rivoire renvoyé par la barre, sous les yeux de Choquier médusé.
Destrumelle égalise
Après la pause Paris-St-Germain sous l’impulsion du tandem Guignedoux-Destrumelle domina l’Entente Cuiseaux-Louthans et égalisa grâce à Destrumelle qui ponctua une belle action collective amorcée par Jean-Claude Bras en regain de forme.
Girardot réussi le doublé
A deux minutes de la fin, Girardot toujours à la pointe du combat, obligea le capitaine Djorkaeff à commettre une erreur en prenant Choquier à contre-pied. Le match était joué, et maigié de tardives réactions de Paris-St-Germain, c’est Cuiseaux-Louhans qui joueera les seizièmes de la Coupe de France.
Cuiseaux-Louhans a mérité sa victoire et la classe de joueurs tels que Jacques, Murat, Dumas et Rivoire en est la preuve, mais il faut bien reconnaître que Paris-St-Germain a joué en seconde mi-temps bien en-dessous de sa valeur, et que seuls Guignedoux, Destrumelle et Mitoraj n’ont rien à se reprocher.
– Le Courrier Républicain :
La Coupe est finie pour le Paris – Saint-Germain F.C. battu (1 but à 2) par Cuiseaux !
Cette défaite, certes, d’extrême justesse est tout compte fait bénéfique. Le Paris-Saint-Germain, bâti de toutes pièces, semblait vouloir courir deux lèvres à la fois. En avait-il les moyens ? La possibilité de mener à bon terme ces deux épreuves – c’est-à-dire atteindre les 8e en Coupe et la première place en championnat ? Nous ne le pensons pas. Aussi peut-il dès à présent se tourner vers le championnat et le préparer dans ses moindres détails. Ce serait à nos yeux une grande, une très grande victoire s’il parvenait décrocher la première place, objectif principal des sympathique dirigeants parisiens. Cuiseaux-Louhans avait du reste, mal commencé pour les Parisiens qui, après une demi-heure de jeu eurent une occasion en or d’ouvrir une marque qui eût été sans doute déterminante. But raté d’un côté, but réussi de l’autre dans la minute suivante, Girardot en effet ouvrit le score… Les Parisiens égalisèrent pourtant 20 minutes plus tard environ, par Destrumelle, après une bonne combinaison Bras-Guignedoux. Rien n’était donc perdu après une heure de jeu et on s’acheminait vers la prolongation lorsque, sur une nouvelle tentative de ce même Girardot, Djorkaeff déviait malencontreusement la balle hors de portée de Choquier. Nous en étions à la 88e minute… Trop tard…
Le stade :
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