Dijon – PSG 1-2, 11/03/12, Ligue 1 11-12
Dimanche 11.03.2012, Championnat de France, Ligue 1, 27e journée (1re place) à Dijon, au Stade Gaston-Gérard :
DIJON F.C.O. – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:2 (0:0)
– 14 446 spectateurs. Buts : Siaka Tiéné, 49′, Paulle, 76′, Kévin Gameiro, 91′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Marcos Ceará, Alex Costa, Mamadou Sakho, Siaka Tiéné (Sylvain Armand, 79′) – Javier Pastore (Clément Chantôme, 84′), Momo Sissoko, Blaise Matuidi – Jérémy Ménez, Nenê Carvalho – Guillaume Hoarau (Kévin Gameiro, 78′). Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Avertissements à Alex Costa et Mamadou Sakho.
Expulsion : Momo Sissoko, 40′.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu (lequipe.fr)
Le Paris-SG sur le fil
Grâce à un but de Gameiro dans le temps additionnel, le Paris-SG s’est imposé à Dijon (2-1). Le club de la capitale est assuré de conserver sa place de leader, même en cas de victoire de Montpellier face à Caen.
Avec Dijon, l’histoire est désormais inscrite dans le marbre. Et quand sera venu le temps de faire les comptes, les Bourguignons verront défiler le nombre de points qu’ils ont laissé filer dans les dernières minutes, puisque cette équipe parait incapable de gérer un résultat. Le PSG, qui semblait se contenter du match nul, a profité d’un corner dijonnais mal négocié et d’une reprise ratée de Varrault pour inscrire, en contre, grâce à Gameiro ce but qui lui permet d’asseoir sa place de leader (1-2, 90e + 1).
Les occasions de matérialiser leur domination de la première demi-heure, les Parisiens les ont d’abord eues par Pastore (11e), Menez (13e et 24e) avec, souvent, un obstacle nommé Reynet pour les réduire en chimère. Et puis, le Paris-SG, sans doute troublé par la résistance dijonnaise, a commencé à balbutier son jeu. Tout doucement, le danger a changé de camp, et en deux minutes, le DFCO, d’abord par Corgnet (33e), puis Jovial (35e), a quasiment rétabli l’équilibre des occasions les plus significatives.
Sissoko expulsé
Pourtant, les Parisiens, secoués par le DFCO et obligés de gérer leur fin de journée à dix contre onze après l’expulsion de Sissoko (41e), ont laissé du temps au temps pour se remettre la tête à l’endroit. La délivrance est venue de Tiené (48e, 0-1), rarement habitué à ce type d’honneur depuis son arrivée dans la capitale à l’été 2010, puisque l’Ivoirien, en reprenant un centre en retrait d’Hoarau, a inscrit son premier but avec le PSG en Ligue 1. Mais le leader du Championnat, qui a cédé à un quart d’heure de la fin sur un coup de tête de Paulle (1-1), a finalement connu ce brin de réussite qui accompagne souvent les puissants…
Réactions :
« Jérémy Ménez, que se passe-t-il au moment où vous amorcez ce contre dans les toutes dernières secondes du match ?
Il y a cinquante mètres à faire, et je sens que c’est le moment de tout donner, puisqu’il s’agit sans doute de notre dernière occasion de mettre ce deuxième but et de gagner. Je pense avoir fait ce qu’il fallait en donnant le ballon à Kevin Gameiro. Je n’avais rien décidé avant, car on choisit aussi en fonction de ce que va faire le gardien de but adverse. Contre Dijon, Kevin marque, Guillaume (Hoarau) fait une passe décisive. C’est bien, car cela prouve que tout le monde est concerné.
A Lyon (4-4, le 25 février), puis à Dijon, le Paris-SG a su prendre des points dans les dernières secondes…
Cela prouve qu’elle a du caractère. Le PSG, ce ne sont pas que des individualités. On nous critiquait régulièrement, en disant que nous ne jouions que par à-coups, que ceux qui jouent devant ne défendaient pas assez. Il ne faut pas croire qu’une équipe se construit en une ou deux semaines. Cela prend du temps. Seulement, à Paris, on n’a pas le droit d’attendre, car il faut des résultats tout de suite.
L’expulsion de Mohamed Sissoko en fin de première mi-temps a-t-elle changé les choses ?
On ne peut pas parler d’un sentiment de révolte. C’est un fait de jeu, il faut l’accepter. Et il ne faut pas croire que c’est plus facile de trouver des espaces quand on joue à dix. L’expulsion de Momo Sissoko est intervenue à la fin d’une première mi-temps que nous avions dominée, avec pas mal d’occasions de but. Et même quand nous étions en infériorité numérique, Dijon ne nous a pas trop mis en danger.
Grâce à cette victoire, le Paris-SG est assuré de conserver sa place de leader…
Oui, mais surtout, il ne faut pas s’enflammer. Il reste onze matches à disputer. Les points que nous prenons en ce moment sont encore plus importants. On avance. On va regarder le match de Montpellier face à Caen en espérant pourquoi pas une bonne surprise… »
Le stade :
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