Galatasaray – PSG 0-1, 01/10/19, Ligue des Champions 19-20

Mardi 01.10.2019, Ligues des Champions, 2ème journée (1ère place) à Istambul, au Turk Telecom Arena (Stade Ali-Sami-Yen) :
GALATASARAY S.K. (Tur.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:1 (0:0)
– 46 532 spectateurs. Buts : Mauro Icardi, 52′. Arbitre : M. Marciniak.
L’équipe du PSG : Keylor Navas – Juan Bernat, Presnel Kimpembe , Thiago Silva, Thomas Meunier – Marco Verratti, Marquinhos, Idrissa Gueye – Angel Di Maria (Ander Herrera, 83′), Mauro Icardi (Kylian Mbappé, 61′), Pablo Sarabi (Eric-Maxim Choupo-Moting, 71′). Entraîneur : Thomas Tuchel.
L’équipe de Galatasaray : Muslera – Mariano, Luyindama, Donk, Marcão, Nagatomo (Bayram, 78′) – Nzonzi, Seri – Belhanda (Feghouli, 62′) – Babel (Andone, 64′), Falcao. Entraîneur : Terim.
Avertissement : Mauro Icardi, 7′, Angel Di Maria, 80′, Marcao, 86′, Ander Herrera, 90’+3′.

Maillot utilisé :

3ème maillot 2019-20

Photos du match :

Les Parisiens prêt à en découdre (Ch. Gavelle, psg.fr)

Angel Di Maria (Ch. Gavelle, psg.fr)

Pablo Sarabia (Ch. Gavelle, psg.fr)

Débordement de Kylian Mbappé (Ch. Gavelle, psg.fr)

Thomas Meunier (Ch. Gavelle, psg.fr)

Marco Verratti fixe Belhanda (Ch. Gavelle, psg.fr)

Mauro Icardi à la lutte avec l’excellent gardien turc (Ch. Gavelle, psg.fr)

Marcos Marquinhos (Ch. Gavelle, psg.fr)

Le parcage parisien (Le monde des tribunes ultras parisiennes)

Vidéo (cliquez sur l’image) :

Compte-rendu (CulturePSG) :

Paris solide dans l’enfer turc

Le PSG se déplaçait sur la pelouse du Galatasaray à l’occasion de la deuxième journée de la phase de poules de la Ligue des Champions 2019/2020 et les Parisiens se sont imposés 1-0 grâce à un but d’Icardi en début de seconde période. Les Parisiens ont surtout été solides en Turquie, se montrant assez peu inspirés offensivement.

Le match :

C’est parti, avec Icardi qui donne le coup d’envoi. Gala sembler jouer en 5-3-2 et Paris joue avec Di Maria à gauche et Sarabia à droite. Il ne faut que quelques secondes à Verratti pour envoyer Di Maria vers le but mais l’Argentin tire fort sur Muslera sans pouvoir le tromper (2e) ! Gueye se montre aussi sur une interception haute qu’il pousse ensuite jusqu’à une frappe des 18m, ratée (4e). Le même Gueye envoie une belle transversale vers Di Maria qui remise sur Icardi mais Muslera sort bien et l’Argentin laisse traîner le pied sur le gardien, récoltant un avertissement mérité (7e). C’est ensuite Meunier qui est lancé par Sarabia côté droit et centre au premier poteau pour Di Maria. La reprise est bonne mais Muslera repousse brillamment en corner (11e) !

Le PSG est bien dans le match et Bernat récupère un ballon haut. Il tente de sortir Icardi mais c’est trop long et Muslera sort pour repousser. Cela revient sur Sarabia qui frappe du droit dans le mauvais côté du petit filet (15e). Le Galatasaray réagit avant avec une belle action : Seri et Babel combinent devant la surface et l’Ivoirien tire, cela passe juste à côté de la lucarne (18e). Le PSG répond par un long ballon de Silva pour Sarabia qui contrôle bien puis est rattrapé par la défense (22e). Sur le corner, Di Maria trouve Gueye dont la tête n’est pas bien réalisée (23e). Bernat est aussi dangereux quand il reprend de volée un ballon mal dégagé par Mariano devant Muslera mais le cadre se dérobe (26e). Globalement, le jeu est très centré sur le milieu de terrain avec de nombreux duels mais peu de jeu (36e).

Alors que Verratti parvient à créer une occasion en une passe pour Di Maria, c’est ensuite Sarabia qui tente sa chance de loin mais Muslera capte bien (38e). Le Gala met de son côté la pression par un jeu confus mais qui crée des corners que Seri tire. Navas doit sortir sur l’un d’entre eux, récupérant une faute (41e). Paris a aussi un corner mais il n’est pas plus dangereux (45e+1). A la pause, les deux équipes sont à égalité 0-0 et Paris peut regretter ses occasions ratées en début de match. La partie s’est ensuite équilibrée et le jeu s’est concentré sur le milieu du terrain, de façon peu convaincante pour les deux camps.

Cela repart sans changement et Meuneir concède un coup-franc évitable sur le côté de la surface (48e). Seri le tente direct et Navas se détend bien pour repousser en corner (49e). Paris a toutefois une énorme occasion d’ouvrir le score : Verratti réussit un sacré numéro pour lancer Di Maria vers le but. Un défenseur turc se loupe et l’Argentin défie Muslera en excellente solution mais il perd son duel (52e) ! Paris ouvre finalement le score dans la foulée : Verratti trouve parfaitement Sarabia dans le coeur de la défense, l’Espagnol s’avance et donne à Icardi qui conclut de près sans opposition (0-1, 52e) !

Paris a possiblement fait le plus dur mais Galatasaray passe tout près d’égaliser sur un ballon qui traîne dans la surface. Navas se loupe un peu mais Marquinhos dégage sur la ligne (55e) ! Paris souffre sur une attaque rapide adverse mais Kimpembe assure bien, Silva aussi, et Navas peut récupérer le ballon (58e). Le même Navas capte aussi un long coup-franc mal repris de la tête (59e). Paris est devant mais Tuchel lance son coaching en sortant Icardi, épuisé, pour Mbappé (61e). A peine entré, Di Maria tente de le trouver, pour une fois, mais le centre n’était pas assez bon (62e). Paris a la maîtrise désormais et fait courir Gala mais le centre de Bernat n’est pas assez précis (66e).

Alors que Meunier dégage de la tête un centre bien dangereux, c’est Gueye qui fait faute sur le second ballon et offre un excellent coup-franc à Falcao qui tire au-dessus (69e). Tuchel répond à ce temps fort turc en sortant Sarabia pour Choupo-Moting, Di Maria passant à droite (71e). L’Arrgentin réussit un sacré tour de magie pour trouver Meunier dans la surface mais le Belge choisit de frapper plutôt que de centrer, mauvais choix (75e). Le PSG a désormais de la place devant lui pour marquer et Choupo-Moting combine bien avec Mbappé. Ce dernier frappe mais Muslera repousse en corner (77e).

Paris se fait toutefois un peu peur sur des mauvasies relances et Silva doit sauver à deux reprises sur des actions turques qui auraient pu être dangereuses (81e). Tuchel profite de cette fin de match tendue pour faire son 3e changement, Herrera remplaçant Di Maria (82e). L’Espagnol provoque un bon coup-franc côté droit que Veratti tire et la tête de Marquinhos est puissante mais pas cadrée (87e). Le coup-franc de Mbappé bien provoqué par Choupo partait quant à lui plutôt bien mais une tête l’a envoyée en corner (89e). Paris joue la montre tandis que Galatasaray attaque bien mal mais fait passer quelques frissons (93e).

Le PSG s’impose finalement 1-0 dans un match d’un niveau technique incertain et où Paris est ressorti vainqueur grâce à un but mérité.

Réactions :

Thomas Tuchel :

Un début parfait en Champions League :
« Oui, on a encore gagné. Encore 1-0, c’était très serré mais mérité. C’était un match très difficile, vraiment très dur, avec l’ambiance, et Galatasaray a joué de façon très courageuse et intensive. On a oublié de marquer un, deux ou même trois buts pendant les 20 premières minutes et, après, ça reste toujours compliqué, mais je dois dire que l’équipe a fait une performance énorme, encore. C’était un effort d’équipe, ils ont combattu tous ensemble donc nous sommes très heureux. »

Un milieu Marquinhos/Gueye/Verratti encore performant :
« Les trois sont un bon mix, j’aime beaucoup les trois personnellement mais ils sont incroyables comme joueurs. Ils travaillent et c’est une bonne occasion pour équilibrer notre équipe. Ils donnent de l’intensité de façon incroyable, ils sont totalement fiables et c’est un bon mix pour combattre mais aussi pour jouer. »

Di Maria encore énorme :
« Il peut marquer une ou deux fois et on a manqué de précision pendant les 20 premières minutes. On a eu beaucoup de situations dangereuses avec lui mais il est toujours là, toujours prêt pour souffrir et pour travailler comme un premier défenseur. C’est énorme. Il est dans une bonne forme et c’est un joueur clé pour nous. »

L’entrée de Mbappé
« On ne peut pas attendre trop car Kylian a joué 30 minutes pour la première fois contre Bordeaux. Il y a eu un vol après le match puis encore un vol de Paris à Istanbul, cela fait beaucoup de choses et le troisième jour après (le match contre Bordeaux), il devait déjà rejouer. On ne peut pas attendre plus, c’est la première fois qu’il est blessé sur plusieurs semaines. C’est nouveau pour lui, il doit s’adapter et nous sommes très heureux que Mauro ait été prêt pour commencer encore contre Galatasaray, comme contre le Real. Il a beaucoup travaillé pour l’équipe et c’est bien. Le but était extraordinaire car c’était un effort collectif. »

Idrissa Gueye :

Un PSG mûr pour ce genre de matches :
« On a montré beaucoup de maturité aujourd’hui. Même si c’était compliqué, on a su rester calmes, garder notre confiance, essayer de jouer, essayer de temps en temps de sortir des ballons pour jouer en contre-attaque. Tout le monde le sait, c’est compliqué de venir prendre les trois points ici, on l’a fait donc on est contents et c’est bien pour la suite. »

Un milieu plus travailleur et moins brillant que face au Real
« Maintenant, on est attendus. Tout le monde nous attend et sait comment il faut jouer contre nous. Peut-être qu’il faut presser plus haut, essayer de jouer en un-contre-un et surtout il y a du marquage individuel donc c’est plus compliqué pour nous de sortir les ballons mais l’essentiel est de montrer qu’il n’y a pas que le milieu qui doit faire jeu, il y a toute l’équipe qui est concernée. Des fois, il faut peut-être varier notre jeu. Quand ils viennent haut, il faut peut-être essayer de jouer en contre-attaque et c’est ce qu’on a fait aujourd’hui. »

Une charnière Kimpembe/Silva bien présente :
« Bien sûr, c’est rassurant pour nous de savoir qu’il y a des gens derrière nous qui nous apportent de la sécurité, qu’on peut monter tranquillement, même des fois prendre des risques et perdre le ballon tout en sachant qu’ils sont là pour assurer. C’est important pour nous et j’espère bien qu’ils vont garder ce niveau jusqu’à la fin. »

Presnel Kimpembe :

Une grosse performance de sa part :
« C’est sûr que quand tout le monde est au niveau, c’est plus facile pour le coéquipier qui est à côté. L’équipe a su faire un gros match, surtout sans encaisser de but à l’extérieur encore une fois. Et ça fait plaisir. »

Le marquage de Falcao et Babel :
« C’était difficile. On n’a pas forcément des messages du coach (NDLR c’était dans la question) mais on connaît ces joueurs et j’ai eu l’opportunité de pouvoir déjà jouer contre Falcao, idem avec Babel en sélection, et ce sont des grands joueurs et des joueurs contre lesquels on regarde des vidéos avant de les jouer. On fait attention et ce sont des petits détails qui nous ont apporté la différence, comme ce soir. »

Marco Verratti :

Un match différent des autres avec ce public ?
«Oui c’était un match un peu différent, parce qu’ici il y a un grand public, mais à la fin, c’est le terrain qui compte. On a fait un match avec beaucoup de personnalité, un match vraiment dur. Certains pensent que c’est facile de venir gagner ici, mais si vous parlez à tous les joueurs habitués à jouer ce genre de match, ils vous diront que c’est vraiment difficile. On a bien joué. On aurait pu marquer ce deuxième but pour être un plus tranquille. Mais on a souffert tous ensemble et je suis vraiment content car c’est difficile de gagner ici.»

Les cartes en main pour finir premier du groupe
«Oui bien sûr, c’était notre objectif en commençant cette Ligue des champions de terminer premier du groupe. On a bien commencé, mais il reste encore quatre matches. Et il peut toujours se passer quelque-chose dans un match de Ligue des champions car toutes les équipes sont bien organisées, sont fortes. On a vu par exemple Bruges qui a réussi à faire un match nul à Madrid… On est sur la bonne voie, mais on n’a encore rien fait. Il faut continuer à travailler et essayer de terminer premier.»

Ce genre de victoire difficile, ça fait du bien ?
«Oui car c’est une victoire d’équipe, la victoire de tout le monde, y compris les trois joueurs qui sont entrés en cours de jeu, Choupo (Moting), Ander (Herrera) et Kylian (Mbappé) qui ont apporté une grande aide. Tu dépenses beaucoup d’énergie dans ce type de match et c’était important de terminer à 14. Un match d’équipe. On a attaqué tous ensemble. Défensivement, on était bien organisé, il n’y a pas eu d’énorme occasion pour Galatasaray. On est vraiment content.»

Le bruit du stade, gênant pour communiquer ?
«Oui c’est un peu difficile de communiquer sur le terrain, mais comme j’ai dit avant, on ne le ressent pas beaucoup une fois qu’on est sur le terrain. Je parle pour moi en tout cas. Je me concentre sur ce que j’ai à faire sur le terrain. Ce n’est pas un sifflet ou un supporter qui va faire gagner le match à Galatasaray. Mais c’est un bon stade, c’est un stade qui respire le football et je pense que c’est un peu la même chose à Paris. C’est toujours un avantage en Ligue des champions d’avoir les supporters derrière toi.»

Cinq points d’avance sur le Real
«C’était difficile à imaginer, surtout après deux matches… Mais encore une fois, il en reste quatre. Le Real, c’est une équipe qui est toujours en forme à la fin. On doit être content parce qu’on a fait du bon travail, il faut se féliciter, mais après il faut continuer à travailler car on n’a encore rien gagné.»

Hâte d’être au complet ?
«Bien sûr, c’est vraiment important de récupérer tout le monde, d’être toujours disponible. Surtout des joueurs comme Neymar, (Edinson) Cavani ou Kylian (Mbappé), qui sont en train de revenir. On a besoin d’eux. Mais je suis content parce que le coach peut compter sur tout le monde. Tout le monde donne le maximum et c’est le plus important. Après, on sait qu’avec Neymar, on sera plus fort…»

Le stade :

Le nouveau stade Ali-Sami-Yen, baptisé Turk Telecom Arena