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Glentoran – PSG 1-2, 14/09/83, Coupe des Coupes 83-84


Mercredi 14.09.1983, Coupe des Vainqueurs de Coupe, 16e de finale, match aller à Belfast, au Stade The Oval Ground :
GLENTORAN F.C. (Irl.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (0:0)
– 4 000 spectateurs environ. Buts : Jameson, 74′, Pascal Zaremba, 78′, Michel N’Gom, 83’. Arbitre : M. Constantin.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliYannick Guillochon, Jean-Marc Pilorget, Dominique Bathenay, Franck TanasiLuis Fernandez, Pascal Zaremba, Mustapha Dahleb (Gérard Janvion, 46′) – Alain Couriol, Michel N’Gom, Safet Susic. Entraîneur : Lucien Leduc.
L’équipe de Glentoran : Patterson – G. Neil, Dickson, Strain, Connell – Cleary, Bowers, D. Neil – Jameson, Blackledge (Mulla, 55’), Maniey. Entraîneur : McFall.
Avertissements : Jean-Marc Pilorget, 34’, Luis Fernandez, 47’, D. Neil, 84’.
Expulsion : Luis Fernandez, 63′.


Maillot utilisé :

Domicile Europe 1983 1984

Maillot domicile 1983-84 (version UEFA)


Programme :


Photos :

Lucien Leduc donne ses consignes à Luis Fernandez (Presse Sports)

Très difficile pour les avants de Glentoran de franchir la muraille parisienne : Baratelli, Guillochon, Tanasi, Bathenay Fernandez, Zaremba et Pilorget font bonne garde ! (J.-C. Pichon)

Balle au pied, les Parisiens sont à peine moins nombreux, avec Mustapha Dahleb, Luis Fernandez, Alain Couriol et Pascal Zaremba (J.-C. Pichon)

Pascal Zaremba balle au pied


Vidéos (résumés court et long) :


Compte-rendu (France Football) :

Deux buts… à dix

Paris-Saint-Germain vainqueur à Belfast en milieu de semaine dernière, c’est bien la meilleure chose qui pouvait arriver au club après une défaite au Parc des Princes dont on sait qu’elle est mal passée chez certains.
A cette époque de la saison, charnière pour l’équipe et pour son entraîneur compte tenu d’une préparation écourtée, les Irlandais de Glentoran tombaient bien pour redonner un élan nouveau à l’ensemble du groupe. On sait qu’il en avait besoin et il l’a d’ailleurs prouvé durant soixante-quinze minutes, là-bas, au coeur du triste stade de l’Oval, noyé sous des trombes d’eau… comme un an auparavant à Swansea au pays de Galles.
Ce ne fut donc pas une partie de plaisir, comme prévu. Médiocres dans leur organisation, mais dotés évidemment d’une bonne dose d’enthousiasme, les Irlandais profitèrent en fait du manque de moyens offensifs de leurs adversaires qui ne désiraient sûrement pas prendre de risques d’autant qu’ils étaient capables de tenir le coup sur leur secteur défensif.
« Il n’est pas simple, expliquait Leduc par la suite, d’affronter une telle formation sur son terrain. On se retrouve dans la même situation que lors d’un premier tour de Coupe de France à l’extérieur. Avec Glentoran, il n’était pas évident de garder son calme et de contrôler le ballon, tant ses joueurs sont actifs durant quatre-vingt-dix minutes. »
Le malheur pour les Irlandais voulut que le but de Jameson, l’homme qu’il faudra suivre la semaine prochaine au Parc des Princes, sonne la fin de leurs illusions. Et réveille Paris enfin capable de traduire au tableau d’affichage une évidente domination technique.
But de Zaremba, décidément le meilleur buteur du club, et but de Michel N’Gom, le rentrant, le tout en cinq petites minutes et en jouant à dix, Luis Fernandez ayant été expulsé de façon injuste par un arbitre belge dont on peut croire qu’il se souvenait des incidents de Waterschei la saison dernière.
« A dix, a constaté Lucien Leduc, il arrive souvent qu’une équipe joue mieux à l’extérieur. Amoindrie, elle essaie de conserver le ballon et peut profiter ainsi des moindres espaces. C’est bien ce qui nous est arrivé à Belfast en fin de rencontre. »
Le résultat final accueilli avec le soulagement que vous devinez, autorise l’espoir. L’espoir d’une nouvelle carrière honorable en Coupe des Coupes et l’espoir d’un retour vers un niveau plus en rapport avec l’ambition des dirigeants. Ce que traduit Francis Borelli : « Je suis heureux pour tout le monde. En Irlande, Paris a prouvé qu’il possédait encore une équipe dans le vrai sens du terme et c’est plutôt encourageant. Attendons la suite avec confiance maintenant. »
Le Paris-SG ne demandait pas autre chose, avec l’apparition de l’Europe.


Le stade :

L’Oval Ground


Loic
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