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Gueugnon – PSG 1-1 (3-2 tab), 29/10/03, Coupe de la Ligue 03-04

Photo Ch. Gavelle

Mercredi 29.10.2003, Coupe de la Ligue, 16e de finale à Gueugnon, au Stade Jean-Laville :
F.C. GUEUGNON – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1  après prolongations (1:0, 1:1)
3 tirs au but à 2 pour le FC Gueugnon
– 8 407 spectateurs. Buts : Boutabout, 15′ ; Reinaldo da Cruz, 62′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Éric Cubilier, Frédéric Déhu, José-Karl Pierre-Fanfan, Talal El-Karkouri – Paulo César (Branko Bošković, 62′), Hugo Leal (Fabrice Fiorèse, 62′), Romain Rocchi – Selim Benachour (Modeste M’Bami, 84′), Reinaldo da Cruz, Alioune Touré. Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Frédéric Déhu et José-Karl Pierre-Fanfan.


Maillot utilisé (avec les sponsors de la Coupe de la Ligue) :

Maillot extérieur 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Tentative d’Alioune Touré (Ch. Gavelle)

Reinaldo (Ch. Gavelle)

Paulo Cesar (Ch. Gavelle)

Éric Cubilier (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle

Alioune Touré (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle

Hugo Leal (Ch. Gavelle)

Fabrice Fiorèse (Ch. Gavelle)

Jérôme Alonzo lors de la séance de tirs au but (Ch. Gavelle)

0304_Gueugnon_PSG_CdL_parcage

Les supporters parisiens

Les joueurs parisiens et le parcage (Ultras Gueugnon)

Les joueurs parisiens et le parcage (Ultras Gueugnon)


Compte-rendu (le Journal de Saône-et-Loire) :

Un succès en lettres capitales

Incroyables Forgerons qui ont renvoyé à leurs chères études des Parisiens trop sûrs de leur fait. Jean-Marc Branger a été le héros de la soirée en arrêtant trois tirs au but.

Il est des jours bénis dans la vie. Des jours où, par on ne sait quelle mystérieuse alchimie, tout se transforme comme dans un rêve. C’est un peu ce qui s’est passé hier soir dans un stade Jean Laville confortablement garni malgré l’horaire (16h05) et la télévision qui a cloué bon nombre de spectateurs potentiels devant leur petit écran.

La fatuité des Parisiens

Un jour béni avons nous dit. Cela a commencé avec la fatuité des Parisiens qui ont mésestimé la valeur des Gueugnonnais en présentant une équipe sans ses vedettes. Pas de Pauleta, pas de Fiorèse, pas de MBami ou de Boskovic au coup d’envoi. Vahid Halilhodzic, l’incorrigible Vahid, pourtant bien placé pour savoir qu’il ne faut jamais prendre à la légère le FCG a voulu ménager trop de joueurs. A croire que le Bosniaque est fâché avec l’histoire ou qu’il est un adepte de la méthode Coué en répétant à l’envie concernant le trop fameux turn-over et l’injection massive de remplaçants : « Cela ne veut pas dire pour autant qu’on laisse tomber. Bien au contraire. Les joueurs qui seront sur la pelouse seront aussi compétitifs ». Certes ! Mais il a quand même pris un sacré risque. Et on a rapidement vu qu’il aurait tout faux. Aux premières touches de balle, à la façon dont Gueugnon, visiblement décidé à jouer sa chance crânement, allait défier une défense souvent dépassée. Ce Gueugnon-là, s’est même payé le luxe de rivaliser dans le domaine technique.Les râteaux d’Hebbar, les prises de balle de Belhadj, les envolées de Maspimby, le placement de Boutabout, les jaillissements de Casartelli, situaient Gueugnon au même niveau que Paris.La tornade jauneUn petit quart d’heure a suffi pour être définitivement fixé sur le rapport de force. Le temps de quelques tirs, de quelques toiles parisiennes pour un tableau nullement impressionnant. De voir aussi que Cubilier, à gauche de la défense, et Hugo Léal en milieu de terrain, se faisaient régulièrement manger par les rushes impressionnants de cette magnifique tornade jaune. Un vrai régal !Et même lorsque Reinaldo redonna l’espoir à ses camarades le doute n’a pas vraiment habité les Bourguignons. En multipliant les courses, les appels de balle, en s’attachant à jouer simple pour éviter tout effort inutile, en gérant au mieux, en quelque sorte, le temps, Gueugnon a su se ménager une fin somptueuse. Parfois la plus injuste, souvent la plus aléatoire, mais toujours la plus belle lorsqu’elle choisit votre camp.Le stress accumulé pendant la séance de tirs au but, en voyant Branger multiplier les exploits, en regardant Rocchi s’élancer pour une dernière frappe repoussée par le magnifique gardien forgeron, frappe qui allait condamner son équipe, tout a explosé. Du délire dans le stade. Un geyser dans les vestiaires. Un défilé monstre dans les rues de Gueugnon, devenu, pendant quelques heures, capitale du football Français.

Les réactions d’après-match :

Albert CARTIER (entraîneur du FCG) : Je suis content de l’emporter même si c’est aux tirs au but. Le match a été équilibré. Les garçons se sont mis en avant, c’est bien pour eux. Aujourd’hui, on a gagné avec les tripes même si la seconde mi-temps a été difficile. Le PSG a voulu gérer et c’est ce qui nous a permis de tenir jusqu’au bout.

Vahid HALILHODZIC (entraîneur du PSG) : Cette élimination est forcément une déception. Nous aurions pu tuer le match à plusieurs reprises. C’est difficile de perdre aux tirs au but mais nous devons l’accepter. Décidément, Gueugnon ne nous réussit pas. Nous espérions jouer sur les trois tableaux, mais il va nous falloir vite récupérer pour battre Lens, dimanche au Parc.

Frédéric DEHU (Défenseur et capitaine du PSG) : « Tout d’abord, bravo à Gueugnon pour cette victoire. Nous méritons ce résultat car nous payons cash les occasions ratées tout au long de la rencontre, et notamment cette première mi-temps où nous étions absents. Nous sommes déçus et nous allons nous remettre au travail pour recevoir dans de bonnes conditions Lens. Et même si le championnat demeure une priorité, il aurait été bien de continuer l’aventure dans cette coupe. Maintenant, il va falloir se ressaisir. »

L’ambiance

La venue du Paris Saint-Germain a mis Gueugnon en ébullition

La venue du PSG a provoqué hier beaucoup d’animations dans les rues de Gueugnon, mais, finalement, tout s’est bien déroulé. Environ 8 400 personnes étaient présentes dans l’enceinte du stade pour soutenir leur équipe.

Afin de prévenir des risques éventuels qui auraient pu se produire lors d’un match qui oppose une équipe de L1 à une équipe de L2, les moyens de sécurité étaient renforcés. Le nombre de force de l’ordre était imposant et très dissuasif. Ceci étant aucun incident n’a été déploré.
C’est en début d’après-midi que sont arrivés les premiers supporters du PSG qui attendaient avec impatience ce match (en quelque sorte la revanche de 2000 !). Dans l’attente, les supporters du PSG, venus de toute part, ont arpenté les rues de Gueugnon pour boire un verre, manger un morceau, le tout dans une excellente ambiance. Ils se sont ensuite rendus au Stade Jean Laville. L’arrivée massive des supporters moins d’une heure avant le coup d’envoi a surpris les responsables des entrées mais tout a été très bien géré. La fouille à chaque entrée a permis une sécurité supplémentaire au sein de la tribune et ce pour toute la durée du match. L’après-midi s’est déroulée sans incident notoire ce qui a permis de montrer une fois de plus le fair-play qu’affichent les supporters même en cas de défaite. 8 407 personnes étaient présentes dans l’enceinte du stade pour soutenir leur équipe favorite. N’oublions pas les autres supporters qui étaient chez eux devant leur téléviseur et qui ont savouré une victoire intimiste mais satisfaisante. D’autres se sont réunis autour d’un verre. Au Bar Le Jade, l’ambiance était à son maximum lors du premier but mais elle est quelque peu redescendue lors du but adverse en début de deuxième mi-temps. Fatalement ! Le début de la série des tirs tint les téléspectateurs du Jade en haleine. Chaque personne présente ainsi que le chien Sandy, encourageait à sa manière les joueurs à travers le téléviseur. Foin de parisien. Gueugnon était au Gueugnonnais la cité retrouvant son calme peu après 20 h.


Le stade :

Le stade Jean-Laville

Le stade Jean-Laville


Loic
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