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Lens – PSG 3-3, 24/09/76, Division 1 76-77

Vendredi 24.09.1976, Championnat de France, Division 1, 8e journée (16e place) à Lens, au Stade Félix-Bollaert :
R.C. LENS – PARIS ST-GERMAIN F.C.  3:3 (2:2)
– 20 447 spectateurs. Buts : Janković, 5′ sur penalty, Philippe Redon, 11′, Mustapha Dahleb, 12′, Janković, 17′ ; Mustapha Dahleb, 55′, Janković, 84′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Ilja Pantelić – Gérard Cenzato, Jean-Marc Pilorget, Jacques Novi, Denis Bauda – Lionel Justier, Éric Renaut (Christian André, 35′), Dominique Lokoli – Philippe Redon, François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.


Maillot utilisé (fabriqué par Kopa) :

Maillot domicile années 70 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile années 70 (collection MaillotsPSG)


Le programme :


Photos du match :

Gérard Cenzato à la lutte

Gérard Cenzato à la lutte

Philippe Redon, Jean-Marc Pilorget et le Lensois Elie scrutant tous le ballon

Jacques Novi au contre face à Sab

Jacques Novi au contre face à Sab

… sans succès

Jean-Marc Pilorget tente de s’interposer face à Marx


Compte-rendu (presse) :

SOWINSK ET VASOVIC SATISFAITS

« Eh bien quoi, nous avons perdu un point mais n’est-ce pas mieux que d’en avoir laissé échapper deux comme tout portait à le croire quelques instants avant le coup de sifflet final. Gardons-nous donc de verser dans Ie pessimisme. Ce que notre équipe a fait devant un adversaire aussi difficile prouve qu’à présent, elle ne se décourage plus. Pour mol, c’est très importent et cela confirme que nous avons progressé dans tous les domaines. » S’expliquant dans ces termes, Sowinski ne cherchait pas trop d’excuses. Il aurait pu ajouter que Bousdira, Flak et Stassiovitch étaient enrhumés et qu’ils avaient des difficultés à trouver leur souffle. Et puis Lens craignait beaucoup Paris Saint-Germain considéré un peu comme sa bête noire. En fin de compte, tous s’estimaient heureux de ce résultat et la joie des Lensois fut plus grande lorsqu’ils eurent connaissance des autres résultats. Ce point perdu è domicile paraissait plus modeste encore.
Dans le camp parisien, on n’était pas moins satisfait : « Prendre un point à Lens ne sera pas à la portée de tous et je suis heureux de ce résultat, reconnaissait Vasovic. Ce match constituait pour nous un très bon test. Depuis trois semaines, j’enregistre des progrès réels dans l’équipe. Certes, il existe encore quelques lacunes côté défensif. Par exempte, ces fautes grossières qui noue coûtèrent deux penalties. Mais j’apporterai les correctifs nécessaires. L’essentiel c’est que tous les joueurs respectent les consignes. Le reste viendra tout naturellement. »
On sait que Lens et Paris Saint-Germain sont deux équipes qui pratiquent un football offensif, On s’attendait donc à une affluence de buts vendredi au stade Bollaert. C’est d’ailleurs ce qui se produisit puisque Ie tableau d’affichage fonctionna six fois.
Mais ce qui est curieux c’est que sur ces six buts, quatre furent marquée sur des coups de pied arrétés ; trois pour Lens, c’est-à-dire les trois seuls buts lensois et un pour Paris. Le héros de la soirée fut incontestablement Jankovic qui en l’absence de Mujica et de Marx figurait on troisième position sur la liste des joueurs appelés à tirer les coups francs. C’est ainsi qu’il marqua un premier penalty en début de match, un coup franc d’égalisation et un deuxième décisif celui-là puisque réussi à six minutes de la fin alors que Paris paraissait prêt à quitter le terrain les deux points en poche.
Quant au but de Paris, il mérite aussi explication. Les Parisiens héritèrent d’un coup franc, Dhaleb s’empara rapidement du ballon, le plaça au point indiqué, tira et marqua alors que les Lensols n’étaient pas prêts. On imagine aisément la réaction du public sur ce but surprise.
Dans les vestiaires parisiens, on expliquait : « L’arbitre avait prévenu les deux capitaines avant le match. Mon sifflet ne fonctionnera pas pour l’exécution des coups francs. A vous de jouer ».
Ce conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, Dhaleb, astucieusement, on avait tiré profit. Il est vrai que les Parisiens avaient été victimes du même coup il y a deux ans en coupe de France contre Lens, Faber leur avait joué le méme tour. Il avait ainsi rendu aux Len-sois la monnaie de leur pièce. C’était bien joué.


Le stade :

Le stade Bollaert

Le stade Bollaert


 

Loic
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