Lorient – PSG 0-0, 26/09/70, Division 2 70-71
Samedi 26.09.1970, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 5e journée (5e place)
à Lorient, au Stade du Moustoir :
F.C. LORIENT – PARIS SAINT-GERMAIN F.C. 0:0 (0:0)
– 7 119 spectateurs. Arbitre : M. Lefebvre.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Jean-Claude Fitte-Duval, Daniel Guicci, Roland Mitoraj, Jean Djorkaeff – Jean-Pierre Destrumelle, Bernard Béreau – Jacques Rémond (puis Pierre Phélipon), Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Louis Brost. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Lorient : Jegouzo – Loheac, Globez, Chupin, Le Borgne – Darchen, Le Gouguec – Goraguer, Rossignol, Guillas, Fuentes. Entraîneur : Rummelhardt.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu :
Match de haut de tableau entre Lorient et le Paris-SG pour la 5ème journée.
Malheureusement pour les plus de 7 000 spectateurs présents, la montagne accouchera d’une souris. Les parisiens domineront franchement le premier acte, les locaux plus légèrement le second, avec un résultat commun : des cages inviolées pour les deux gardiens.
Compte-rendu (presse locale) :
A Lorient, Saint-Germain écourta le spectacle
Les footballeurs parisiens ont quitté le stade du Moustoir sous des bordées de coups de sifflets. Les joueurs lorientais eurent droit eux a quelques applaudissements.
Lorient a retrouve samedi son grand public. L’affiche était alléchante avec Djorkaeff, Mitoraj, Destrumelle… Dans l’équipe opposée aux Bretons en cette soirée d’automne, hélas le spectacle fut de courte durée. Il dura exactement 45 minutes pendant le temps ou les deux formations, notamment celle de Paris. recherchèrent la victoire.
Après la mi-temps, l’équipe parisienne se replia sur elle-même et s’employa à « casser le jeu » pour terminer le match sur le pauvre score de 0 – 0. Elle voulait un point. Elle l’a obtenu sans élégance. Mitoraj aurait pu au moins éviter cette passe très longue à son gardien de but au moment ou aucun Lorientals ne pouvait moindrement I’inquiéter. C’est se moquer littéralement du public. Celui-ci donna on première mi-temps un bon aperçu de ses possibilités. II y a vraiment des valeurs dans cette équipe. Guignedoux, en particulier, a largement sa place aux côtés des professionnels chevronnés
Jégouzo découragea les Parisiens
Malgré I’absence de Bras remplace par Rémond. les Parisiens se montrèrent au début fort entreprenants. Ils confectionnèrent un football rapide et plaisant. A la terminaison de jolis mouvements. on voyait d’abord le junior Brost puis Michel Prost et aussi Rémond. Dans la première demi-heure les Parisiens se créèrent quatre occasions franches d’ouvrir la marque.
La défense lorientaise peinait et c’est encore André Jegouzo qui sauva la situation. En trois circonstances, il renouvela devant le public lorientais les exploits réalisés huit jours plus tôt a Brest. Jegouzo très vif dans ses interventions découragea les Parisiens.
Pendant cette période les Lorientais adressèrent surtout de longues balles vers l’avant sans inquiéter le moindrement le gardien Choquier. Roland Guillas était placé sou surveillance de Destrumelle.
A part un coup franc, il fallut attendre les dernières minutes de la première mi-temps pour voir les Bretons approcher très près du but. Dans une montée offensive Chupin trouva .. Rossignol à l’aile droite. Le tir de ce dernier échoua sur le poteau.
A la minute suivante Fuentes rata par manque de réflexion un but tout fait il reprit de volée (et fort mal) une balle qu’il avait tout le temps de contrôler.
Au repos donc Lorient s’en tirait a bon compte.
Une vaine domination lorientaise
La seconde mi-temps fut toute différente. Elle vit une domination constante des Lorientais qui en fin de compte auraient bien mérité de remporter ce match par un petit but d’écart. Fuentes, Rossignol, Ouillas furent tour à tour bien près d’aboutir.
Le goal Choquier se mit en évidence mais il fut sauvé miraculeusement par Mitoraj. Mais ce dernier ne faisait plus de fioritures. Les Parisiens. groupés en défense, repoussaient le ballon n’importe où. Les Lorientais manquèrent alors de puissance et de clairvoyance.
S’ils restent invaincus ils ne firent pas un bon match. Mais ce n’est pas entièrement de leur faute.. Les Parisiens sont les grands coupables de la médiocrité du spectacle.
Le stade :
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