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Lyon – PSG 1-1, 26/07/79, Division 1 79-80

Jeudi 26.07.1979, Championnat de France, Division 1, 1re journée (10e place) à Lyon, au Stade de Gerland :
OLYMPIQUE LYONNAIS – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (0:0)
– 14 891 spectateurs. Buts : J.Muller, 81′, Éric Renaut, 89′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-Noёl Huck, Jean-Marc Pilorget, Abel Braga, Éric Renaut – Dominique Bathenay, Jean-Claude Lemoult, João Alves – Bernard Bureau, Armando Bianchi, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.


Maillot utilisé :

Extérieur Borelli été

Maillot extérieur 1978-79


Programme :


Photos du match :

L’entrée des joueurs (archives MK)

Jean-Claude Lemoult et Jean-Marc Pilorget


Vidéo (cliquez sur l’image) :


Compte-rendu (France Football) :

Méme si une égalisation de derniere minute est toujours difficile à endurer sur son terrain, les Lyonnais n’ont cependant pas trop à se plaindre du match nul finalement concédé à Paris-Saint-Germain. Car si ta premiere mi-temps fut à l’avantage de Lyon, au jeu rapide, le second acte fut dominé dans l’ensemble par Paris-Saint-Germain, équipe plus technique. Malgré cela, les Lyonnais étaient pourtant parvenus à ouvrir le score par Muller, reprenant de la tête un corner de Chiesa. Mais Paris-Saint-Germain rétablit donc l’équilibre à l’ultime minute du match, grâce à une tète de Renaut à bout portant.

Compte-rendu (But) :

Paris S.G. : examen d’entrée réussi

Rompant avec ses mauvaises habitudes des saisons passées, le Paris Saint-Germain a donc ramené un point de l’extérieur pour le match d’ouverture de la saison. C’est déjà là un aspect positif, que retenaient après la rencontre la plupart des joueurs parisiens. A l’instar de Vejibor Vasovic, qui en définitive ne trembla que huit minutes, c’est-à-dire le temps pour Eric Renaut de se racheter d’un petit manque d’a-propos sur le but inscrit par le néo-Lyonnais Joël Müller.

Il est bien évident que l’on en demandera un peu plus aux Parisiens à l’avenir, mais en tout état de cause on peut considérer qu’ils n’ont pas manqué leur entrée cette fois. Ne serait-ce que pour avoir surmonté ces petits problèmes de cohésion inévitables à l’orée du championnat.

L’attraction majeure était bien sûr constituée par la présence des deux recrues étrrangères, le Brésilien Abel, mais surtout le Portugais Alvès, celui dont on attend monts et merveilles, ou pour le moins qu’il se révèle à court terme le chef d’orchestre annoncé.

Si le premier, d’un gabarit vraiment impressionnant, n’a pas vraiment convaincu, en revanche le second, malgré une condition physique encore un peu précaire, a laissé entrevoir par éclairs une classe que d’ailleurs personne ne lui conteste. Promesses de lendemains qui chantent pour le Paris Saint-Germain ? En tout cas, il a déjà réuni sur sa personne les suffrages unanimes de ses coéquipiers et de son entraîneur.

Lequel a trouvé dans ce match d’autres motifs de satisfaction.

« Après les séances d’entraînement ayant précédé cette rencontre, je ne pouvais disposer que de treize joueurs valides et pas un de plus. Ce ne sont vraiment pas les conditions idéales pour une première rencontre de championnat, et c’est ainsi que j’ai dû aligner Huck au poste d’arrière droit. Je considère donc que nous avons réalisé à Lyon une performance très probante, et surtout encourageante pour la suite de la compétition. Les automatismes devraient s’améliorer au fil des matches, à commencer par celui que nous disputerons contre Marseille vendredi prochain ».

Baratelli déjà en forme, et contribuant par le fait à donner confiance à ses défenseurs (malgré la mésentente qui a concouru au but lyonnais), le milieu de terrain étant porteur de beaucoup d’espérances, pour peu que la mise en train du capitaine Bathenay ne soit pas aussi longue que l’année passée, c’est principalement au niveau de l’attaque que subsiste le point d’interrogation essentiel. Ce qui n’étonnera personne, étant donné qu’on ne pallie pas du jour au lendemain le départ d’un élément comme Carlos Bianchi. Son homonyme Armando n’est à coup sûr pas un avant de pointe, et il n’en va pas autrement dans l’esprit de Vasovic, contraint en l’occurrence de composer avec les circonstances.

On suivra donc avec attention la rentrée de Saar Boubacar, qui en principe s’effectuera dès vendredi, lors de la venue au Parc des Princes de l’Olympique de Marseille, premier leader de la compétition par la grâce de sa large victoire sur le Stade Brestois. Des raisons évidentes pour le Sénégalais de chercher à briller face à son ancien club. Le voici en tout cas nanti d’une grosse responsabilité, puisque le départ de M’Pelé lui ôte pratiquement toute concurrence pour le poste d’avant-centre. Succession délicate s’il en est…

S’il trouve rapidement ses marques par rapport à Bureau, très actif jeudi soir, et Dahleb, qui a encore besoin de quelques matches pour retrouver le chemin de sa meilleure forme, Boubacar pourrait bien devenir le puncheur-maison. Et faire la conquête du public parisien qui se reprend à espérer.


Le stade :

Le stade de Gerland

Le stade de Gerland


 

Loic
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