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Marseille – PSG 0-0, 15/12/85, Division 1 85-86

Pierre Vermeulen sur la pelouse du Vélodrome

Dimanche 15.12.1985, Championnat de France, Division 1, 24e journée (1re place) à Marseille, au Stade Vélodrome :
OLYMPIQUE DE MARSEILLE – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  0:0 (0:0)
– 37 058 spectateurs.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Thierry Bacconnier, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Claude Lowitz (Franck Tanasi, 73′) – Jean-François Charbonnier, Luis Fernandez, Safet Sušić, Pierre Vermeulen – Robert Jacques, Dominique Rocheteau (Omar Da Fonseca, 80′). Entraîneur : Gérard Houllier.
Avertissements à Thierry Bacconnier et Claude Lowitz.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 1985-86

Maillot extérieur 1985-86


Photos :

L’entrée des joueurs

Les parisiens avant le coup d'envoi

Les parisiens avant le coup d’envoi

Jean-François Charbonnier à la lutte avec Anigo (Presse Sports)

Robert Jacques poursuivi par les marseillais Martinez et Zanas (A. Gadoffre)

Robert Jacques poursuivi par les marseillais Martinez et Zanas (A. Gadoffre)

Déboulé de Luis Fernandez

Déboulé de Luis Fernandez

Dominique Rocheteau à la lutte avec Bonnevay, sous les yeux de Susic (A. Gadoffre)

Dominique Rocheteau à la lutte avec Bonnevay, sous les yeux de Susic (A. Gadoffre)

Safet Susic se concentre… (Presse Sports)

Safet Susic au coup franc (Ph. Caron)

… et tire (Ph. Caron)

Dominique Rocheteau

Bell détourne le tir de Safet Susic (T. Besnier)

Bell détourne le tir de Safet Susic (T. Besnier)

Dominique Rocheteau sur la pelouse du Vélodrome

Dominique Rocheteau sur la pelouse du Vélodrome (L’Equipe)

Thierry Bacconnier face à Diallo (A. Gadoffre)

Thierry Bacconnier face à Diallo (A. Gadoffre)

Tête de Dominique Rocheteau (T. Besnier)

Tête de Dominique Rocheteau (T. Besnier)

Joël Bats attentif

Joël Bats attentif

Pierre Vermeulen sur la pelouse du Vélodrome

Pierre Vermeulen sur la pelouse du Vélodrome


Vidéo :


Compte-rendu (F. Balédent/A. Leiblang) :

La Canebière en ébullition. Quelle folle semaine pour les supporters de I’ « Ohème ». Le mercredi c’était Bernard Tapie, le célèbre homme d’affaires, le spécialiste des entreprises en difficulté, qui se déclarait prêt à prendre la direction du club. Et le dimanche après-midi, voilà le match de l’année au stade-vélodrome, O.M.-P.S.G. La venue du leader a attiré la grande foule. Près de 40 000 spectateurs qui espèrent secrètement voir tomber l’invincible Paris garnissent les tribunes au moment du coup d’envoi. Fidèles à la devise qui figure sur leur maillot : « Droit au but », les joueurs marseillais se lancent à l’assaut de celui de Bats. Mais, hélas pour eux et heureusement pour les Parisiens, la pression qu’ils exercent sera trop souvent brouillonne et confuse. Cela manque à la fois de clairvoyance et de finition. Bien que bousculée, la défense du P.S.G. parvient donc à endiguer ces furieux assauts. Une seule occasion très nette mérite d’être notée : une tête de Bonnevay que Charbonnier va sauver sur la ligne (42e). Il est vrai que vingt minutes plus tôt le libero de l’O.M. avait dû faire la même chose sur une action de Susic. Marseille va pourtant prendre l’avantage mais ce sera… au nombre de cartons jaunes : trois contre deux. De part et d’autre on a mis un tel cœur à l’ouvrage que l’arbitre a dû distribuer cinq avertissements au cours de la première période. La mi-temps calmera à peine les esprits puisque par la suite il y aura encore de nombreux accrochages. Le scénario sera également presque identique. Mais rien ne passera. A cinq minutes de la fin, il y aura même deux chaudes alertes pour Bell sur des actions conduites par Vermeulen et Da Fonseca. Au bout du compte, le P.S.G. emportera dans ses bagages le point du match nul qu’il était venu chercher. C’est une belle démonstration de réalisme.

Réactions :

FERNANDEZ : « On essaie de tenir le coup et devant un énorme public on serre les dents. La fin de l’année approche et on ne veut surtout pas être battus. »

G. HOULLIER : « Un chaudron, on a pris des coups, mais on a su les prendre sans rien dire et attendre notre heure. Là on n’a pas pu marquer, mais on était plus conquérants à certains moments du match, pourquoi ? parcequ’on ne se laissait pas impressionner par les coups qu’on prenait. »

SUSIC : « Sur la photo ci-dessus, je me procure une belle occasion, j’étais tout seul devant le gardien, j’ai tiré mais le gardien a détourné le ballon un peu sur le côté à l’extérieur du poteau, je n’ai pu le reprendre que sur la ligne de sortie de but, mais je n’avais personne derrière à qui je pouvais donner le ballon. En fait, on n’a pas fait un très bon match à Marseille, on a quand même eu 3-4 occasions, mais je me souviens qu’il y avait vraiment beaucoup de monde. »

ROCHETEAU : « Sur un centre de Safet je reprends la balle que je mets juste au dessus. Dans ce match, j’ai eu deux occasions de la tête que j’ai mises juste au-dessus. On avait joué un match assez défensif, nous étions venus un peu dans l’idée de faire match nul. Ni Marseille, ni Paris n’avait eu beaucoup d’occasions, c’est un peu dommage car il y avait du soleil, c’était l’après-midi avec 45 000 spectateurs, mais les deux équipes s’étaient un peu annihilées. »


Le stade :

Le stade Vélodrome

Le stade Vélodrome


Loic
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