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Marseille – PSG 2-2, 09/05/75, Coupe de France 74-75

François M'Pelé, double buteur à Marseille

Vendredi 09.05.1975, Coupe de France, 1/4 de finale aller, à Marseille, au Stade Vélodrome :
OLYMPIQUE DE MARSEILLE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:2 (0:0)
– 30 000 spectateurs environ. Buts : Béréta, 54′, Jaïrzinho, 57′, François M’Pelé, 59′ sur penalty, François M’Pelé, 71′. Arbitre : M. Martin.
L’équipe du PSG : Ilja PantelićLouis Cardiet, Jacques Novi, Jacky Bade, Denis BaudaJacky Laposte, Albert Poli, Jean-Pierre DoglianiLouis Floch, François M’Pelé, Guy Nosibor. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Marseille : Charrier – Lemée, Trésor, V. Zvunka, Bracci – Buigues, Eo, Bereta – Emon (Lendo, 46’), Jairzinho, Paulo Cesar. Entraîneur : J. Zvunka.


Maillot utilisé (fabriqué par Adidas, à manches courtes et col échancré) :

Réédition du maillot domicile alternatif 1974-76 (collection MaillotsPSG)

Réédition du maillot domicile alternatif 1974-76 (collection MaillotsPSG)


Programme :


Photos du match :

Jacques Novi à la lutte en défense...

Jacques Novi à la lutte en défense…

Louis Floch tente de s’interposer devant Paulo Cesar

Coup franc de François M’Pelé

Débordement de Jacky Laposte

François M'Pelé et Jacques Novi font face à Bereta, Paulo Cesar et Jairzinho

François M’Pelé et Jacques Novi font face à Bereta, Paulo Cesar et Jairzinho

François M'Pelé, double buteur à Marseille

François M’Pelé, double buteur à Marseille


Compte-rendu (psgmag.net) :

À cette époque, les quarts de finale de coupe de France se disputent en match aller/retour. La première manche se déroule au stade Vélodrome le 9 mai 1975, et voit le PSG revenir de 2-0 à 2-2 grâce à un but sur penalty et un but contre son camp des Marseillais. Dans Le roman vrai du Paris SG (publié en 1977 chez Fayard), Olivier Rey et Frédéric Chevit racontent la fin du match :

 » Le match se termine sous les rugissements du public. La tempête couve. Des bataillons de CRS sont appelés en renfort. La police avertit Daniel Hechter qu’il doit sortir par une porte dérobée. […] Les CRS, en tenue de soirée, dans la cour du stade Vélodrome, ne sont pas à la fête. Des pierres, des cocktails-molotov, des pavés volent au-dessus de leurs casques d’apparat. Le car des joueurs n’échappe pas à ce feu d’artifice. Les vitres pètent, Charles Talar est couché dans le couloir. Les joueurs l’imitent. Seul le chauffeur est contraint de servir de cible aux casseurs. On se croirait au Quartier latin en 1968, mais il y a moins de monde de part et d’autre et la manifestation n’a pas le même objectif. Quant à l’arbitre, il s’est fait tout petit et dans une estafette de la police, il quitte le stade une bonne heure après son coup de sifflet final. Cette émeute promet un match retour détonnant. Dans les tribunes et sur la pelouse. »

Réactions :

Just Fontaine : « Attention, c’est loin d’être dans la poche. Il faudra se battre de la première à la dernière seconde, mais j’ai bon espoir. On va jouer notre saison sur un seul match. Avec ce résultat nul, nous sommes, moralement parlants, légèrement avantagés. »


Le stade :

Le stade Vélodrome

Le stade Vélodrome


Loic
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