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Metz – PSG 2-0, 11/02/95, Division 1 94-95

Paul Le Guen balle au pied

Samedi 11.02.1995, Championnat de France, Division 1, 26e journée (3e place) à Metz, au Stade Saint-Symphorien :
F.C. METZ – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (0:0)
– 14 492 spectateurs. Buts : Pouget, 49′ Kastendeuch, 76′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Oumar Dieng, Alain Roche, Antoine Kombouaré – Daniel Bravo, Paul Le Guen, Vincent Guérin, Valdo Filho – Raï Oliveira (Jean-Philippe Séchet, 58′), David Ginola, Pascal Nouma. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Oumar Dieng, Bernard Lama et Pascal Nouma.


Maillot utilisé (à manches longues) :

Maillot extérieur 94-95 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Oumar Dieng à la poursuite d'un attaquant messin

Oumar Dieng à la poursuite d’un attaquant messin

Jean-Philippe Sechet, entré à la place de Raï

Jean-Philippe Sechet, entré à la place de Raï

Nouma au sol "coincé" par deux lorrains, l'image résume assez bien le match

Nouma au sol « coincé » par deux lorrains, l’image résume assez bien le match

Pascal Nouma

Pascal Nouma

Paul Le Guen balle au pied

Paul Le Guen balle au pied

Les supporters parisiens présents à Saint-Symphorien

Les supporters parisiens présents à Saint-Symphorien


Compte-rendu (Paris Go) :

LA METZ EST DITE

Les carottes sont cuites ! Voici le seul enseignement de ce match remporté par le FC METZ avec panache et talent. Nantes sera Champion de France et la décennie du PARIS SG restera où elle se trouve ! « Si je suis tombé par terre… c’est la faute à mes nerfs…. le cul dans le ruisseau… c’est la faute à DENISOT ? »

« Si on nous avait dit cela mercredi soir… » Oui, si on s’était imaginé un instant un tel renversement de situation, personne ne l’aurait cru ! Entre le match contre Bastia et la « prestation » affichée en terre messine, il y a un monde, un gouffre et la fin d’un infime espoir.

Pour cette 26ème journée, le PSG se rendait donc au stade Saint-Symphorien avec la ferme intention de poursuivre sur sa lancée de deux matches victorieux de suite (à Sochaux et contre la formation corse). Devant près de 15 000 spectateurs et avec une équipe amputée de RICARDO et de George WEAH retenu en sélection du Libéria, Paris démarra la première période en imposant sa maîtrise du ballon, mais aussi en récoltant dès la première minute un avertissement (NOUMA pour jeu dur). Passons.

Dans une bataille de milieu de terrain rendue délicate par la qualité de la pelouse, les occasions se font attendre de part et d’autre et le premier tir dangereux est à mettre à l’actif de Pascal NOUMA après un quart d’heure de jeu. Au fur et à mesure que les minutes passent, les deux équipes parviennent à flirter avec la surface de réparation adverse, mais il n’est pas une action capable de transcender le public, mise à part à la 33ème minute, où Saint-Symphorien se mit à gronder suite à une obstruction d’Antoine KOMBOUARE sur David ZITELLI; le joueur messin réclamait un pénalty que l’arbitre Mr RAMOS ne sifflait pas. Passons.

Nous aurions bien aimé vous en dire plus sur ces 45 premières minutes, mais franchement il n’y avait nulle matière à cela.

La seconde période allait être tout bonnement différente, heureusement pour le spectacle et malheureusement pour les hommes de Luis FERNANDEZ, bien que le malheur n’ait rien à voir avec ce qui va suivre. Effectivement, dès la reprise, la rencontre prit de l’ascendance et Paris allait se procurer une superbe occasion. A la 47ème minute, RAI lançait Pascal NOUMA dans la surface de réparation mais l’attaquant parisien ratait complètement sa frappe du gauche. Un grand moment de football digne des pieds nickelés… Pratiquement sur la relance, les coéquipiers de Philippe VERCRUYSSE allaient se montrer plus réalistes. En deux temps, trois mouvements, David ZITELLI démarquait Cyril POUGET qui mettait à l’amende le dernier rideau défensif parisien avant de battre Bernard LAMA d’une frappe de mule du droit. Superbe !

Il restait beau 40 minutes à jouer, mais force fut de constater que les joueurs franciliens n’avaient pas le même entrain que 72 heures plus tôt face aux insulaires et les Grenats, après s’en être aperçu, en tirèrent profit. En l’espace d’une poignée de secondes, Paris allait prendre l’eau de toutes parts, c’est un euphénisme, et n’allait pas tarder à payer ce manque de combattivité ! Philippe VERCRUYSSE, meneur d’hommes de la formation messine, se procura deux occasions d’alourdir le score. La première en loupant complètement sa reprise à la 55ème minute, la seconde en ne parvenant pas à reprendre un centre de POUGET. Mais le second but allait finalement survenir à un quart d’heure du coup de sifflet final, sur une décision arbitrale et quelque peu arbitraire.

Au départ, un exploit de VERCRUYSSE qui parvient à mettre dans le vent Alain ROCHE avant de servir POUGET, et à l’arrivée une collision entre l’attaquant messin et la gardien parisien. LAMA se prend la chaussure dans le crâne, POUGET s’effondre et en rajoute, et Mr RAMOS désigne le point de réparation; LAMA qui, outre un carton caune (!), ne peut rien sur le pénalty de Sylvain KASTENDEUCH. 2-0 et ce n’est pas volé…

La fin de la rencontre n’offrira rien de plus aux 15 000 spectateurs déjà tout heureux de l’exploit de leurs joueurs, si ce n’est une tentative de SECHET et de NOUMA dans les dernières minutes. Mais rien n’y fera, Paris était absent !

Les notes :

LAMA : sans commentaire.
KOMBOUARE sans commentaire.
DIENG : sans commentaire.
ROCHE : sans commentaire.
GUERIN : sans commentaire.
BRAVO : sans commentaire.
VALDO : sans commentaire.
RAI : sans commentaire.
LE GUEN : sans commentaire.
GINOLA : sans commentaire.
NOUMA : sans commentaire.

Réactions :

(SAMEDI) LAMA : « Le titre ? Il est oublié depuis longtemps. Il s’est peut-être même envolé dès le début du championnat. En fait, je pense que nous n’avons jamais été en mesure de rivaliser avec les Nantais. »

FERNANDEZ : « Une défaite est collective. Tout comme la victoire. Si Bernard a tenu ces propos, alors il devra les assumer… »

(DIMANCHE) LAMA : « Je voulais simplement dire qu’en perdant cinq matches en début de saison, nous nous sommes retrouvés très attardés. Je ne visais pas Luis (FERNANDEZ). »

FERNANDEZ : « J’ai un principe : chacun peut s’exprimer librement. Ce qu’à dit Bernard à Metz ? Nous n’en avons pas parlé ensemble. On me rapporte tel ou tel propos. Moi, je ne crois que ce que j’entends. »


Le stade :

Le stade Saint-Symphorien

Le stade Saint-Symphorien


Loic
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