Sélectionner une page

Milan AC – PSG 1-0, 23/06/87, match amical 87-88

Duel Michel Bibard - Virdis

Mardi 23.06.1987, match amical, Coppa delle Stelle, 2ème journée à Milan, au stade Giuseppe Meazza :
A.C. MILAN (Ita.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 55.000 spectateurs environ. But : Massaro, 85′. Arbitre : M. Pairetto.
L’équipe du PSG : Claude Barrabé – Michel Bibard, Christian Zajakowski, Thierry Rabat, Philippe Jeannol – Éric Martin, Alain Couriol, Oumar Sène – Amara Simba (Liazid Sandjak, 68′), Maximilian Heindereich, Pierre Vermeulen. Entraîneur : Gérard Houllier.
L’équipe du Milan AC : Nuciari – Tassotti, Galli, Bonetti, Costacurta (Di Bartolomei, 81′) – Rijkaard, Zenoncelli, Wilkins, Massaro – Borghi, Virdis. Entraîneur : Capello.


Maillot utilisé :

Maillot domicile matchs amicaux 1987-88

Maillot domicile matchs amicaux 1987-88


Programme :

8788_Mundialito_programme


Pins officiel de la compétition :

mundialet87


Photos du match :

Claude Barrabé parti à l'aventure...

Claude Barrabé parti à l’aventure…

Thierry Rabat à la lutte avec Rijkaard

Thierry Rabat au marquage de Rijkaard

Duel Michel Bibard - Virdis

Duel Michel Bibard – Virdis


Vidéo :


Compte-rendu (France Football) :

[Pour la 4ème édition du « mundialito » (officiellement « Coppa delle Stelle »), l’OM devait représenter la France et être confronté dans un mini-championnat aux deux clubs de Milan, à la Juventus de Turin et au Dynamo Kiev. L’OM, la Juve et le Dynamo ayant finalement renoncé, c’est bien le Paris Saint-Germain qui se rendra dans la capitale lombarde pour y rencontrer, outre les deux clubs locaux, le FC Barcelone et le FC Porto.

Cette compétition amicale, avec ses matchs tous les deux jours, offrira à Gérard Houllier la possibilité de se livrer à une large revue d’effectif en procédant à des rotations à tous les postes, y compris à celui de gardien de but où officieront successivement Joël Bats et Claude Barrabé.

Après avoir fait match nul 0-0 avec l’Inter Milan, les joueurs de Gérard Houllier auront tenu 85 minutes face à l’autre club de Milan avant de céder à 5 minutes du terme, sur un but de Massaro. A noter l’essai du milieu de terrain offensif allemand de 20 ans, Maximilian Heindereich.]

Après une première soirée qui avait somme toute rassuré l’état-major parisien puisque aussi bien l’entrée en matière contre l’Inter s’était soldée par un très honorable 0-0, on put encore craindre le pire pour l’équipe de Houllier, car en professionnel consciencieux, le technicien du P-SG avait décidé de faire « tourner » tout son effectif à San Siro, de sorte que pour affronter le Milan AC, organisateur et grand favori du tournoi, il n’y avait que deux seuls titulaires parisiens sur le terrain, les arrières centraux Jeannol et Rabat. Mais une fois encore, ce P-SG visiblement métamorphosé au plan mental et décidé, comme le dit Fabrice Poullain, à faire oublier très vite son fâcheux comportement de la saison écoulée, s’acquitta brillamment de sa tâche, puisqu’il n’était toujours pas battu après 85 minutes de jeu. On se disait alors que décidément, Paris-Saint-Germain ne faisait pas de complexe face aux plus grands clubs italiens, la précédente expérience de 1983 en Coupe des Coupes s’étant traduite, rappelons-le, par un double match nul (2-2 à Paris, 0-0 à Turin) avec la Juventus de Platini qui allait s’octroyer la C 2 quelques mois plus tard à Bâle.

Simba se révèle

Malheureusement pour P-SG, l’aventure milanaise tourna court à 5 minutes de la fin lorsque son jeune gardien Barrabé, jusqu’alors irréprochable, commit une bévue incroyable qui permit à Massaro de signer in extremis le but de la victoire rossonera. Qu’importe, la bande à Borelli n’en avait pas moins fait excellente figure au stade Meazza et c’était tout à l’honneur des réservistes appelés pour la circonstance, qu’il s’agisse de Barrabé, de Martin, de Zajakowski, de Vermeulen en instance de départ, de Simba la révélation de la soirée – l’ex-Versaillais faillit réussir deux buts d’entrée de jeu – de Sène ou bien encore du jeune milieu de terrain allemand Maximilien Heidenreich, vingt ans, l’allure très latine, essayé pour la circonstance.


Stade :

Le stade San Siro

Le stade San Siro


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)