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Monaco – PSG 1-0, 01/02/00, Division 1 99-00

Mardi 01.02.2000, Championnat de France, Division 1, 24e journée (3e place) à Monaco, au Stade Louis II :
A.S. MONACO F.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 14 915 spectateurs. But : Trézéguet, 84′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino, Talal El-Karkouri, Éric Rabésandratana, Aliou Cissé – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Édouard Cissé, Laurent Robert – Laurent Leroy (Igor Yanovski, 44′), Christian Corrêa (Kaba Diawara, 76′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Jimmy Algérino, Édouard Cissé, Éric Rabésandratana et Laurent Robert.
Expulsion : Laurent Robert, 44′.


Maillot utilisé (avec le logo PSG en version 1999-2000, sans entourage bleu et le logo Ile-de-France à la place de Mairie de Paris sur la manche) :

Maillot extérieur 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Laurent Leroy bousculé par Christanval

Laurent Robert taclé


Vidéo :

Grand format :


Compte-rendu (psg.fr) :

Après tout, ça poussera encore plus Paris à se livrer en Principauté… Car à quelques minutes du coup d’envoi du choc de cette 24e journée, ce n’est plus le PSG qui est second du championnat mais… Auxerre ! La “ faute “ à… Sylvain Wiltord qui, avec Bordeaux, vient de rater le penalty de l’égalisation lors du match avancé en Bourgogne.

Qu’importe ! Comme le dirait sans nul doute Philippe Bergeroo, le PSG ne doit compter que sur lui-même. Et dans un stade Louis II pour une fois très copieusement garni, choc oblige, les Parisiens sont rentrés pour la gagne. Certes, Gallardo est finalement du rendez-vous, tout comme Christanval et Trezéguet, soit une ASM au complet. Mais dans la dynamique de ses six matches sans défaite toutes compétitions confondues, le PSG n’a peur de rien…

Pas même de Simone, le meilleur marqueur et passeur de l’exercice qui, dès le coup d’envoi, se met en valeur face à ses anciens coéquipiers. Mais El Karkouri veille… et contre le tir de l’Italien, avant de rejouer le même scénario face à un intenable Giuly (10e). Monaco domine, certes, pour preuve ses 5 tirs (dont aucun cadré) en un quart d’heure, mais la défense parisienne semble avoir trouvé ses marques.

Même si les Monégasques se montrent dangereux dans les couloirs, la charnière centrale El Karkouri – Rabesandratana est impeccable. Les attaquants aussi ne ménagent pas leurs efforts pour revenir défendre, à l’image de Laurent Leroy. Et quand le “ Chti “ part de loin, ça fait mal… Son raid solitaire amorcé de ses 30 mètres faillit même faire mouche (17e). Comme d’ailleurs la frappe croisée du droit de Simone, une minute plus tard, que Lama détourna du pied. Monaco a beau pousser, Paris résiste, et ce n’est pas la “ main de Dieu “ de Trézéguet (lui valant un jaune) sur un coup-franc tiré par Gallardo, qui changera la donne, si ce n’est sur le plan des cartons : un par tout balle au centre, car M. Ledentu n’a pas loupé auparavant Laurent Robert, trop “ impulsif “ verbalement…

El Karkouri est quant à lui en confiance. Serein en attaque, les siens lui offrent même l’occasion de tirer un coup-franc des 30 mètres (21e), prélude à une véritable déferlante parisienne : c’est d’abord Robert, sur le flanc gauche suite à une passe de Leroy, qui s’arrache pour centrer en retrait (24e). Puis Leroy qui, d’une extraordinaire reprise instantanée à l’entrée de la surface, touche le poteau, et encore le même Leroy, en pleine confiance, qui perce côté droit pour adresser un centre très puissant pour la tête de Christian… On croit au but, mais le ballon frôle le même – satané – poteau (28e). Partie remise ? Christian, bien lancé par l’inévitable Leroy (36e) se présente face à Barthez qui bouche bien l’angle de tir.

Le leader monégasque ne pouvait rester sans réagir, ce que fit Simone (44e) dont le ballon fut encore subtilisé par El Karkouri, puis Lamouchi, obligeant Lama à se coucher. Et alors qu’on se dirigeait vers un bon nul à la pause, l’impulsivité, une fois encore, de Laurent Robert, changea les données.

Battu dans une lutte pour le ballon, l’ex-Montpelliérain accrochait la jambe de Marquez : jaune + jaune = rouge, son troisième de la saison après Lyon et Le Havre ! Et c’est Laurent Leroy, pourtant rayonnant durant toute cette première mi-temps, qui allait aussi faire les frais de l’opération, cédant sa place à Yanovski pour rééquilibrer le schéma tactique parisien. Sale 45e minute…

TENIR…

Tenir à 10 chez le leader du championnat… La mission est délicate mais après tout pas impossible quand on joue en Rouge et Bleu cette saison… Ou plutôt en gris ce soir, le maillot “ extérieur “ du Club qui, entre parenthèses, a souvent porté chance au PSG cette saison… Mais gare au siège monégasque, avec Gallardo en éclaireur qui tire la première flèche de cette seconde période à la 48e : une bonne frappe accompagnée en corner par Lama, pour plus de sécurité. Et voilà une seconde estocade du même Argentin : superbe coup-franc des 35 mètres et non-moins superbe envolée du portier parisien (55e).

Le coup va être difficile à jouer pour Paris… Une minute plus tard, c’est au tour de Lamouchi de toucher du bois, ou plus exactement la base du poteau gauche de Lama, sur un bon tir pied gauche des 20 mètres. Et quand Trezéguet d’une tête plongeante marque à la 65e, on se dit qu’après tout… Mais non ! ! ! Le champion du monde était hors-jeu, tout au moins selon le juge de touche… Alors pourquoi pas un exploit parisien ! Christian, suite à un tâcle défensif, fuse côté gauche, centre pour Ducrocq arrivant en pleine course qui lève le pied pour le mettre en opposition du ballon : c’est le buuuut ? Mais non, encore un “ poil “ à côté (75e) !

C’était la dernière action du Brésilien, épuisé d’avoir abattu tant de boulot esseulé en attaque, et remplacé par Diawara, histoire d’apporter du sang frais… Mais Monaco en avait encore sous le pied et, à six minutes du coup de sifflet final, allait forcer la décision : combinaison à une touche de balle Giuly – Simone – Trezeguet, et but de ce dernier, cette fois semble-t-il pourtant hors jeu… Point besoin d’en rajouter, la messe était dite, même si les Parisiens ne baissèrent pas les bras jusqu’au bout. Mais que de regrets, car le coup était jouable même à dix… Et encore plus à onze… Il ne manquerait plus que Lyon l’emporte à Strasbourg et relègue Paris au quatrième rang… Sale soirée !


Le stade :

Le stade Louis II


 

Loic
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