Montpellier – PSG 0-0, 13/09/17, Ligue 1 17-18
Samedi 23.09.2017, Championnat de France, Ligue 1, 7ème journée (1ère place) à Montpellier, au Stade de La Mosson :
MONTPELLIER H.S.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:0 (0:0)
– 20 975 spectateurs. Arbitre : M. Turpin.
L’équipe du PSG : Alphonse Areola – Yuri Berchiche, Thiago Silva, Marcos Marquinhos, Thomas Meunier (Dani Alves, 71′) – Adrien Rabiot, Thiago Motta (Giovani Lo Celso, 80′), Marco Verratti – Kylian Mbappé, Julian Draxler (Lucas Moura, 66′), Edinson Cavani. Entraîneur : Unai Emery.
L’équipe de Montpellier : Lecomte – Aguilar, Pedro Mendes, Hilton, Congré, Roussillon (Mukiele, 71′) – Sambia (Piriz, 70′), Skhiri, Lasne – Sessègnon – Ninga (Mbenza, 82′). Entraîneur : Der Zakarian.
Avertissements : Marquinos, 12′, Ninga, 31′, Pedro Mendes, 41′, Lucas Moura, 75′.
Maillot utilisé :
Photos du match :
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Compte-rendu (CulturePSG) :
A peine meilleurs que l’an dernier
Le PSG se déplaçait ce samedi à Montpellier à l’occasion de la septième journée de Ligue 1 et il n’a pu faire mieux que 0-0 dans un match très pauvre offensivement. Après le 0-3 de l’an passé, les Parisiens n’ont pas plus su trouver la clé dans la défense montpelliéraine, certes très renforcée pour l’occasion.
Sur une pelouse catastrophique mais sous un joli soleil, le PSG donne le coup d’envoi et tente vite d’attaquer en prenant le ballon. Un premier arrêt de jeu a toutefois lieu au bout de deux minutes sur un choc bénin entre Ninga et Motta : l’Italien reste au sol pendant une bonne minute avant que le jeu ne reprenne. L’attaque/défense annoncée se met en place et les visiteurs tentent de constuire face à des locaux recroquevillés (8e). La seule action notable est un nouveau gros contact entre Motta et Sessègnon, l’ancien Parisien étant l’auteur d’une grosse béquille sur l’actuel bien que l’Italien ait fait faute (11e). M. Turpin avertit aussi Marquinhos pour une faute qui n’existe pas puis Motta concède un coup-franc aux 20m suite à une faute sur Sessègnon. C’est finalement repoussé par le mur mais la partie, comme prévu, ne sera pas simple (14e).
La première occasion arrive peu après avec un bon débordement de Draxler côté droit, il centre en retrait poru Cavani qui reprend comme il peut mais il loupe plus le ballon qu’autre chose. Le ballon revient sur Mbappé qui dribble puis tente sa chance mais il est repoussé tandis que la frappe qui suit de Motta est au-dessus (17e). Alors que M.Turpin ne siffle pas une passe en retrait volontaire vers le gardien adverse, Mbappé trouve de la vitesse côté gauche et obtient un premier corner, bien capté (20e). Le second l’est aussi, en deux temps (22e). Paris piétine et seul Mbappé parvient à faire des différences mais son centre est capté par Lecomte (28e). Sessègnon lui rend la pareille mais Motta dégage son bon centre (30e).
Montpellier joue bien en bloc mais Aguilar doit repousser un centre de Yuri de la main, pour un corner qui ne donnera finalement rien (35e). Le même Aguilar est un peu chanceux devant Cavani sur un long centre de Mbappé mais le MHSC se dégage encore (37e). Seul Mbappé parvient à faire des différences et il efface Hilton dans la surface avant de frapper mais il est contré (39e). C’est encore lui qui provoque un coup-franc excentré que Draxler frappe et que Thiago Motta et Marquinhos sont tout proches de reprendre (43e). Paris ne pousse pas vraiment mais Lecomte dévie du bout des doigts un centre en corner (45e). A la mi-temps, le 0-0 est logique vu que Paris n’arrive pas à grand chose offensivement.
Aucun changement n’a lieu à la pause même si tous les Parisiens se sont échauffés durant… La première frappe cadrée est parisienne : Cavani récupère, Draxler donne à Mbappé qui frappe dans la surface mais Lecomte se couche bien (47e). Le PSG n’attaque pas mieux mais Mbappé est trouvé au second poteau sur un centre après une bonne feinte de l’Uruguayen et il tente comme il peut remettre la balle au centre mais la défense revient devant l’Uruguayen (50e). Le MHSC est dangereux sur un bon centre que Marquinhos repousse dans les 6m devant Ninga (51e). Lasne centre lui aussi mais Areola capte bien cette fois (53e).
Paris ne parvient pas à mettre en défaut la défense adverse, à l’image d’un contrôle trop long de Cavani sur une ouverture de Verratti (55e). Seul Mbappé est déstabilisant et il provoque des corners en faisant des différences en un-contre-un sur son côté droit. Sur l’un de ses centres, Lecomte repousse comme il peut avec ses pieds tandis que le suivant n’est pas repris d’un souffle par Cavani. Il est aussi sollicité de la tête mais ne cadre pas (58e). C’est encore Mbappé qui est trouvé dans le dos de la défense sur une passe géniale de Verratti mais le gardien gagne son duel face à l’attaquant qui avait un peu raté son contrôle (64e).
Emery s’énerve de voir son équipe piétiner et change le transparent Draxler pour Lucas (66e). Le premier impact n’est pas immédiat puisque c’est plutôt Areola qui doit sortir devant Roussillon sur un contre… A 20 minutes de la fin, le coaching prend de l’importance avec l’entrée d’Alves à la place de Meunier et deux changements côté MHSC (71e). La partie reste pourtant complètement verrouillée malgré ces changements et il faut attendre huit minutes pour voir une bonne action : Lucas déborde et centre en retrait pour Cavani qui est bien touché dans la surface mais l’arbitre dit de jouer (79e). Montpellier a encore chaud sur un long ballon pour Mbappé qui revient avec chance sur Lecomte (85e).
Le PSG est globalement bien trop brouillon en cette fin de partie et ne se procure pas vraiment d’occasion, plus des situations, dans une surface montpelliéraine surchargée (90e). Cavani est bien trouvé dans la surface et il crochète mais Hilton lui enlève le ballon du bout du pied alors que l’attaquant aurait pu frapper (92e). Ce sera finalement la dernière occasion d’un match de tout petit niveau dans lequel Montpellier aura réussi sa mission, arracher le 0-0, quand le PSG n’aura pas su faire le plus dur, à savoir marquer. Le PSG concède son premier match nul de la saison à l’issue d’une prestation très pauvre.
L’impact au classement :
Après ce match, le classement est le suivant :
1. PARIS SG 19 points (+18)
2. MONACO 18 points (+13)
3. BORDEAUX 15 points (+6)
Réactions :
Unai Emery :
Le match très compliqué du PSG :
«Le mérite revient à l’adversaire, qui a bien défendu, a fermé les espaces avec beaucoup d’efficacité. Nous avons joué le match comme nous le voulions, avec un pourcentage important de possession de balle, mais nous avons besoin de plus pousser pour marquer des buts. On a des occasions, mais ce n’est pas suffisant pour gagner le match. La première chose c’est de ne pas encaisser de but, c’est important, mais bien sûr le but c’est de gagner, et aujourd’hui c’est vrai qu’un point ce n’est pas suffisant. Ce match nous laisse beaucoup de choses à analyser pour continuer notre progression.»
Une prestation offensive indigente :
«Je rappelle que l’année passée ici-même l’équipe n’avait pas maintenu son calme et avait perdu (3-0). Ce n’est pas un bon résultat, mais je suis content que le groupe ait maintenu la tranquillité pour chercher les espaces pour marquer, je crois que c’est un signe de progression. Analyser après c’est toujours plus facile, mais c’est vrai sur le terrain il fallait plus attaquer les espaces, quand nous l’avons mieux fait nous avons eu des occasions, il nous a manqué un peu d’efficacité dans la surface. La pelouse était mauvaise pour les deux équipes mais cela nous gênait plus je crois.»
Le penalty refusé à Cavani :
«L’action du penalty est très claire, aussi, l’arbitre fait la différence sur cette action, c’est clair sur le terrain mais sur les images de télévision aussi. Mais vrai que nous devons faire plus en 90 minutes pour faire la différence.»
Thomas Meunier :
Le match :
«Je n’ai pas trouvé que c’était si dramatique que ça. Ils n’ont même pas eu une occasion franche. Il y a un penalty qui n’a pas été accordé, on s’est crée quelques occasions et tout ça dans des conditions pas merveilleuses… On est tombés contre une très bonne équipe de Montpellier qui a joué avec le cœur, beaucoup d’agressivité. Ils ont quelques joueurs talentueux et ont fait ce qu’ils pouvaient avec leurs armes. Ils ont très bien joué le coup. Il ne faut pas dramatiser ce match nul, ce n’est pas une catastrophe pour moi. […] On a offert des possibilités parce que l’équipe en face nous a compliqué la tâche et a laissé très peu d’espace. On l’a vu dès le début du match avec deux gros tampons sur Motta. Le jeu était lancé et on savait à quoi s’attendre. C’est à cause de Montpellier et ce n’est pas à cause de Paris si on ne prend pas la victoire aujourd’hui.»»
Des points positifs malgré tout ?
«On est toujours premiers avec un point d’avance sur Monaco, on est toujours invaincus, un clean-sheet… Il faut voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide. Pour moi, avant la réception du Bayern, on a pu faire tourner un petit peu le noyau, chacun a fait ce qu’il pouvait. Pour moi, ce n’est pas une catastrophe.»
Ce qui a manqué :
«La concrétisation a fait un petit peu défaut. Et défensivement, ils ont vraiment joué en bloc, chacun a joué pour l’autre. On l’a vu quand on a joué Saint-Etienne, ils jouent défensifs mais à 20 mètres de leurs buts. Ici, quand on avait le ballon, ils étaient à 5 mètres de leur ligne et c’est très compliqué de pouvoir trouver des solutions. Malgré tout, on a su se créer des occasions. Il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd’hui, c’était un peu plus compliqué de pouvoir la mettre au fond.»
Le terrain compliqué :
«Le terrain était catastrophique, il faut dire ce qui est, mais le terrain est pour les deux équipes. En ce début de saison, un terrain aussi mauvais, ce n’est pas normal quand même mais ce sont des choses qui arrivent et qu’on connaîtra encore.»
Une dépendance à Neymar ?
«Il ne faut pas faire une dépendance à Neymar. C’est un joueur exceptionnel mais quand on voit le groupe qu’on a, on ne peut pas dire que Neymar était pas là et qu’on ne peut donc pas avoir la victoire. Non, on a des joueurs qui peuvent faire la différence et qui savent individuellement faire sortir l’équipe de situations compliquées. Juste ce soir, c’était un peu plus compliqué.»
Le manque d’impact des latéraux :
«On a joué contre une équipe qui jouait à cinq derrière donc c’est plus compliqué au niveau des latéraux puisqu’on a directement un homme sur nous. A ce moment-là, il faut trouver une solution via une création d’espaces, une passe dans le dos ou en profondeur. Ce sont des systèmes qu’on travaille un peu moins à l’entraînement mais qui doivent être des automatismes parce que tout le monde a déjà dû s’adapter à des équipes qui jouent dans un système différent.»
Le stade :
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