Montpellier – PSG 0-1, 27/11/99, Division 1 99-00
Samedi 27.11.1999, Championnat de France, Division 1, 17e journée (3e place) à Montpellier, au Stade de la Mosson :
MONTPELLIER H.S.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:1 (0:0)
– 15 859 spectateurs. But : Christian Corrêa, 59′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino, Augusto César, Éric Rabésandratana, Aliou Cissé – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq (Édouard Cissé, 85′), Augustine Okocha, Laurent Robert – Laurent Leroy (Jérôme Leroy, 91′), Christian Corrêa. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissement à Laurent Leroy.
Maillot utilisé (en version championnat, avec le logo Opel):
Billet :
Photos du match :
Vidéo :
Compte-rendu (psg.fr) :
Il y a peu de place à l’incurie en ce début de rencontre. Philippe Bergeroo a aligné une formation somme toute classique. Face à lui, Jean-Louis Gasset propose un schéma assez offensif avec Loko, Maoulida, Delaye sans oublier Sorlin et Fugier
Du coup, Paris est obligé de se montrer prudent à défaut d’être conquérant. Le premier quart d’heure de jeu peut rebuter le moindre explorateur du ballon rond, mais il en faut plus pour anénatir nos espoirs.
Même si Montpellier ne joue pas en première intention, les volontés héraultaises sont nombreuses mais brouillonnes. En fait, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Si ce n’est, Sorlin qui permet à Loko de se mettre en évidence mais Cesar a bien senti l’histoire, et s’est avancé de façon à mettre l’ex-parisien hors-jeu (11e). Montpellier et Paris se contiennent, et Okocha est obligé de descendre d’un cran pour épauler Ducrocq face à Sorlin et Delaye. Certes, Paris, après vingt première minutes sérieuses, subit maintenant le jeu, mais reste bien concentré sur l’exercice. Pourtant, quand le PSG passe de l’autre côté de la moitié du terrain, les coéquipiers de Baills peuvent nourrir quelques inquiétudes.
Jay-Jay Okocha est en très grande forme actuellement, et il l’a encore montré samedi soir à Montpellier.
Sur un corner de Robert, tiré côté droit, donc rentrant, Cassard doit s’employer pour éviter de laisser filer directement le ballon dans ses filets (25e). C’est la première action véritablement dangereuse de la rencontre, et elle est parisienne. De quoi se faire se lever de son banc, Jean-Louis Gasset. Entre temps, Benarbia et Robert ont décidé de permuter de côté. Une décision décidée sans l’avis de Bergeroo, mais l’entraîneur parisien a confiance en ses joueurs et laisse faire jusqu’au repos.
Montpellier se réveille dans le dernier quart d’heure de cette première période, Maoulida place une tête qui file à droite des buts gardés par Lama (38e). Paris est serein, et ça se voit. Comme ce numéro de duettistes entre Algerino et Lama. Où comment le gardien du PSG fait une louche au nez et à la barbe de Maoulida, pour permettre à Algerino de lui donner le ballon de la tête et pouvoir ainsi dégager au pied (41e). On entre dans les arrêts de jeu, et Benarbia place une tête-épaule qui file au-dessus. Et alors que Monsieur Poulat s’apprête à siffler la mi-temps, Delaye sert Loko esseulé, mais sa reprise de volée est trop excentrée.
Au retour des vestiaires, Montpellier pense avoir trouvé la solution pour déjouer les plans du PSG. Michel Mézy, le manager du Montpellier-Hérault insiste sur l’idée d’écarter le jeu. Face à lui, Pierre Ducrocq sait que le PSG a trop reculé en fin de première période, et qu’il faut prendre le jeu à son compte pour ne pas avoir à le subir, CQFD.
Et Ali Benarbia sait qu’il va falloir donner de suite du rythme. Ce qu’il fait. Son premier centre trouve la tête de Laurent Robert qui échoue sur le poteau de cassard (47e). C’est l’occasion la plus dangereuse depuis le début de la rencontre, et le PSG a décidé de prendre les devants. Trois minutes plus tard, Laurent Leroy très présent depuis le début de la rencontre, empêche Cassard de dégager, le ballon roule dans les pieds de Benarbia qui n’a pas le temps de bien ajuster son tir pour lober des vingt mètres Cassard.
Une fois encore Bernard Lama a été irréprochable, et cela valait bien une jolie parade.
Paris a des difficultés dans la relance, mais au niveau de la percussion ses attaquants font des merveille, sans malheureusement atteindre la terre promise. Christian de la tête (51e) ravive les véillités offensives parisiennes. Si Bergeroo s’est plaint à la mi-temps de la relance défensive de ses joueurs, ces derniers vont lui montrer qu’en football tout part toujours de derrière. Okocha récupère dans ses dix-huit mètres le ballon. Il lance Laurent Robert qui a bien vu Laurent Leroy partir comme un boulet de canon vers le but de Cassard. Ce dernier a vu Christian qui résiste au retour de Fugier pour finalement lober Cassard (59e).Paris mérite cet avantage au vu de ses intentions, et Montpellier autour de Cassard a les mains sur les genoux et la tête basse.
Mais les hommes de Gasset ont souvent été mené au score depuis le début du championnat. Et d’ailleurs contre Metz, les Montpelliérains étaient même parvenus à revenir au score à 2-0. Alors que penser ? Qu’il faut tuer ce match ? Sûrement ce que s’est dit Laurent Leroy lorsque Cassard lui arrache du bout du pied un ballon de KO (61e).
Paris a le match en main. Okocha (67e) et Christian (71e) adressent une série de bonnes frappes, mais rien ne bouge. L’attaquant brésilien est en grand forme ce soir et il le montre. Ses courses ne sont jamais inutiles, et son entente avec Laurent Leroy met la défense héraultaise sans dessus-dessous. Gasset tente le tout pour le tout. Barbosa et Thimothée dans un premier temps, puis Mahouvé, sont appelés pour donner du souffle à une équipe agonisante. Mais cela ne change pas grand chose au débat, si ce n’est Maoulida qui se retrouve contré in-extremis par Cesar à la 76e minute de jeu.
Laurent Leroy part une dernière fois au charbon sur Cassard (83e), et Christian est injustement sifflé hors-jeu alors qu’il partait au but (89e). Bref, le PSG fait une belle moisson à la Mosson.
Le fait du match :
De retour d ‘un voyage-express au Brésil pour régler un problème familial, le Brésilien Christian fait preuve dans l’Hérault de beaucoup de réalisme en transformant sa seule occasion franche, d ‘un superbe lob à la 59e. Le quatrième but de la saison pour le « Dieu noir » permet au PSG, fort de ce troisième succès à l’extérieur, de s’emparer seul de la troisième place.
Réactions :
Pierre Ducrocq : « Une deuxième victoire d’affilée, dans ce championnat très serré, ca fait tout de suite monter en haut du classement. Comme deux défaites peuvent faire très mal. Maintenant, il faudra battre Rennes au Parc, Sinon, tout ceci n’aura servi à rien. »
Le stade :
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